Oeuvrer pour un parti du 21e siècle

La note précédente, déjà référencée sur Google, et désormais effacée, était évidemment un poisson d’avril, que l’on peut plus ou moins apprécier. Néanmoins, il traduit une certaine réflexion en ce qui concerne mon engagement au sein du Mouvement Démocrate.

En à peine quatre mois d’existence, je vois autour de moi de nombreux adhérents, comme Laure ou Michel, plus ou moins anciens, et de qualité, qui quittent le mouvement. Il faut cesser de croire que c’est en nous vidant de notre substance que nous serons plus fort. Je considère qu’il est temps de changer la donne et de retrouver l’élan du printemps dernier.

Les élections municipales et cantonales passées, il nous faut le plus vite possible commencer à organiser et structurer le Mouvement Démocrate, à le doter d’un logiciel programmatique.

D’abord, au niveau national, il faut associer le plus de militants à la direction du mouvement. Il faut ouvrir cette direction. Le bureau exécutif national ne doit pas être une réunion d’anciens combattants, mais un véritable organe décisionnel. Chacun de ses membres doit être chargé soit d’un pôle (animation, développement, détection et candidats, communication, réflexion, formation, etc), soit d’une commission thématique qui constitue un shadow-cabinet. Le Conseil national doit être une courroie de transmission. Chaque conseiller national doit pouvoir être membre de l’un des pôles du bureau exécutif national ou des commissions animées par celui-ci. Cela permet aux membres du bureau exécutif d’être plus proche des adhérents et aux conseillers nationaux de se sentir utiles.

Au niveau des fédérations, je souhaite que chaque adhérent puisse se sentir actif comme le promettait François Bayrou au printemps dernier. Le Président fédéral doit s’appuyer sur un Bureau fédéral, élu au sein au Conseil départemental composé d’un secrétaire, d’un trésorier et de chargés de pôles fédéraux (animation, développement, etc.). Les conseillers départementaux, élus par les adhérents, peuvent animer des commissions thématiques, ressemblant à des shadow-cabinet, ou peuvent être membre d’un pôle. Les adhérents pourront participer aux commissions thématiques.

Ces principes devront être repris dans les mouvements locaux (secteurs, communes, cantons ou circonscriptions). Ils permettent d’associer chacun dans les principes énoncés dans notre charte.

Aussi, il faut faire évoluer la méthode de gouvernance du mouvement. Ne plus seulement aller du haut vers le bas, mais accepter que le bas puisse faire remonter vers le haut.

Par exemple, j’ai lu hier un message de Marielle de Sarnez, aux adhérents de Paris, publié sur e-soutien. Il ne va pas dans le sens du mouvement démocrate que j’attend. En effet, elle indique que le Conseil national qui se réunira le 14 mai adoptera le Règlement intérieur national qui servira de cadre à l’organisation des mouvements départementaux et fixera les modalités pratiques des futures élections. Or, d’après nos statuts (article 21) adoptés le 2 décembre, lors de notre Congrès fondateur, c’est la Conférence nationale qui a ce pouvoir. Mais, nous n’avons pas encore désigné les membres.

Aussi, je suis surpris que ce Conseil national débatte et adopte ce règlement intérieur. J’aurais préféré qu’une Commission composé de membre du bureau exécutif national et de conseillers nationaux élabore ce règlement intérieur.

En attendant de prochaines élections fédérales, le Bureau exécutif national va fixer les critères d’élargissement des bureaux fédéraux. Cela permettra de reporter l’échéance importante que constitueront les désignations d’équipes fédérales MoDem.

Pour ma part, j’attend et j’oeuvrerai pour que le MoDem soit ce parti du 21e siècle, c’est-à-dire le parti de la vérité, de l’innovation, de la transparence et de la démocratie, qui constitue une communauté de citoyens actifs et responsables et enfin, qui fait émerger une génération nouvelle de responsables politiques avec de nouvelles pratiques.

Jérôme Charré

La note précédente, déjà référencée sur Google, et désormais effacée, était évidemment un poisson d’avril, que l’on peut plus ou moins apprécier. Néanmoins, il traduit une certaine réflexion en ce qui concerne mon engagement au sein du Mouvement Démocrate.

En à peine quatre mois d’existence, je vois autour de moi de nombreux adhérents, comme Laure ou Michel, plus ou moins anciens, et de qualité, qui quittent le mouvement. Il faut cesser de croire que c’est en nous vidant de notre substance que nous serons plus fort. Je considère qu’il est temps de changer la donne et de retrouver l’élan du printemps dernier.

Les élections municipales et cantonales passées, il nous faut le plus vite possible commencer à organiser et structurer le Mouvement Démocrate, à le doter d’un logiciel programmatique.

D’abord, au niveau national, il faut associer le plus de militants à la direction du mouvement. Il faut ouvrir cette direction. Le bureau exécutif national ne doit pas être une réunion d’anciens combattants, mais un véritable organe décisionnel. Chacun de ses membres doit être chargé soit d’un pôle (animation, développement, détection et candidats, communication, réflexion, formation, etc), soit d’une commission thématique qui constitue un shadow-cabinet. Le Conseil national doit être une courroie de transmission. Chaque conseiller national doit pouvoir être membre de l’un des pôles du bureau exécutif national ou des commissions animées par celui-ci. Cela permet aux membres du bureau exécutif d’être plus proche des adhérents et aux conseillers nationaux de se sentir utiles.

Au niveau des fédérations, je souhaite que chaque adhérent puisse se sentir actif comme le promettait François Bayrou au printemps dernier. Le Président fédéral doit s’appuyer sur un Bureau fédéral, élu au sein au Conseil départemental composé d’un secrétaire, d’un trésorier et de chargés de pôles fédéraux (animation, développement, etc.). Les conseillers départementaux, élus par les adhérents, peuvent animer des commissions thématiques, ressemblant à des shadow-cabinet, ou peuvent être membre d’un pôle. Les adhérents pourront participer aux commissions thématiques.

Ces principes devront être repris dans les mouvements locaux (secteurs, communes, cantons ou circonscriptions). Ils permettent d’associer chacun dans les principes énoncés dans notre charte.

Aussi, il faut faire évoluer la méthode de gouvernance du mouvement. Ne plus seulement aller du haut vers le bas, mais accepter que le bas puisse faire remonter vers le haut.

Par exemple, j’ai lu hier un message de Marielle de Sarnez, aux adhérents de Paris, publié sur e-soutien. Il ne va pas dans le sens du mouvement démocrate que j’attend. En effet, elle indique que le Conseil national qui se réunira le 14 mai adoptera le Règlement intérieur national qui servira de cadre à l’organisation des mouvements départementaux et fixera les modalités pratiques des futures élections. Or, d’après nos statuts (article 21) adoptés le 2 décembre, lors de notre Congrès fondateur, c’est la Conférence nationale qui a ce pouvoir. Mais, nous n’avons pas encore désigné les membres.

Aussi, je suis surpris que ce Conseil national débatte et adopte ce règlement intérieur. J’aurais préféré qu’une Commission composé de membre du bureau exécutif national et de conseillers nationaux élabore ce règlement intérieur.

En attendant de prochaines élections fédérales, le Bureau exécutif national va fixer les critères d’élargissement des bureaux fédéraux. Cela permettra de reporter l’échéance importante que constitueront les désignations d’équipes fédérales MoDem.

Pour ma part, j’attend et j’oeuvrerai pour que le MoDem soit ce parti du 21e siècle, c’est-à-dire le parti de la vérité, de l’innovation, de la transparence et de la démocratie, qui constitue une communauté de citoyens actifs et responsables et enfin, qui fait émerger une génération nouvelle de responsables politiques avec de nouvelles pratiques.

Jérôme Charré

Lire la suite : http://www.jerome-charre.fr/2008/04/je-reste-au-mod.html.