Adapter le bon comportement aux Etats-Unis

L’évocation des villes comme New York, Washington, Boston, Los Angeles, Philadelphie, Houston ou encore Chicago permet d’apercevoir la grandeur et la diversité des États-Unis. Cette destination est unique avec ses paysages variés allant des plages de la Californie aux grandes plaines du Midwest aux mégapoles de la côte est. Ce pays de la taille d’un continent peut vous offrir un séjour inoubliable avec ses innombrables parcs nationaux de l’ouest, ses fameuses plages de la côte ouest en passant par ses forêts denses et vieilles aux déserts arides de l’Arizona et la vie effrénée de ses grandes villes etc.

Pour profiter de son séjour au pays de l’Oncle Sam, il convient de respecter certaines règles de conduite face à la loi pour que votre circuit aux Etats-Unis se déroule bien comme vous l’imaginiez. Des antécédents judiciaires peuvent également vous soustraire à la validation de l’evisa officiel pour les usa, ou appelé autorisation de voyage Esta. La demande faite par formulaire peut être rempli sur https://www.electronicesta.com/. En général, les américains sont très respectueux de la loi. Le même respect est attendu des touristes qui sont appelés à se conformer scrupuleusement aux réglementations en cours.

Comment se comporter à l’arrivée aux Etats Unis

En cas de contact avec la police, il est impératif de ne pas hausser la voix et de ne pas faire de fausses déclarations ni de gestes brusques ou agressifs. En cas de litige, il convient d’alerter le consulat général compétent pour la circonscription concernée. En matière vestimentaire, les américains sont très indulgents. Cependant, le monokini est formellement interdit, et le haut de maillot est obligatoire, même pour les petites filles. Les enfants, bébés compris, doivent porter un maillot. Les enfants doivent utiliser, comme les adultes, les toilettes correspondantes à leur sexe.

À l’égard des personnes du sexe opposé, il est recommandé d’adopter une attitude réservée. Le fait ou la tentative d’avoir des relations sexuelles avec un mineur constitue une infraction punie par la loi. Les plaintes pour harcèlement sexuel peuvent également être déposées contre les mineurs. La législation rejette sévèrement toute forme d’utilisation, d’encouragement, de persuasion ou de contrainte de mineurs dans la production et la diffusion d’images à caractère sexuel explicite, par des moyens traditionnels ou électroniques. La prostitution n’est pas un délit mais la proposition de relations sexuelles tarifées fait tomber son auteur et le ou la prostitué(e) par la loi.

La détention d’armes à feu est autorisée et courante dans de nombreux états. Ainsi, en toute circonstance, les visiteurs doivent garder leur calme et leur sang-froid. La vente de tabac est interdite aux moins de 21 ans et l’acheteur peut être amené à prouver son âge. Il est interdit de fumer dans de nombreux lieux publics. L’infraction à cette règle est passible d’une amende.

Face à l’alcool et la drogue

La consommation d’alcool, bière incluse, est interdite en public. Évitez de boire de l’alcool ou d’en acheter si vous avez moins de 21 ans. Dans certains endroits, avoir dans un véhicule une bouteille de vin ou d’alcool ouverte est prohibé. La conduite en état d’ivresse ou sous l’emprise d’une drogue (driving Under influence « DUI »)est sévèrement réprimée dans tous les Etats-Unis d’Amérique. Cela peut conduire à un retrait du permis de conduire, une lourde amende voire même une peine de prison. Les peines requises peuvent atteindre 25 ans et les mises en liberté provisoire sont le plus souvent conditionnées au versement de cautions atteignant des sommes vertigineuses.

Les autorités américaines sont extrêmement vigilantes, concernant les stupéfiants. La possession, même en quantité infime, de stupéfiant peut conduire à une arrestation et une incarcération (risque d’emprisonnement de plusieurs mois), puis une expulsion avec, pour conséquence, l’interdiction de pénétrer sur le territoire américain pendant plusieurs années. Toute personne détenant sciemment ou intentionnellement des stupéfiants est passible de peines pouvant aller à 1 an de prison (20 ans maximum en fonction des quantités et des antécédents).

Donald Trump en tourmente : la Toronto Trump Tower financée par la Russie

Alors que l’ex-directeur du FBI, limogé par Donald Trump, sera entendu par le Sénat des É.-U., le Wall Street Journal révèle le financement russe de la Trump Tower de Toronto.

Mauvaises nouvelles pour Donald Trump. James Comey, l’ex-directeur du FBI ne sera pas seulement entendu par le procureur spécial récemment nommé pour traiter du Russiangate et de ses à-côtés (« les éléments liés« ), mais aussi en audition publique du Sénat. Ce sera fin mai. Alors que le procureur spécial ne doit rendre compte de son enquête qu’au seul procureur général (l’équivalent du ministre de la Justice), et donc à la Maison blanche –  qui peut aussi révoquer Robert S. Mueller, ce procureur « indépendant » – les propos de J. Comey devant le Sénat seront relatés dans la presse. L’ex-directeur du FBI devra confirmer ou infirmer que Donald Trump l’a incité à enterrer une enquête, en liaison avec le Russiangate, visant Michael T. Flynn, ex-responsable de la sécurité de « The Donald ». Ce qui pourrait être considéré comme une entrave à l’exercice de la justice (obstruction). Et voilà que le Wall Street Journal révèle que VEB, une banque de l’État russe, avait concédé une ligne de crédit à Alexander Shnaider, dont la société a érigé les 65 niveaux de la Trump International Hotel and Tower de Toronto (Can.). Et que la décision avait été prise avec l’accord de Vladimir Poutine qui a contresigné l’autorisation de crédit. Jusqu’à présent, il était admis que la Raiffensen autrichienne (RZB) était le principal financier. Des conseils de Donald Trump et d’Alexander Shnaider ont nié que le président des États-Unis détenait des parts de l’établissement, mais l’hôtel est géré par la Trump Organization. Selon les sites Palmer Report et Business Insider, Jared Kushner, gendre de Donald Trump et conseiller spécial à la Maison blanche, était ou reste aussi en contact, sinon en affaires avec VEB. De plus, un agent secret russe avait pour couverture un emploi à l’agence de la VEB à New York. Jared Kushner, époux d’Ivanka Trump, a rencontré le Pdg de la Vnesheconombank (VEB) en décembre 2016, alors qu’il projetait d’acquérir un immeuble de bureaux à Manhattan.

Volte-face

Tout au long de sa campagne, Donald Trump n’avait dit que du bien de la Russie et affirmé pouvoir entretenir des liens d’amitié avec Vladimir Poutine. Mais en janvier 2017, alors que filtrait dans la presse le rapport d’un ex-agent des services britanniques, détaillant, à la mi-janvier 2017, en 35 pages, les séjours de Donald Trump en Russie et ses présumés contacts, le « candidat élu » (Donald Trump ne fut investi que le 20 janvier), minimisait la qualité de ses relations avec la Russie et son président. Certains de ses appuis, dont Paul Manafort, ou Roger Stone, actifs lors de la campagne électorale, sont toujours suspectés de lui avoir servi d’intermédiaires. À présent, la Maison blanche envisage de rémunérer un cabinet d’avocats chargé d’assister le président en tout ce qui se rapporte au Russiangate. Le Washington Post a dévoilé que l’enquête du FBI se focalise à présent sur un conseiller de la Maison blanche qui aurait servi de truchement entre l’équipe de campagne de l’ex-candidat et la Russie. Le L.-A. Times désigne ce conseiller comme un témoin d’importance. Deux comités de la Chambre des représentants, et deux du Sénat, mènent aussi des enquêtes. L’ancien directeur de la CIA, John Brennan, sera entendu mardi par des représentants (députés). Par ailleurs, les services étasuniens ont obtenu la certitude, grâce à des écoutes, que le général en retraite Michael Flynn avait noué des constants avec la Russie en 2016, notamment avec l’ambassadeur russe Serguey Kislyak, qu’il avait rencontré une première fois, en Russie, en juin 2013. Il était aussi rémunéré par la Turquie pour défendre ses intérêts alors que ce pays tolérait Daesh (voire l’approvisionnait). Ces investigations diverses semblent prendre la Maison blanche au dépourvu. La présidence avait utilisé à fond le système des dépouilles, mettant fin aux contrats des administrateurs et conseillers de Barrack Obama. Mais elle peine à pourvoir des centaines de postes laissés vacants (plus de 500 sur 557 de haut niveau). Cela touche toute la fonction publique des ministères. Jane D. Hartley, ambassadrice pour la France et Monaco, n’a pas été remplacée depuis le 19 janvier dernier. Il en est de même de très nombreux plénipotentiaires et diplomates de par le monde. Même si la perspective d’une destitution est aussi hasardeuse que lointaine, cela peut dissuader des candidatures. Mais surtout, l’administration Trump, composée surtout de proches (ou de milliardaires), aux abois, tentant de colmater des fuites constantes, semble mal disposée à recruter des éléments en lesquels le président n’aurait pas une totale confiance. À Washington, Donald Trump semble enfermé dans un bunker, entouré d’affidés, dont certains paraissent incompétents. Et d’autres susceptibles de laisser filtrer des informations gênantes.

Cyberattaque russe contre les Etats-Unis : un événement oublié le 20 janvier 2017 ?

 

Vendredi 16 décembre, Barack Obama convoquait la presse afin de s’exprimer sur les cyberattaques lors de la campagne présidentielle. Le président sortant n’a d’ailleurs pas hésité à accuser la Russie de Vladimir Poutine à ce sujet, accusation loin d’être partagée par le futur président Donald Trump. La prise de pouvoir de ce dernier sonnera-t-elle la fin d’une guerre froide qui n’en finit plus ?

Dans un de ses rapports, la CIA accuse la Russie d’avoir piraté de nombreuses organisations politiques durant l’élection présidentielle dont le Parti démocrate. Il faut préciser qu’il existe 17 agences de renseignement aux États-Unis et que pour le moment, seule la CIA s’engage sur cette voie.

Les attaques visaient les ordinateurs des collaborateurs du parti démocrate, mais également John Podesta, le directeur de campagne d’Hilary Clinton. Des courriels confidentiels de ce dernier ont été piratés. Par la suite, Wikileaks s’est procuré ses emails, qui ont été mis à la disposition du grand public. La publication de ces mails avait pour but de montrer les liens de la candidate démocrate avec les médias, le milieu financier, l’Arabie Saoudite et certaines fondations.

En septembre 2016, lors du sommet du G20 en Chine, le Président américain avait d’ailleurs demandé à Vladimir Poutine de « cesser » les attaques informatiques de la Russie à l’encontre des États-Unis. Il avait menacé le Chef d’État russe de « conséquences sérieuses ».

Russie : Trump et Obama ne s’entendent pas

Le président Obama est loin d’être favorable au rapprochement avec la Russie souhaité par Donald Trump. Il lançait d’ailleurs à ce propos : « Ronald Reagan doit se retourner dans sa tombe ! Comment a-t-on pu en arriver là ? » Il ira même jusqu’à affirmer que la Russie « est un pays plus petit, un pays plus faible… Mais ils peuvent nous affecter si nous oublions qui nous sommes ». Pour appuyer ses dires, le président américain a demandé à ses agences de renseignement de produire un rapport au sujet de ces attaques. Rapport devant lui être remis le 20 janvier 2017.

De son côté, Donald Trump nie les éventuelles attaques russes et affirme que tout cela « est ridicule, ce pourrait être la Chine ou un type assis sur son lit dans le New Jersey ». Selon l’équipe de Donald Trump, « ce sont les mêmes personnes [de la CIA] qui affirmaient que Saddam Hussein avait des armes de destruction massive en Irak ». Trump prend d’ores et déjà le risque de se mettre à dos une partie de l’agence fédérale…

Vers un apaisement du conflit ?

Nicolas Arpagnian spécialiste en cybersécurité explique qu’il s’agit « davantage d’une tension entre Barack Obama et Vladimir Poutine qu’entre les États-Unis et la Russie ». Gérôme Billois, expert en cybersécurité au sein du cabinet Wavestone affirme quant à lui qu’il « est difficile d’identifier les auteurs avec certitude ». Selon lui, il ne faut pas tomber dans l’emballement médiatique qu’il y a souvent lorsqu’on aborde la question russe. « On subit le filtre déformant des médias, alors que la banque centrale russe a été piratée et que la Chine se plaint souvent d’être ciblée ».

Il ne faut pas oublier que les États-Unis et la CIA sont eux aussi accusés d’être à l’origine d’ingérence dans les élections présidentielles de plusieurs pays anciennement communistes (Serbie, Géorgie, Ukraine, etc.) et ce n’est pas la récente affaire Snowden qui viendra lever toutes ces accusations.

Le 19 décembre 2016, le collège électoral américain a confirmé — sans surprise — l’élection de Donald Trump. Ainsi, cette crise devrait être entérinée le 20 janvier 2017 par le Président républicain qui souhaite établir de nouvelles relations avec la Russie. Par ailleurs, il semble peu probable que les agences de renseignements aient le temps de réaliser un tel rapport en à peine un mois. Il semble donc qu’après avoir eu des relations historiquement conflictuelles les deux géants soient prêts à faire leur mea-culpa. Néanmoins, ses dernières volte-face sur ses promesses électorales l’ont bien montré, les promesses de Donald Trump n’engagent que ceux qui les écoutent…

La dégringolade de Trump, désavoué par les économistes et les « siens »

Jusqu’à dix points d’écart pour Clinton, d’éminents républicains le reniant, les analystes économistes le déconsidérant, est-ce le début de la fin pour Donald Trump ?

donald-trump-Fox-NewsAncien de la CIA puis de Golman Sachs, surdiplômé, républicain, Evan McCullin annonce sa candidature en indépendant. Il est le dernier en date à se présenter, pousser à le faire par des élus du Grand Old Party voulant rassembler les républicains disant s’abstenir, voire voter Hillary Clinton.

Ce n’est pas son entrée en lice qui fait reculer Tromp dans les tous derniers sondages. Il n’est pas assez connu, il est d’autres candidats (une écologiste, un libertarien…). Mais cette fois l’écart se creuse vraiment entre Trump et Clinton. Jusqu’à dix points… 41 contre 51 pour Clinton.

Pourtant, Trump croyait vraiment à un rebond. Sa phraséologie détestable semblait abandonnée, il n’a pas élargi son florilège de blagues douteuses après son discours de Detroit (Michigan). Une ville qui a perdu des milliers d’emplois industriels du fait de la concurrence étrangère et se délite à cause, selon Trump, de la politique économique d’Obama.

Mais cesser d’invectiver, voire d’éructer, n’a pas suffi à le faire rebondir. Hormis chez les électeurs vraiment sensibles à ses promesses, et déconsidérant toute critique venant de l’establishment, du « système », il passe désormais pour un impulsif, incompétent, si ce n’est pathologiquement atteint.

L’agence de notation Moody’s a comparé ce qu’il reste de son programme économique – pourtant élagué pour sembler plus crédible – et celui des démocrates. Les projections pour la fin de la mandature (2021) sont toutes défavorables à Trump. Chômage, coût de la vie, prix de l’immobilier : Clinton ferait mieux. Et surtout, Trump ferait exploser dans le rouge le rapport dette/PIB. Bref, il a tout faux.

Une partie de l’électorat n’y prêtera guère attention. Elle sera peut-être plus sensible aux indications voulant que les mesures fiscales qu’il envisage vont encore favoriser davantage les plus richissimes et les plus aisés. Quant à celles bénéficiant aux familles avec enfants, elles peuvent paraître illusoires. Alors qu’il les annonçait, la presse dénonçait la politique sociale de sa fille Ivanka, dont la société (une firme de prêt-à-porter) n’accorde que le minimum de jours non rétribués requis pour les congés parentaux.

Plus grave encore. Les défections républicaines se succèdent et s’amplifient. Cela semblait avoir culminé la semaine dernière avec l’annonce officielle que le club républicain des anciens élèves de Harvard déconseillait de voter pour lui en des termes très durs. Parmi ces anciens, certains voteront même Clinton et Trump ne pourrait compter que sur les 10 % d’indécis pour tenter d’en convaincre une fraction.

Mais non, ce n’était pas le coup le plus dur à venir. La presse a largement répercuté une lettre ouverte de 50 très hauts fonctionnaires ou responsables républicains des administrations Bush père et fils. Les paragraphes font succéder des volées de bois vert à des allers-retours de gifles avant de se conclure par un véritable coup de pied au derrière : allez, ouste, Trump met en danger l’État fédéral, les principes républicains, l’influence des États-Unis dans le monde, qu’il pourrait conduire à la catastrophe. Si ce n’est pas un appel au meurtre, c’est flèches, banderilles, estocades à foison. Les exagérations de Trump lui valent des effets boomerang.

Cela ne suffisait pas. Après tant d’autres, mais sans doute avant qu’il lui soit emboîté le pas, la sénatrice républicaine du Maine, Susan Collins, lui a encore plus coupé l’herbe sous le pied, si ce n’est fauché les chevilles. Voter pour cet individu malfaisant, dangereux, à la limite timbré, ce sera sans moi, conclut-elle. Elle a multiplié les qualificatifs franchement vindicatifs avant de le déclarer félon, traitre aux valeurs républicaines.

Par ailleurs, le succès d’une pétition en ligne sur Change.org, lancé par une élue démocrate, se confirme chaque jour : déjà, ce mardi soir, près de 35 000 signatures. Il s’agirait d’obtenir que Trump soit soumis à des tests psychologiques. Constatant que divers de ses membres, dont des professeurs, avaient déjà mis en doute les capacités mentales de Trump, l’association américaine de psychiatrie a enjoint ses membres de s’abstenir de se prononcer (en tout cas publiquement). Le narcissisme compulsif du candidat républicain ne semble pourtant faire aucun doute.

Trump, dans son discours de Détroit, s’en prend pratiquement au monde entier. Il promet une guerre économique à la Chine, veut renforcer la présence militaire en Asie… en passant la note au Japon, à la Corée du Sud, aux Philippines pour assurer leur sécurité. C’est la politique du « le Mexique paiera » la construction d’un mur frontalier, étendue, pour les pays européens, à un très important renforcement de la contribution à l’Otan avec compensation pour les États-Unis. Les accords de Paris sur le réchauffement climatique seront dénoncés, les mesures de protection de l’environnement nationales seront simplifiées ou annulées, les importations taxées davantage en contradiction d’accords ratifiés, et la croissance réduira d’elle-même la dette sans qu’il soit besoin de réduire les dépenses budgétaires qui pourront même être augmentées pour le profit de tous les Américains. Il n’y a plus guère que le Ku-Klux-Klan et divers groupes nazis à sortir du bois pour se prononcer pour Trump.

Et si cela peut lui valoir des soutiens financiers individuels, cela ne suffira pas. C’est pourquoi il sollicite à présent les plus importants donateurs républicains traditionnels. Certains ont déjà viré de bord et soutiennent la campagne d’Hillary Clinton ou se sont vertement prononcés contre Trump. Lequel devra mettre de sa poche au train où vont les choses. Il est certes milliardaire, mais il a déjà dû vendre des casinos ou des hôtels en catastrophe. A-t-il autant de répondant qu’il le prétend ? Le doute est permis.

Or, il reste quatre mois de campagne.

Steven Mnuchin est devenu le directeur des leveurs de fonds pour Trump. Son nom reste associé à celui de Bernard Madoff : il a bénéficié des escroqueries de ce dernier, a pu se dégager à temps, et n’a échappé que de peu à des poursuites judiciaires. Le camp Clinton conserve d’autres révélations à venir dans sa manche, qui pourraient forcer Trump à éviter tout face-à-face télévisuel non seulement avec Hillary Clinton mais avec les plus célèbres chroniqueurs. Ne plus apparaître que sur Fox News sans avoir à craindre le ridicule ou des questions vraiment très embarrassantes, c’est un immense handicap…

La filière nucléaire a des perspectives aux Etats-Unis

 

 

 

Après des années difficiles à la suite de l’accident de Fukushima en 2011, la filière nucléaire semble retrouver des perspectives dans le monde. Le gouvernement japonais a annoncé son intention de redémarrer ses centrales nucléaires les plus fiables, la Chine relance la construction de réacteurs et investit massivement dans le secteur, …, et la question est à l’ordre du jour aux Etats-Unis également.

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Après les chiens… Les policiers renifleurs !!!

 


Comment légaliser une pratique au travers d’un amendement et en même temps verbaliser ceux qui oseraient (en toute légalité) s’y adonner ?

C’est le casse-tête, auquel sont confrontées les autorités américaines depuis peu dans l’état du Colorado.

 

Je m’explique :

 

L’an dernier, l’état du Colorado, donc, légalisait la consommation de la marijuana par le biais d’un amendement de la constitution, qui autorisait déjà au même titre que l’alcool celle du cannabis.

Cette légalisation qui a vu le jour dans certains pays (pas la France), n’est pas du goût de tout le monde et voilà que certains habitants du Colorado, se plaignent de gênes liées aux odeurs fortes qui émanent de la combustion de la marijuana.

On peut donc parler de pollution olfactive, ce qui constitue un délit aux yeux des autorités américaines.

Ainsi, la police de l’état vient de s’équiper de curieux engins, qui seraient ni plus ni moins des capteurs d’odeurs !

Plus fort encore, la ville de Denver à fait passer un décret condamnant toute personne qui se rendrait coupable de pollution olfactive, à payer une amende de 2 000$ (environ 1 472€).

Et les fumeurs de marijuana entrent tout à fait dans la catégorie de ces pollueurs !

Ainsi aux quatre coins des avenues, voit-on des policiers renifleurs, équipés d’olfactomètres baptisés "Nasal Ranger Field Olfactometer", qui ne sont autres que des "radars à odeurs".

 

Ces appareils qui pourraient prêter à sourire, sont en fait extrêmement ingénieux et le principe qu’ils utilisent fort simple.

Le "Nasal Ranger Field Olfactometer", envoi vers les narines de son utilisateur une quantité égale d’air filtré et d’air ambiant non modifié.

 

Il s’avère que les odeurs les plus tenaces sont alors parfaitement détectables, alors que celles plus douces vont s’estomper si elles sont mélangées à une quantité même infime d’air purifié.

Un baromètre permet ensuite aux policiers de Denver de déterminer sur une échelle de 0 à 8, si le consommateur est verbalisable ou non.

Le décret de "pollution olfactive" vient en anticipation de nombreuses plaintes relatives aux différentes odeurs de drogues et viendrait donc s’inscrire en complément la future législation, prenant effet le 1er janvier 2014 et concernant les coffee shop du Colorado.

 

Et en France… A quand les olfactomètres dans la région de Castelnaudary pour verbaliser les amateurs de cassoulet ???

Intervention militaire de la Coalition en Syrie !

Malgré la gigantesque campagne de propagande médiatique anti-Bachar el Assad, le raïs s‘est avéré indéboulonnable. Malgré tous les coups assénés à son allié le Hezbollah, le régime continue de tenir bon face à la rébellion. Le plan A ayant échoué et les aspirations de certains n‘ayant pu aboutir, le recours au plan B s’est manifestement imposé. 

Maintenant qu’à défaut d’être décapités, la Syrie a ses arrières affaiblis après les attentats à la voiture piégée à Tripoli, comme à Roueiss, (étrange anagramme de Qousseir), le moment s’annonce idéal pour l’exhibition musculaire de la Coalition. 

Comble de l‘ironie, l’armée loyaliste syrienne serait elle-même à l’origine de ce coup d’envoi ; elle qui supplante largement ses adversaires aurait ainsi franchi la ligne rouge, gazant ses propres enfants ! Forts de leur science infuse, Paris, Londres et Washington ciblent en choeur le régime de but en blanc, sans aucune enquête préalable, malgré le démenti formel de Damas. Si ce n’est de la diffamation articulée sur d’horribles photos d’enfants inanimés, en tout cas ça y ressemble ! Normal, n’accuse-ton pas de rage son chien dès l’instant qu’on décide de s‘en débarrasser ? 

Alors que devient imminente l’entrée en scène, savamment orchestrée, de nos Bons Samaritains nous est offert en entrée, ce défilé ubuesque d’inspecteurs de l’ONU dans un hôpital de fortune à Damas. Ils s’activent auprès de ces quelques malheureux alités à recueillir consciencieusement des informations cruciales ; des témoins aussi participent à cette récolte de données pour bien nous étoffer le dossier accablant. Dans cet air devenu quasiment irrespirable, flottent de véritables relents de la séquence Colin Powell muni de ses fioles d’anthrax à l’irakienne. 

Avec les deux récalcitrantes que sont la Chine et la Russie, la résolution du Conseil de sécurité n’a aucune chance de voir le jour pour avaliser cette agression de grande envergure ; en tout cas ce ne sont pas des règles de cette nature qui vont faire obstacle au projet ; elles ont déjà été contournées et le seront encore une fois de plus ; c’est justement l’exception qui confirme la règle. 

Guidée soit disant par la farouche volonté de circonscrire le feu, de protéger les populations, la coalition va lancer son opération malgré les menaces du régime syrien, déterminé à ne pas se laisser faire. L’intervention militaire est prévue pour jeudi ; elle n’engagera pas d’hommes au sol et théoriquement ne devrait durer que trois jours ; de plus, son objectif se veut inoffensif avec pour unique desiderata « de lancer un message à Bachar el Assad sans pour autant porter atteinte à sa force militaire »!

Rien de bien méchant avec les frappes prévues à cet effet à partir de drones, d’avions ; des doses homéopathiques, dites chirurgicales selon le jargon des va-t-en guerre ! Les serviteurs chevronnés s’en prendront sans doute à leurs cibles sans pour autant les asperger d’agents chimiques. D’ailleurs, on n’en sait quelque chose de ces entourloupes, depuis la guerre contre l’Irak menée par l’Axe du Bien. Les frappes étaient tellement chirurgicales que les Irakiens n’ont toujours pas fini de boire le calice jusqu’à la lie. 

Les Syriens sont désormais sur la même pente. Leurs voisins aussi. Désireuse de circonscrire le feu, cette coalition qui pactise avec les "islamistes", prête à en découdre avec le chiisme, risque de déchanter; en jouant les apprentis sorciers, elle a de fortes chances de propager cet incendie à la vitesse grand V en embrasant la région, voire plus! Quand saute le verrou de la boite de Pandore, le pire est malheureusement à craindre. 

Me revient à l’esprit tout à coup ce vieux et triste souvenir datant justement de cette guerre chirurgicale en Irak : pendant que je faisais la queue chez le boucher, ce dernier de sa voix haut perchée commentait avec ses clients la guerre qui ravageait la Mésopotamie tout en ricanant : ça nous fait des musulmans en moins ! J’ai rebroussé chemin et ne l’ai plus jamais revu. 

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Stérilisations de détenues dans des prisons américaines ?



Nous vivons dans un monde, où journellement les droits des hommes, des femmes, des enfants sont bafoués. Mais nous sommes loin d’imaginer que cela puisse se passer au sein de pays que l’on dit civilisés.

Que diriez-vous si je venais vous apprendre, que dans l’un d’eux que l’on dépeint pourtant comme un de ceux où règne la tolérance, la liberté comme nulle part ailleurs, des médecins abjects, contre de fortes sommes d’argent, se seraient adonnés à des pratiques qui n’ont rien à envier à leurs homologues nazis.
Ce pays n’est autre que les Etats-Unis d’Amérique !

Il y a peu, une enquête menée et rendue publique en juillet dernier par le Center for Investigate Reporting (CIR) révèlerait qu’au sein de prisons dans l’état de Californie, des détenues auraient subi contre leur gré, des traitements horribles visant à les stériliser !
Difficile de savoir combien de femmes ont été victimes de ces opérations ignobles, depuis la date de début supposée en 1990, mais il a été établi qu’entre 2006 et 2010, 148 détenues auraient été "opérées".
Le rapport du (CIR) précise que ces interventions chirurgicales ont été menées, sans la moindre autorisation de l’état fédéral, qui les interdit purement et simplement d’ailleurs.
Inutile de préciser, que la stérilisation forcée en milieu carcéral viole toutes les réglementations et législations en vigueur.

Les monstres à l’origine de ces pratiques scandaleuses pour se défendre auraient déclaré : "il s’agit d’éviter que les détenues ne tombent enceintes après leur libération… "
Ces dernières auraient subi des pressions importantes émanant des médecins et des surveillants des prisons, qui entre autres visaient à les persuader qu’il était préférable pour elles de ne pas se retrouver enceintes au moment de la sortie de l’établissement pénitentiaire, aux vues des difficultés qu’elles rencontreraient, pour assumer une éducation correcte de leurs enfants.
On ne peut s’empêcher de faire le lien avec les stérilisations massives forcées, qui avaient eu lieu en des temps plus sombres entre 1909 et 1979 et qui sont pourtant considérées comme des crimes contre l’humanité.

On attend fermement la décision de l’Etat Fédéral et de la communauté internationale, tout en espérant que les bourreaux à l’origine de ces pratiques seront jugés et sévèrement punis.

L’image du pays de toutes les libertés est aujourd’hui salement écornée et ce que l’on appelait le rêve américain devient cauchemar.
A titre personnel, je me demande ce que l’on peut bien encore nous cacher, concernant les monstruosités qui doivent être pratique courante, dans nombre de pays démocratiques ou présentés comme tels.

Un pénis à l’antenne pour évoquer le trafic routier!

 

                        

Information sans nul doute qui fera prochainement le tour de la toile et de tous les bêtisiers télévisés de fin d’année. Animer une rubrique météo ou info trafic n’est pas toujours très drôle, mais parfois, et bien malgré nos présentateurs, il arrive que la situation dérape, comme ce fut le cas ces derniers jours pour Siobhan Riley. La preuve en images..

 

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