Les zoos sont-ils réellement des lieux paradisiaques pour les animaux ?

                

                                            Les amoureux des animaux se réjouissent de savoir des espèces menacées, en voie de disparition, présentes dans ces sanctuaires que sont les zoos… La réalité est hélas toute autre, selon l’étude de l’ONG britannique Born Free présentée en 2011 au Parlement européen et qui conclut à d’inquiétants résultats.

Ces études portaient sur plusieurs zoos et ceux exploités en France ne sortiraient semble t-il pas du lot.

Tous se vantent pourtant de protéger la biodiversité, mais ne respecteraient pour la plupart pas le bien-être de leurs pensionnaires et ne s’engageraient nullement dans leur protection. Selon Born Free, seulement 20% des animaux présents dans les zoos seraient en réel danger d’extinction, ce qui contredit totalement un quelconque engagement lié à la conservation des espèces menacées. Toutefois les grands parcs zoologiques sembleraient pour la plupart respecter leurs obligations, ainsi que leur devoir d’information sur les diverses espèces et donc l’éducation correcte du public.

Ceux plus petits ne chercheraient qu’à créer pour les visiteurs un "divertissement" et ce au mépris des règles les plus élémentaires.

Les enclos dans lesquels se trouvent les animaux sont généralement trop petits, car si ils étaient plus grands, le public devrait souvent attendre longtemps avant de les apercevoir, ce qui serait incompatible avec le "commerce" qu’espèrent faire prospérer les propriétaires des lieux.

Hélas une fois encore c’est le profit qui semble compter !

Il faut garder présent à l’esprit au risque de décevoir les amateurs, que les animaux qui s’y trouvent étant des espèces sauvages, sont stressées par les visiteurs incessants et n’ont souvent pas d’espaces prévus pour se cacher. Les enclos ne sont la plupart du temps pas adaptés et certains animaux habitués à des kilomètres carrés de nature sauvage, ne peuvent s’y considérer que comme prisonnier. D’où l’urgence de mieux encadrer les zoos afin que leur utilité soit réellement préservée.

 

Il faudrait selon moi, bien que le contact ne soit plus le même, privilégier le visionnage d’espèces sur des écrans dans des salles adaptées, où on les verrait évoluer dans leur milieu naturel ou encore de grandes réserves au sein de leurs pays respectifs.

Ne resteraient donc que des espèces réellement menacées et non pas des animaux aux comportements anormaux, ou tournant en rond dans des cages et espaces réduits.

 

Espérons que le Parlement européen se prononcera en faveur de nouvelles législations, qui ne laisseront plus place à de l’à peu près, en matière de gestion des zoos.