Le Musée en herbe : c’est l’enfance de l’art.

Aujourd’hui, après plusieurs articles parlant de musique, je vais me tourner vers l’art. Les vacances approchent, plus que quelques semaines et le froid s’installe sur la capitale. Elle se pare de ses plus beaux habits de lumières la nuit, mais que faire le jour avec ses enfants ? Vous cherchez à les occuper et à les instruire en même temps pendant vos vacances mais ils sont grognons lorsque vous les emmenez dans un musée ?

 

Dans ce cas, il y a sur Paris un musée qui devrait vous convenir à vous comme à vos bambins. Le Musée en Herbe. Ce musée tenu par une association depuis 37 ans propose ateliers et visites pour faire découvrir à vos enfants la beauté de l’art tout en s’amusant !

Après avoir exposé du Margritte ou encore Matisse par le passé, le musée expose actuellement et jusqu’au 13Mars prochain, l’un des maître de l’art optique si ce n’est pas LE maître, Victor Vasarely. Vous pourrez donc admirer des oeuvres à vous en faire perdre la tête, vos yeux ne vous seront d’aucuns secours face à une telle maîtrise de l’illusion !  Et si vous désirez continuer l’expérience chez vous ou en apprendre plus vous pourrez, comme à chaque exposition, trouver dans la librairie du musée des livres sur les illusions, Vasarely ou encore des cubes magiques. La librairie propose également tout un lot d’albums jeunesse ou encore la collection "Salut l’Artiste !"  qui font découvrir des artistes aux enfants de 3 à 103 ans.

Des ateliers permettent également aux enfants de s’amuser en découvrant l’art.

Enfin, si vous n’avez pas le temps pour une visite de l’exposition ou des ateliers, vous trouverez dans la galerie du musée une exposition de Cruz Diez sur l’optique également jusqu’au 16 décembre en accès libre et gratuit ! Passé cette date, un autre artiste prendra la place, l’accès restant gratuit.

 

Vous pourrez également le mercredi après midi écouter les contes narrés par une bénévole de l’association, fascinant vos enfants.

 

 

On peut peut être reprocher au musée d’avoir un site pas très attrayant, et encore, mais on y trouve tout ce qu’il y a besoin de savoir au sujet de l’organisation, photos, informations. Vous pouvez le trouver à cette adresse : http://musee-en-herbe.com . 

Le musée dispose également d’une page facebook, vous pourrez y suivre toute l’actualité du lieu et faire la promotion de l’art si cela vous plaît bien entendu. De même que la librairie du musée que vous pourrez retrouver ici

Autisme : la grande cause nationale 2012

L’autisme, ce trouble neuro-développemental, peut – il en fin obtenir un accompagnement à la hauteur de ses enjeux et les personnes directement concernées ne plus souffrir ?

Personne (ou presque) en France ne dois ignorer ce qu’’est l’autisme, un handicap cognitif, et non psychique, que se manifeste avant les trois ans. Les symptômes sont les troubles de la communication, une perturbation des interactions sociales et des troubles du comportement.

Et ce grâce à la forte mobilisation des familles, résolues à se faire entendre des autorités de santé…

 

Le 8 mars 2012, un rapport décisif a été publié, après avoir consulté 145 experts et 180 organisations, la Haute Autorité de Santé (HAS) et l’Agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements et des services sociaux et médico-sociaux, préconisent la mise en place d’un projet personnalisé d’intervention pour chaque enfant autiste, élaboré en partenariat avec les parents et leur enfant.

Les impacts sociaux de l’autisme restent inconnus, car non évalués en France. De nombreux parents sont contraints de cesser leur activité professionnelle pour se consacrer à l’éducation de leur enfant. Le taux de divorce des couples concernés s’élèverait à 80%, selon les associations. Une étude britannique a montré que la santé mentale de ces familles est altérée : sans projet de vie possible, elles ont le sentiment d’être indésirables. Les défaillances et l’inadaptation de l’accompagnement engendrent également des troubles du comportement chez les personnes autistes, qui se retrouvent des lors exclues des structures susceptibles de les accueillir.

S’ajoute pour les familles un coût financier, celui des prises en charge médicales (psychomotricité, ergothérapie) et des approches éducatives et comportementales, non remboursées.

Pour mener une véritable politique de santé publique en faveur de l’autisme, il faut un dépistage précoce des enfants. Alors que le diagnostic peut être étable avant trente mois, il ne l’est que rarement avant l’âge de six ans, par manque de place dans les centres de dépistage.

Nous n’exploitons pas assez les vecteurs traditionnels de dépistage, à savoir, les examens de santé obligatoires du 9° et au 24° mois.

La nouveauté est que en mettant en évidence la composante génétique de l’autisme, les recherches en neurosciences laissent entrevoir des nouvelles pistes thérapeutiques….

Thouez, un amour de village bien caché

Au delà  de la grisaille parisienne, à 3H seulement de route en voiture, se dissimule, entre les bois et les champs, un village, ou plutôt un lieu-dit. Plein de charme et authentique, avec ses maisons anciennes, aux tuiles recouvertes de mousse, et aux murs envahis par le lierre, Thouez, tel est son nom, n’a rien a envier aux métropoles.

Certes, ce bourg de Bourgogne ne possède aucun commerce, certes les habitants se fournissent en nourriture chez les corbeaux qui viennent une fois par semaine, leur vendre ,dans un camion, poisson, charcuterie et autre épicerie. Mais la vie là bas est saine. Sitôt arrivé à l’entrée du village, après une bonne demie heure de route a travers les bois, sur des chemins alambiqués qui offrent aux yeux du citadin des paysages somptueux aux couleurs exquises, on se sent bien. C’est comme un voyage dans le temps, on est coupé du monde on se sent dans une bulle protectrice.

Thouez, c’est mon enfance, passée à courire pieds nus dans le jardin, à aller me balader dans le chemin qui mène au bois, ce bois qui regorgeait de girolles et de fraises des bois pour le plus grand bonheur de mes yeux ébahis et de mes papilles. Thouez, c’est aussi ce lavoir vieux de plus de 200 ans, utilisé encore il y a une quinzaine d’années par la fermière du haut du village. Thouez, c’est également ces routes dont les gouttes de goudron se liquéfiaient de plaisir sous le soleil d’Aout.

Mais ce village ne peut pas être décrit sans parler de certains de ses habitants atypiques, bourguignons à l’accent tenace, au visage buriné par des années de labeur dans les champs.. Ainsi peut on parler de la fermière qui aujourd’hui disparue, fabriquait sa liqueur de crapeau, et dont les poules venaient pondre dans le ventre de notre puits. Méchante et amère, elle me faisait l’effet d’une sorcière avec sa silhouette de corbeau bossu et sa démarche étrange. On peut également citer cette autre fermière guerisseuse d’animaux qui élevait les lapereaux rescapés au biberon , recousait le cou des poules egorgées par les renards, et dont la génisse se comportait comme un cheval. Quant à Fernand, et ses apéritifs bruyants à 16h…

Thouez c’est également une maison..celle de mon père et de ma grand mère. C’est le grenier de la porte duquel j’avais une vue imprenable sur le village …

Si vous voulez être dépaysés sans aller au bout du monde, si vous voulez un peu de chaleur humaine allez du côté  de la Nièvre, dans son écrin de verdure. Respirez cet air pur , allez vous promener au bord des ruisseaux ou sur les rives d’un lac, profitez pleinement de la voute celeste que la polution lumineuse nous empêche d’apprécier à sa juste valeur dans les grandes villes. Allongez vous sur les murs d’un vieux lavoir et comptez les étoiles filantes…Faites un voeu, ce village est magique, vous serez exaucés

 

Enfance et corrida

Les enfants et la corrida, les enfants aux arènes : Voilà un beau sujet d’actualité

Décriée partout dans le monde comme une pratique barbare, anachronique et activant des pulsions horribles (violence, sadisme, voyeurisme), la corrida compte aussi, parmi ses dégâts, une influence néfaste auprès des enfants.

Continuer la lecture de « Enfance et corrida »

Corrida, une menace pour l’enfance

Dimanche 19 Février 2012 a lieu à Magescq (40) près de Dax, la première corrida de l’année et… la première manifestation anticorrida de l’année. Tout d’abord dans la matinée, les organisateurs de la corrida prévoient une démonstration par les jeunes toreros de l’école taurine Adour Aficion. Puis à 16h30 une novillada, c’est-à-dire une corrida avec des veaux puisque les jeunes taureaux ont moins de 4 ans.
Les jeunes seront décidément à l’honneur ce jour-là car les enfants de moins de 12 ans pourront bénéficier de l’entrée gratuite.

C’est à ce titre qu’une manifestation "anti" (organisée par l’ Alliance Ecologiste Indépendante) est annoncée le même jour à 15h30 devant les arènes. Les structures de protection animale accusent les "taurins" d’embrigader les enfants pour assurer la relève, de plus en plus incertaine  vue la désaffection croissante du public et malgré la déclaration de la corrida au patrimoine immatériel français l’an dernier.

Le professeur Hubert Montagner, spécialiste du comportement de l’enfant avec l’animal, a déclaré dans une lettre adressée à l’UNICEF en Janvier dernier que "la corrida a une forte probabilité de nourrir et renforcer l’insécurité affective des enfants". Par ailleurs, un groupe de 90 psychiatres et psychologues ont co-signé une motion requérant que "le spectacle de la corrida, ainsi que l’entraînement à sa pratique, ne soient plus autorisés aux moins de seize ans."

Faisant fi de la passion pro ou anti, on peut légitimement se demander s’il est responsable d’engager précisément sa responsabilité de parent aficionado lorsque l’on amène son enfant assister à la corrida, représentation somme toute violente. Ou de l’inscrire, de surcroit contre sa volonté, à une école tauromachique où il apprendra à manier les banderilles et l’épée qu’il devra planter dans le coup d’un taurillon.

Elle est bête ma tête !

Le choix de son métier ne serait pas l’oeuvre du hasard !?

Mais pourquoi j’ai choisi d’accompagner des enfants en grande souffrance psychique sur le chemin d’une guérison hypothétique et espérée?

De longues années de thérapie et de recherche personnelle m’ont amenée à contacter en moi une petite fille en grande souffrance psychique …. comme Charlène, l’une de mes petites protégées, qui me renvoie chaque jour en miroir ma souffrance et mon humilité

Aider ces enfants, c’est aider la petite fille malade en moi ; Aider la petite fille malade en moi, c’est aider ces enfants.

 

Charlène est une petite fille intelligente qui a la capacité de verbaliser les voix et les phobies qui la hantent, mais cela ne suffit pas à la soulager. Dès qu’une peur disparaît, une autre apparaît, nouvelle ou récurrente, au travers de son discours et de son comportement.

Au prise avec ses délires incessants et persécuteurs, et une incohérence verbale ne permettant aucun échange lucide et constructif, Charlène incarne sa folie.

L’intervention de l’adulte pour stopper les débordements suscite des réactiions systématiques de paranoïa, de victimisation, de culpabilisation …

" Je vais le dire à tout le monde que t’es méchante avec moi !

  Je ne suis pas méchante avec toi, mais avec ce qui est méchant en toi et avec toi ! "

Ces paroles finissent par faire sens et par apaiser 

" Je sais c’est pas contre moi, mais contre la bête dans ma tête ! "

 

La poterie et la peinture sont des modes d »expression privilégiés pour cette enfant à l’imaginaire débordant, qui a aussi une compréhension fine du travail proposé.

Lors d’une séance de modelage, il est suggéré à Charlène de faire un pot, d’y mettre ses peurs en les nommant une par une, de refermer le pot, puis de détruire le pot avec ses peurs dedans …

Soulagée et contente, avec chaque fois un sentiment d’avoir " de l’air dans sa tête ", Charlène utilise cette stratégie libératrice dès qu’elle en ressent la nécessité jusqu’à  réussir, de manière ponctuelle mais signifiante, à prendre du recul vis à vis de ses peurs.

 

Pourtant chaque nouvelle expérience ou situation restent anxiogène pour cette courageuse petite fille, qui passe alors  de la fermeture boudeuse à la plainte pleurnicharde jusqu’à la menace …

Dans ces phases elle fait montre d’une opposition bornée et acharnée, d’une mauvaise foi éprouvant toute proposition d’aide telles qu’elle finit par épuiser les meilleurs soignants ; elle met à mal jusqu’à susciter renoncement, abandon ou rejet.

Il ne reste alors que le câlin silencieux …

Accueillir Charlène, sa folie, ne pas discuter, ne pas négocier, ne pas tenter de convaincre, ne pas discuter vainement avec la bête qui veut toujours avoir le dernier mot.

Imposer le silence par le silence, dans des bras ouverts et maternants.

Ces câlins infatigables et inconditionnels durent le temps que Charlène s’apaise …

Un profond soupir, un " ça va mieux ! " en marquent la fin.

Une porte s’est ainsi ouverte dans l’univers fermé de sa folie …

 

 

Moi, Nojoud, divorcée à l’âge de 10 ans.

Au milieu des rues poussiéreuses de Dares, à la périphérie de Sanaa, capitale du Yémen, se tient une fillette âgée de dix ans, Nojoud Ali. Drapée dans un voile noir, la gamine affiche un sourire angélique, ne laissant rien paraître de drame personnel qu'elle a vécu. Il faut dire que la vie n'a pas été très tendre avec elle : mariée dès son plus jeune âge à un homme de 30 ans, Faez Ali Thamer, abusée physiquement et sexuellement par son époux, elle est la première Yéménite à avoir obtenu le divorce.

Grâce à une volonté de fer exceptionnelle, elle est venue à bout d'un des fléaux les plus persistants de cette société patriarcale. On en oublierait presque que derrière ce désir de vaincre les lois archaïques tribales, se cache une enfant.

Continuer la lecture de « Moi, Nojoud, divorcée à l’âge de 10 ans. »

Enfance volée

Comme il est dur de voir la détresse d'un enfant dans ses yeux, de l'entendre dans sa voix, alors que l'enfance devrait être synonyme d'insouciance, de jeux, de bonheurs…

Même après 7 années d'exercice, jamais je ne pourrais me faire à de telles situations. Quand je rencontre un enfant et qu'il me raconte ses difficultés quotidiennes, une énorme envie de prendre cet enfant dans mes bras et de le réconforter me prend.  Comment peut-on refuser de donner de l'amour à un enfant ? Comment peut-on faire vivre des horreurs physiques et psychologiques à des enfants, alors que ceux-ci ne demandent qu'à donner et recevoir de l'amour ?

"Un enfant apprend par l'exemple". Comment pourra ce construire cet enfant qui vit au quotidien, brimades, coups, humiliations ?

Mon rôle est alors d'écouter cet enfant, de lui montrer que je le crois, qu'il peut avoir confiance, que je suis là pour l'aider, le soutenir quoiqu'il arrive.

La lourde machine administrative et judiciaire de protection de l'enfance doit alors se mettre en route, et ce n'est pas rien !!

Mais parfois, à à peine une dizaine d'années, ses enfants ont déjà un tel parcours, que l'on se demande quelle pourrait être la solution pour qu'ils aillent mieux. Cette solution existe t-elle ? 

Comment un enfant, retiré de sa maman tout petit et placé dans une famille d'accueil, séparé de ses frères et sœurs, de nouveau retiré de cette famille d'accueil quelques années plus tard pour aller dans la nouvelle famille de son père, voyant 1 we sur 2 sa maman qui n'est pas en capacité de l'accueillir, peut-il se construire sainement ?

Quel est le souhait de cet enfant: retourner vivre chez sa maman. Malheureusement cela n'est pas possible. Quelle va être la réponse de la justice ?? Un nouveau placement en famille, ou en foyer, une nouvelle séparation d'avec la fratrie….

La protection de l'enfance n'a malheureusement pas toutes les réponses, ni tous les moyens nécessaires. Mais cet enfant qui est mal, qui subit des violences, va "être punit" en guise de protection.

Il est alors primordial de bien expliquer à cet enfant tout ce qui se passe et va se passer, ne pas lui mentir, être disponible pour lui et surtout l'aider à ne pas culpabiliser.

Les enfants ressentent en général beaucoup de choses, et leur mentir serait une bien grande erreur.  Il ne pourra se construire sainement que s'il sait que l'adulte peut-être quelqu'un de confiance, d'honnête, et d'aimant.

http://www.allo119.gouv.fr/

J’ai moins de 14 ans et je fais vivre ma famille

c'est le 12 juin 2002 qu'eut lieu la premiere journée mondiale contre le travail des enfants mais qu'est ce qui a réellement changé depuis ?

On estime à environ 165 millions le nombre d'enfants qui agés de 4 à 14 ans travaillent ,petits boulots pour certains , heures infinies pour d'autres, travaux dangereux ou simplement épuisants par l'attention qu'ils demandent

Chaque année le sujet de l'étude est différent : traite des enfants , travail domestique,travail dans les mines,

L'an dernier c'était  au travail des enfants dans l'agriculture que l'on s'attaquait , gamin qui sème, récolte, pulvérise des pesticides au détriment de sa vie , qui garde des troupeaux de chèvres, de vaches ou de moutons.

Un petit peul (ethnie du nord mali principalement berger) répondait il y a quelques mois à la question: pourquoi veux tu aller à l'école ?

parce que je veux devenir fonctionnaire! je ne veux plus comme présentement,  quitter la ferme pour garder les bêtes et n'aller à l'école que lorsque il n'y a rien d'autre à faire.

 

Le but de cette journée cette année était de faire comprendre à travers le monde que la scolarité est un bénéfice pour le " plus tard "de ces nouvelles générations mais aussi pour les pays où ils demeurent  , la solution pour que des jeunes exclus socialement et economiquement sortent de la pauvreté et apportent eux mêmes un minimum d'education à leurs propres enfants

Car la scolarité ce n'est pas seulement apprendre à lire et à compter ,dans des continents comme l'afrique ou l'asie cela permet d'aborder l'hygiene , la santé ….il ya a quelques jours je ne sais plus dans quel pays d'afrique un jeune adolescent se suicidait en apprenant qu'il etait séropositif , le manque d'information l'a tué , comme ces adultes qui donnent à boire du lait de la chèvre qu'ils viennent de traire sans même se laver les mains ou nettoyer les trayons avec de l'eau claire 

Un proverbe touareg , qui d'ailleurs est aussi le titre d'un des albums du groupe touareg mondialement connu est "aman iman" l'eau c'est la vie

mais l'education aussi …. 

Les pays "pauvres " ont besoin de cette instruction pour que leurs jeunes accèdent aux études supérieures et deviennent plus tard les cadres dont leurs pays ont tant besoin. Les pays "pauvres" ont le droit de ne pas être dépendants des aides que le reste du monde accepte de leur allouer mais ils ne pourront se suffire à eux même que s'ils possèdent des "cerveaux"
Bien sûr il y en a déjà des avocats, ingénieurs,médecins ,mais si peu….

je ne crois pas me tromper en vous disant que je connais le seul architecte touareg qui travaille à Bamako ….des chefs de village , les maires, sont parfois illétrés comme la plupart d'ailleurs de leurs congénères.

Le travail des enfants ,même s'il apporte quelque argent nécessaire à une famille pour survivre ne peut être la solution ….

Quelques enfants concilient travail scolaire et travaux extérieurs mais l'absentéisme est alors important suivant les besoins de leurs parents, ils arrivent en retard à l'ecole après avoir mené les bêtes au  champ ou avoir effectué toute autre activité familiale ou ménagère .On ne considere pas cela comme du "travail des enfants" mais cela leur interdit des cursus scolaires ,ils ne pourront continuer l'ecole après la 7eme (entrer au college si vous préférez ) ils se retrouveront bien vite en echec scolaire et grossiront le nombre de ces enfants de la rue qui trainent leur ennui à travers les venelles de leurs villes. et n'oublions pas ce que nos anciens disaient "l'ennui est la mère de tous les vices"

Continuer la lecture de « J’ai moins de 14 ans et je fais vivre ma famille »