Les élus sont les meilleurs, les plus parfaits, les extraordinaires représentants dont nous rêvons, les sublimissimes héros de nos désirs les plus refoulés, des décisionnaires avisés, d’une culture à la fois philosophique et technologique époustouflantes, d’une bravoure sans faille, d’une probité exemplaire, d’une lucidité éclairée, d’un sens aigu du bien public, sachant éliminer les corrupteurs, les lobbies, les imprécateurs, ayant par dessus tout l’honneur chevillé au corps, la maitrise de soi, l’amabilité et tout de l’honnête homme du XXIème siècle
Je trouve stupéfiant que les élus s’auto-absolvent de leurs erreurs et fautes, qu’ils s’auto-congratulent et se félicitent de leurs actions si positives, qu’ils soient fiers du travail accompli, qu’il sachent mieux que quiconque gérer les affaires du pays par la grâce du mérite d’avoir été adoubés par une sorte de minorité de citoyens compte tenu d’une abstention grandissante et d’une opposition éparpillée, qu’ils considèrent être légitimes à défaut d’être qualifiés, qu’ils estiment avoir des capacité intellectuelles hors du commun et ce, sans grands diplômes ni expériences de la société civile, qu’ils considèrent travailler plus que quiconque en levant leur verre républicain pour cultiver le relationnel à défaut de leur jardin, qu’ils soient imbus de leur personne parce qu’ils le méritent bien, qu’ils ne souffrent en aucun cas une fois installés la critique de citoyens ordinaires par qui sans eux ils ne seraient rien, que leur modestie légendaire soit portée au pinacle, que leurs indemnités soient si réduite et leurs avantages amoindris par les inconvénients dus à la dévotion, pardon au dévouement à la cause qu’ils ont choisie contre vents et marée pour le bien de tous qui chacun le sait ne satisfait personne, mais ils tiennent bon et jurent que les citoyens doivent leur être reconnaissants des sacrifices qu’ils font pour le peuple qui ne leur en est non seulement pas reconnaissant mais qui plus est n’y comprend rien car eux seuls ont la science infuse.
Étiquette : élus
Qu’est-ce qu’un homme politique ?
C’est un quidam passionné, illuminé, stratège, corrupteur & corrompu, altruiste, cupide, munificent, sordide, prodigue, hypocrite, loyal, pervers, bon, généreux, félon, souffreteux, guéri, déficient, névrosé, normal, intelligent, nul, et tant d’autres épithètes tour à tour, bref un être humain mais voilà lorsqu’il est élu sa responsabilité devient énorme, gigantesque, il y va de la vie de ses concitoyens et son « droit à la faiblesse commune » doit disparaitre TOTALEMENT et ça, ce n’est malheureusement pas le cas.
Combien « d’affaires » découvertes parmi tant d’autres ignorées ? combien de scandales portés à la connaissance du public et combien étouffés ? combien d’erreurs commises dans la précipitation, par obéissance aux consignes du parti, de bonne foi, par opposition au camp adverse, par lassitude, en absence . . .
Et puis ce mal qui ronge, qui vous assaille sourdement, qui vous tord de douleur vous faisant oublier tous vos devoirs, votre honneur, votre vie en appelant la mort ?
Peut-être que lorsqu’on est élu on ne s’appartient plus, on se doit à la nation, adieu fanfreluches, Pantagruel et autres gentes dames, sans aller jusqu’à une ardeur monacale il sied à l’impétrant de se préparer aux sérieuses tâches qui vont lui incomber
Ce n’est pas comme ça que ça se passe ? curieux ! il semblerait que la part d’ombre l’emporte, les cris d’orfraies, les protestations fumeuses fument, mêmes les haussements d’épaule s’y mettent à croire que la chose publique n’intéresse personne ?
Beaucoup s’imaginent posséder leur libre arbitre et non-influençables conséquemment, que nenni ! nous sommes tous soumis à des degrés divers à l’air du temps qui obère nos jugements indépendamment de la chapelle à laquelle on appartient plus ou moins lâchement.
L’homo-politicus est entraîné lors de son intronisation dans un tourbillon de flatteries, d’invites, de réunions « obligatoires », de conseils « éclairés » (ou assombrissants ? ), d’attitudes mielleuses, de guet-apens, pièges en tous genres,
Il s’est, y a été préparé par ses « coach » : comédie, attitudes, phrases clefs jusqu’aux envolées lyriques et monologues prétentieux . . . gestes, visage composé, regard, bouche, mouvements de narines, habillement, accessoires, tout doit être contrôlé tout en paraissant naturel !
Enfin tout au long de sa course plus ou moins solitaire il peut changer, tomber dans des avanies, se laisser abuser, avoir des moments de fatigue, des instants de doute, des accidents dus à des causes extérieures indépendantes de sa volonté, des menaces y compris les pires, sans pouvoir compter sur qui que ce soit . . .
Quel est ce système « démocratique » qui autorise tant d’incertitudes, voire de compromissions ? Notre vote est sans garantie de bonne fin aucune et l’individu sus-nommé peut se goberger tant qu’il le veut pendant son mandat n’encourant éventuellement qu’une sanction à postériori quelques année plus tard, le temps d’effacer toutes traces de ses forfaits, protégé et même aidé par ses pairs.
La facilité de se parjurer, de mentir, n’a pas l’air d’être punissable de par la loi (sauf devant un tribunal) la jurisprudence « un million de Charlie » nous l’assurant.
D’aucuns se sont dit que tant qu’à faire ce peut, autant se soumettre (avec veulerie) au hasard pour désigner les représentants du peuple, ce faisant on tombe de Charybde en Scylla sans coup férir ! quelle perspicacité, quelle idée aventureuse que de désigner par le tirage au sort le pochtron du coin ?
Revenons aux élus, qui peut contrôler leurs dérives mieux que les citoyens eux-mêmes et pas n’importe quels électeurs . . . (suite, semaine prochaine)
LA POLY-MALADIE FRANÇAISE
Ce pays souffre d’affections multiprotéiformes engendrant des complications pouvant jusqu’à nécessiter des traitement "à des koates"* englobant saignées, ponctions diverses et (a)variées, piqures (pikouses?), tâtonnements, écoutes stéthoscopiques avec un minimum de semblant d’attention et enfin prescription médicamenteuses oh combien si parfaites que le malade risque d’y passer (pour ne pas dire pire) Vous avez compris il ne s’agit pas de médecine mais de POLITIQUE !
Nos politiques : mais à quoi ils servent ?
Il faut assainir la dette qui à chaque seconde s’amplifie ; baisser le chiffre impressionnant des chômeurs en n’omettant pas celles et ceux qui ne veulent surtout pas travailler … être payé à ne rien faire en se contentant du minimum, c’est pas si mal ! Surtout si on cumule les aides à deux ou à trois … Si çà existe … J’en connais !
Combler le TROU, le PRECIPICE de la fameuse et enviée Sécurité Sociale qui ne bénéficie pas et de moins en moins, hélas, qu’aux plus malades et aux plus démunis … Trop de "suce roues" en profitent ! Certains mêmes s’enrichissent grâce à la CMU …
Relever un pouvoir d’achat nécessaire à nos "petits" retraités que l’on oublie et qui de plus en plus nombreux et seuls, cherchent et trient les fruits jetés dans les caisses après le marché du coin, sur la place … C’est honteux !
Entretenir nos infrastructures, nos moyens de transports, redessiner une France que tant nous enviait et qui, aujourd’hui, attire toutes les misères du Monde à qui l’on ne peut plus rien offrir de décent ! C’est honteux !
Alors nos élus qui eux, se remplissent les poches et oublient de s’appliquer à eux mêmes les efforts qu’ils demandent à leurs concitoyens doivent donner l’exemple …
Divisons par deux tous ces élus Députés, Sénateurs, Conseillers en tout genre et Ministres ou Secrétaires d’Etat ( toujours les mêmes …) qui, eux, se préparent une belle retraite bien vite gagnée …
Eradiquons les malhonnêtes et les "cumulards" de la -chose- politique bien obsolète et osons l’inédit, la nouveauté, la jeunesse, celle qui encore a envie de se bouger !
Et espérons le renouveau, la justice et le bonheur de vivre … tout simplement.
Lettre ouverte aux Maires, Députés, Sénateurs et à tous les élus
Madame, Monsieur,
Comme vous le savez très certainement, le TAFTA ou Traité Transatlantique est en train de se mettre en place en Europe. Les négociations doivent se poursuivre jusqu’en 2015.
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VALENCIENNES : Une procession ancestrale : LE TOUR DU St CORDON,
Tous les deuxièmes dimanches de septembre, se déroule à Valenciennes un événement vieux de 1000 ans et plus….
Dans les rues du cœur de ville, puis sur toute la périphérie, des milliers de pèlerins venus de tout le diocèse, suivent en chantant et en priant, une statue de la Vierge Marie
Une procession dédiée à la Vierge, que l’on promène, toute d’or vêtue, sur les épaules d’une confrérie appelée les Royers.
Un peu d’Histoire…
En l’an 1008, la peste faisait rage dans la cité moyenâgeuse du Val des Cygnes. Les habitants terrorisés eurent recours à la Vierge Marie, pour éradiquer cette épidémie galopante.
Le dernier jour du mois d’août de l’an 1008, un moine ermite nommé Bartholin fut visité par la vierge, qui lui demanda de réunir tous les habitants, et de parcourir le pourtour de la ville, en formant un cordon avec leurs mains entrecroisées. Dès le lendemain la contagion cessa, et tous les malades furent guéris.
C’est depuis ce temps là qu’est née la procession annuelle appelée le Tour du Saint Cordon.
Depuis cette date, la ville et tous ses habitants, du simple citoyen, aux acteurs publics, y compris les non-croyants défilent, qu’il fasse beau comme aujourd’hui, ou qu’il pleuve comme bien souvent en ce début de septembre dans le Nord de la France
La coutume, (toujours d’actualité), veut, que chacun décore les portes et fenêtres de son habitation de bouquets de fleurs, et de guirlandes au couleurs bleu ciel, et blanc.
La tradition se perpétue chaque année depuis l’an 1008, et les 18 km parcourus par les participants, se terminera par une messe dans l’église qui porte le nom de Notre Dame du St Cordon.
À savoir que tout le monde peut prendre la procession en route, et la quitter avant d’avoir effectué les 18km qui ceinturent la ville.
Mais pourquoi donc l’agnostique que je suis devenue a attendu ce 8 septembre 2013 pour vous parler de cet événement annuel, que je regarde passer chaque année sans jamais y participer ?
Un phénomène que je n’avais jamais connu auparavant m’a marquée, quand, pendant plus d’une heure, j’ai observé ce défilé coloré composé d’une multitude d’hommes et de femmes, d’enfants, d’handicapés, de personnes âgées, qui passaient sous mes fenêtres.
En queue de cortège, j’ai vu pour la première fois, une centaine de pélerins d’origine africaine, suivis de près par un nombre incalculable de Roms , tout de bleu vêtus, accompagnés de tam-tams, de guitares, de violons, de tambourins, et autres instruments que je n’ai pas su identifier.
Tous chantaient dans leur langue maternelle, les chants liturgiques, sur un rythme « endiablé » !
Jamais encore, tant de personnes n’ont défilés avec autant de ferveur depuis que je suis devenue valenciennoise.
Serait-ce un signe : la peur de voir s’abattre sur notre Pays, des "maladies" plus insidieuses mais aussi meurtrières que la peste ?
À savoir : Le tour du Saint Cordon est l’un des seuls pèlerinages au monde à avoir atteint le millénaire et à toujours exister.
La vidéo vous en dira en plus, sur l’Histoire de cet événement
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Voler n’est pas voler, mais ce peut être de l’abus.
Carla BRUNI SARKOZY a fait un aller-retour Paris New-York sur un vol Air France sans bourse délier, pas même au niveau des taxes d’aéroport.
C’est un vol gratuit pour elle, mais ce n’est pas un vol, puisque les voyages gratuits sont des privilèges accordés à un nombre trop important de personnalités, et que la compagnie aérienne a pris à sa charge les taxes afférentes.
Ces privilèges accordés notamment à nos anciens dirigeants (bureaux, voitures, chauffeurs, gardes du corps, etc…) pouvaient se comprendre lorsque ces fonctions étaient quasi bénévoles, que les intéressés se retrouvaient sans grandes ressources à l’issue de leur mandat, et qu’ils avaient, de plus, une espérance de vie plus réduite que de nos jours.
Mais la situation a changé.
Nos anciens présidents de la République, premiers ministres et autres privilégiés sont de plus en plus nombreux, de plus en plus jeunes, et profitent largement de l’aura laissée par leurs mandats passés pour donner des conférences largement rétribuées, pour monnayer leur carnet d’adresses ou leur prestige supposé dans de grandes sociétés privées moyennant finance, et ces privilèges ne se justifient plus.
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Corse : 17 homicides à l’année
Avec l’assassinat du président de la chambre consulaire de commerce de Corse-du-Sud, on en est à combien d’homicides dans l’Île de Beauté, en gros, par année ? 16 ou 17 ? 103 ou 104 depuis 2007 (sans compter la centaine de tentatives) ? En cette fin d’année finissante, déjà 17, 18 ou 19 (17 selon Le Parisien qui a pompé une déjà vieille carte de Corse Matin) assassinats ou tentatives (neuf), et il semble qu’il n’y ait guère que la pointe nord du Cap Corse et la proximité du Cap Pertusano (en-dessous de Porto-Vecchio) à être épargnées cette année. Par rapport au nombre d’habitants, la Corse est la zone criminogène par excellence en Europe (hors, peut-être la région de Moscou), surtout si l’on ajoute les blessés (une demi-douzaine depuis janviers) par balles ou autres munitions. Valls et Taubira n’y pourront sans doute, pas davantage que leurs prédécesseurs, rien.
Italie : regroupements régionaux drastiques
Toutes les provinces italiennes comptant moins de 2 500 km² ou moins de 350 000 habitants sont amenées à disparaître. Pour le moment, celles de quinze régions à « statut ordinaire » ou proches de grandes villes métropolitaines, seront éliminées fin 2013 après une période d’adaptation voyant le nombre de leurs élus réduits à quatre (un président, trois conseillers). Il n’en subsistera plus que 51 au lieu de 86. Les provinces des cinq régions à statut spécial seront elles aussi regroupées ultérieurement.
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