Voler n’est pas voler, mais ce peut être de l’abus.

 

Carla BRUNI SARKOZY a fait un aller-retour Paris New-York sur un vol Air France sans bourse délier, pas même au niveau des taxes d’aéroport.

C’est un vol gratuit pour elle, mais ce n’est pas un vol, puisque les voyages gratuits sont des privilèges accordés à un nombre trop important de personnalités, et que la compagnie aérienne a pris à sa charge les taxes afférentes.

Ces privilèges accordés notamment à nos anciens dirigeants (bureaux, voitures, chauffeurs, gardes du corps, etc…) pouvaient se comprendre lorsque ces fonctions étaient quasi bénévoles, que les intéressés se retrouvaient sans grandes ressources à l’issue de leur mandat, et qu’ils avaient, de plus, une espérance de vie plus réduite que de nos jours.

Mais la situation a changé.

Nos anciens présidents de la République, premiers ministres et autres privilégiés sont de plus en plus nombreux, de plus en plus jeunes, et profitent largement de l’aura laissée par leurs mandats passés pour donner des conférences largement rétribuées, pour monnayer leur carnet d’adresses ou leur prestige supposé dans de grandes sociétés privées moyennant finance, et ces privilèges ne se justifient plus.

 

De la même façon, la situation politique ne justifie plus que, systématiquement, ces personnes mobilisent des gardes du corps qui se muent, au fil des ans, en assistants ou garde-malades.

La situation économique et les nombreux sacrifices demandés à tous nos concitoyens rendent ces privilèges incompréhensibles et même injustes.

 

Comme il serait logique de mettre fin à l’appartenance à vie au Conseil Constitutionnel des anciens présidents de la République qui, bientôt, pourraient être plus nombreux que les juges nommés par le président de la République et ceux des assemblées, il serait bien venu que François HOLLANDE mette fin à ces privilèges d’un autre temps pour lui-même, son premier ministre, les ministres, présidents des Assemblées et leurs successeurs, et que les actuels bénéficiaires demandent à ne plus en profiter.

On peut toujours rêver….

 

P.S. Lorsque Nicolas SARKOZY part aux Etats Unis ou ailleurs donner une conférence surpayée, voyage-t-il gratuitement ?

3 réflexions sur « Voler n’est pas voler, mais ce peut être de l’abus. »

  1. [b]Plutôt que de s’occuper de cette donzelle écervelée (et gaspilleusement dépensière), ne vaudrait-il pas mieux que nous nous occupions d’un problème aux conséquences financières sans commune mesure: le sureffectif de la fonction publique/assimilés et autres territoriaux qui participent bien plus efficacement au naufrage du navire ?
    Voir l’excellent commentaire de « Anonyme 4 juillet 2013 • 05:52″[/b]
    [url]http://lejournaldusiecle.com/2013/06/28/france-28-milliards-de-de-nouvelles-economies-a-faire-dans-les-2-ans/comment-page-1/#comment-9745[/url]

  2. un peu d’accord avec Zelectron, pour le coup! Ces « privilèges » ne sont qu’une infime partie de l’iceberg… Attaquons-nous à l’essentiel…

  3. Le problème, justement, c’est qu’elle n’est pas la seule….
    Ils seraient une petite légion, à ce qui se dit.
    La Cour des Comptes devrait se pencher sur le coût de ces privilèges.

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