Je vous ai déjà parlé de Mana Books, le nouveau label spécialisé dans les livres dédiés aux jeux vidéo. Après le comics Silent Hill et l’encyclopédie Final Fantasy, c’est Overwatch qui débarque la semaine prochaine. Il y avait donc matière à poser quelques questions, et les réponses ont été rapides. A lire tout de suite. Continuer la lecture de « Mana Books : L’éditeur répond aux questions »
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Soumettre son manuscrit à un éditeur
Cette fois, ça y est, c’est la bonne ! Vous avez écrit, relu, corrigé, re-relu, re-corrigé (si si, c’est trèèès important)… votre roman. Vous l’avez même soumis à des bêta-lecteurs. Voilà, vous êtes prêt(e) à soumettre votre manuscrit (entendez par-là tapuscrit) à un éditeur.
Quand vient cette étape, on a souvent envie de dire que le pire reste à venir. En effet, il n’est pas rare d’entendre que l’on aurait autant de chance de gagner au Loto que de voir son texte accepté par un grand éditeur.
C’est bien joli de vouloir être publié dans une grande maison. Encore faut-il ne pas mettre la charrue avant les boeufs. Et, surtout, armez-vous de patience. Certains répondent au bout de trois mois, voire six, tandis que d’autres peuvent mettre jusqu’à un an ! Alors, oui, l’attente risque d’être longue et un poil énervante, mais personne n’y peut rien.
Pour commencer, ne vous extasiez pas devant telle ou telle maison. Écumez un à un les sites de celles qui vous intéressent, vérifiez que votre bouquin entre bien dans la ligne éditoriale (il s’agit de ne pas envoyer de la poésie au Dilettante, par exemple), relevez les adresses, mail, etc.
Une fois votre recherche effectuée, pensez à rédiger une lettre qui vous présentera en quelques mots, ainsi que le résumé de votre bébé. Évitez les phrases larmoyantes, les clichés, les "vous verrez, vous ne regretterez pas votre choix, prenez-moi !", ou encore "mais si, mais si, il va se passer quelque chose à la page 100 et, encore, vous n’avez pas lu la fin !"
Primo, il est rare que le comité de lecture lise une oeuvre jusqu’au bout. Certaines maisons reçoivent près de deux-mille manuscrits par an. Certains sont des pavés, d’autres des navets finis. Certains n’ont aucun intérêt, d’autres présentent un potentiel intéressant mais, malheureusement, il est de plus en plus rare qu’un éditeur prenne ainsi un auteur sous son aile. Dommage.
Votre lettre est prête ? Il ne vous reste plus qu’à envoyer votre manuscrit à l’éditeur sélectionné. Attention, si quelques uns expédient leur roman à plusieurs éditeurs en même temps, tous ne vous conseilleraient pas d’agir de cette manière. Il est important de procéder par étape et de ne pas se précipiter. Ne cédez pas à la tentation de l’auteur vaniteux qui rêve que son histoire soit lue par le comité de la maison X ou Y.
Le monde de l’édition est rempli de requins.
Patientez… et, par pitié, évitez de relancer. Si votre manuscrit est refusé, faites-vous une raison. Relisez-le, corrigez les dernières coquilles, les dernières imperfections et… tentez votre chance avec un autre éditeur.
Surtout, ne baissez jamais les bras !
Bon, par contre, tout est relatif. Si le même récit est refusé six fois d’affilée, c’est que quelque chose cloche chez lui. Plutôt que d’essuyer les refus à la pelle et d’insister jusqu’à ce que trucmuche tout droit sorti de Trifouillis-les-oies ne l’accepte enfin (sans réelle garantie de succès ?),posez-vous de vraies questions.
Pourquoi tant de refus ? Qu’est-ce qui cloche dans votre écrit ? L’histoire est-elle seulement prenante ? Et les personnages, attachants ou dénués d’intérêt ? Et l’action, n’interviendrait-elle pas trop tard, auquel cas le comité de lecture ne se sera même pas aperçu de son existence ? Possible.
En attendant, et plutôt que de rester les bras croisés, à dire à qui veut bien l’entendre que les gros éditeurs sont tous des salauds, remettez-vous en question, ainsi que votre manuscrit.
De l’avant à l’après : les joies de la publication
De plus en plus de maisons d’édition naissent en France. Numériques, traditionnelles, compte d’auteur ou pas, que choisir et quels sont les pièges à éviter dans cette jungle de l’édition ?
Trois type de publication
Edition à compte d’auteur, celle à compte d’éditeur, auto-édition.
Pour publier à compte d’auteur, il vous faudra payer les frais d’impression. Le plus souvent, l’éditeur vous promet monts et merveilles en matière de promotion mais, comme Soeur Anne, vous ne voyez rien venir. Evidemment, si vous passez par la crème des maisons d’édition, tout se jouera de façon différente.
La publication à compte d’éditeur, elle, est gratuite. Vous ne payez rien et, la majeure partie du temps, vous avez droit à une remise auteur pour les exemplaires que vous vous procurez. Mais, là aussi, la promotion reste une faille, une lacune à combler. Il vous faudra impérativement y mettre votre grain de sel afin d’obtenir des résultats.
Pour finir, l’auto-édition passe par deux variantes. Elle existe telle que la pratiquent des sites comme Thebookedition, Unibook, ou encore Lulu.com. Ceux-ci vous offriront une visibilité sur leur vitrine et dans leur catalogue. Pour les autres, vous pouvez passer directement par un imprimeur. Dans le cas où vous choisiriez l’auto-édition, sachez d’avance jouer entre la casquette de l’auteur et celle du commercial.
Quelque que soit la manière dont vous souhaitez vous faire éditer, le bouche à oreille s’avère indispensable. Pour qu’un livre vive, il faut en parler, vous et les autres.
Numérique ou traditionnelle ?
"L’édition numérique est en plein essor, que faire ?"
Naturellement, vous pouvez opter pour le "tout numérique". Tablette, Ipad, Kindle, ces noms vous vendent du rêve et font le bonheur des marchands. Certains auteurs, même auto-édités, se paient le culot d’en rester au numérique et parviennent à se faire une bonne place dans le petit monde merveilleux du numérique. Il reste cependant préférable de jouer sur les deux tableaux, pour espérer toucher un plus grand nombre de lecteurs.
Presse enfantine sur le web
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Création d'un site Internet pour les enfants par Bayard, premier éditeur de la presse jeunesse, qui compte vingt-deux titres (Pomme d'api, Okapi, Images Doc, J'aime lire…): Bayardkids.com sera destiné à son million d'abonnés.
L'objectif de l'éditeur est de compter 200 000 abonnés via la Toile d'ici à 2011, contre les 90 000 aujourd'hui qui passent par le Web pour souscrire un abonnement.
Pourtant, la dernière étude Consojunior, réalisée auprès de 1 673 enfants de 8 à 12 ans, montre que pour 77 %, leur activité preférée est la lecture, alors qu'Internet arrive en 10ème position.
A partir du 15 septembre, tous les abonnés vont donc avoir accès au site Bayardkids.com, en deux versions, une pour les 2-6 ans, l'autre pour les 7-11 ans, avec une augmentation du prix des abonnements de 8 % à la rentrée (entre 2 et 5 euros), pour le journal et l'accès au site, qui n'est donc pas gratuit.
Il mes semble très positif de combiner les 2 formules: le livre ou magazine, qui permet à l'enfant de se divertir et d'apprendre tout en gardant le plaisir de tourner des pages, et l'accès à un site internet qui plonge l'enfant dans un monde auquel il sera confronté tot ou tard…
Le Real Madrid vend ses droits TV au prix fort !
Le Real Madrid vient de signer un contrat ahurissant. C’est un contrat historique pour un club sportif, le Real de Madrid a décidé de céder pour plus d’un milliard d’euros de droits télévisuels sur 7 ans (jusqu’en 2013). C’est l’un des actionnaires de Sexta (la 6ème chaîne espagnole), la société de production Mediapro, qui a fait le chèque. Ce contrat porte sur la diffusion des matches
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