Ce six décembre, nous fêtons la Saint-Nicolas, ce grand patron des écoliers accompagné de son âne et du Père Fouettard. Mais au fait, qui était ce Nicolas ?
"Ô grand Saint-Nicolas, patron des écoliers …", mais qui donc était ce fameux Nicolas que tous les enfants adorent et que l'on fête les 6 décembre de chaque année, dans l'Est et dans le Nord de la France ainsi qu'en Belgique, Allemagne, Grèce, Canada, Etats-Unis, Suisse, Luxembourg et Autriche ? Ce grand homme charismatique à la tunique rouge et à la longue barbe qui fait presque concurrence à l'adorable Père Noël, fêté dix-neuf jours plus tard.
À l'origine, Nicolas était un évêque de la ville de Myre en ancienne Turquie. Il serait né en l'an 270 et mort 75 ans plus tard, donc au IVe siècle, alors que la légende du Père Noël n'existait pas encore : pour cause, Saint-Nicolas est à l'origine de sa légende (revue par la célèbre marque Coca Cola). Ce dernier, mis en avant pour être le patron des enfants, est aussi celui des marins, des étudiants, des bouchers et des enseignants, entre autres.
La plus grand légend entourant ce Saint est notamment celle où ce dernier, accompagné de son âne et du Père Fouettard, dans la nuit du 5 au 6 décembre, récompense les enfants sages et obéissants en leur donnant des friandises ; tandis que le Père Fouettard, punissant, donne des coups de triques (bâtons) aux enfants méchants ! Une autre légende, moins connue, dit aussi que Saint-Nicolas a ressuscité trois enfants qu'un boucher avait découpé en morceaux pour les mettre au saloir pour en faire du petit salé.
En Alsace, à la fête de Saint-Nicolas, on fait de nombreuses pâtisseries : des Speculoos, des Kougelhopf, des biscuits à la cannelle, des bretzels, des sujets en pain d'épices, des petits gâteaux en forme de sapin, d'étoile, … Dans le Nord, les enfants reçoivent souvent une coquille, des bonbons, une orange. Bien qu'aujourd'hui, hélas, les cadeaux extravagants et coûteux ont pour la plupart pris la place de ces petits riens qui faisaient par ailleurs le bonheur des petits.