Handicap : un hiver en solitaire à Montréal

 

 

Pour tout le monde l’hiver est une saison difficile, souvent synonyme d’inconfort et de froid intense avec des températures avoisinant parfois les – 30 et où la neige occupe une vaste place dans notre quotidien. Pour les personnes handicapées, cette saison s’apparente à une absence d’autonomie, à l’isolement et parfois même à la dépression. En effet, ces incommodités sont le lot de nombreuses souffrances subies par cette partie de la population en période hivernale. Pour les personnes vivant avec des limitations fonctionnelles et les associations pour personnes handicapées la situation est préoccupante. Afin de pourvoir au bien-être de ces personnes, certaines associations luttent contre l’isolement des personnes handicapées à travers la mise en place d’activités. 

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Ce bourbier de condition humaine !

 Bien étrange cette maladie du passé qui s’obstine parfois à vouloir entacher une vie des couleurs pâles de la mélancolie en s’y immisçant par effraction à travers la moindre brèche qui lui est offerte. Voleuse du moment présent qu’avec subtilité elle sait geler, elle met en berne le moral de son otage l’acculant de fait à fixer le regard vers ces zones lointaines, ombrageuses, où bien qu’ensevelis, nombre de souvenirs déchus refusent désespérément de mourir. 

Vestiges indéboulonnables d’une période révolue, ils persistent à laisser diffuser en nous une même et intarissable palette de sourdes sensations tapissées de mots et de mots encore vivaces qui sporadiquement, d’assaut prennent le cerveau le mettant chaos. 

Alors un à un s’égrènent et se ré-égrènent indéfiniment ces mêmes petits bouts de vie inoxydables éparpillés pêle-mêle dans ce labyrinthe vertigineux du passé où en boucle sévit «le nœud de vipère» au milieu de tout cet inextricable imbroglio. 

Et quand la pesanteur de ce néant, couplée d’un dégoût de vie  se font trop envahissants, que l’instinct de conservation échoue face à la léthargie, à défaut de mettre le feu sur ces bribes d’histoire, sur la nostalgie, le recours à certaines psychothérapies apparaît comme étant l’ultime solution. 

L’administration des antidépresseurs fait partie de la panoplie des outils utilisés pour venir à bout de ces troubles car dit-on, la fameuse chimie du cerveau aurait une part de responsabilité non négligeable dans le déclenchement de tout ce remue-ménage psychologique. 

Le temps passant, je me rends compte de la vastitude du temps que l’on peut perdre au cours d’une vie à se morfondre sur des faits qui ne méritent malheureusement pas l’intérêt que nous leur portons pendant que l‘essentiel est voué au tout dernier plan pour ne pas dire sacrifié ! 

Ecouter les bruissements du monde jusqu’à la lie, à en oublier son pauvre nombril ! Il s’en passe des choses infiniment plus graves dans cette planète victime de maltraitance, aux habitants assoiffés de guerre et de sang, obstinément résolus à entretenir entre eux, vaille que vaille une rivalité devenue chronique. 

Des pays brûlent. Des populations, des enfants se meurent. Nombreux spoliés de leur vie, moisissent injustement dans des cachots dont ces Pussy Riot accusées d’incitation à la haine religieuse alors qu’elles ne faisaient qu’exprimer leur colère avec les moyens du bord. 

Quant aux aberrations qui peuvent fournir une explication partielle à l‘état piteux du monde, elles sont quotidiennement légion et la dernière en date s’illustre par l’engouement que suscite le blabla autour de la "secret story" entre le Thomas et la Miss par opposition à l’indifférence réservée aux problèmes de nature bien plus importante. 

Sans oublier celle qui a frappé Lance Armstrong, ce battant d’une belle exemplarité  qui n’a eu de cesse sa vie durant, de pédaler en solitaire à travers monts et montagnes pour en définitive se voir dépossédé de ses anciens prix par des juges se voulant tardivement, soucieux de l’irréprochabilité dans le  domaine  du sport, lequel baigne au milieu d‘une débauche quasi-générale ! Et j’en passe et des meilleures ! 

Bien loin d’être un fleuve tranquille, la vie se plaît à nous exposer à des situations pour le moins éprouvantes mais en y regardant de plus près, tous ces multiples signes ne seraient là que pour nous empêcher de nous rouiller, pour nous grandir tout en développant notre capacité à nous dépêtrer de notre bourbier de condition humaine. Sortir son épingle du jeu s’acquiert avec une dose de persévérance au bout de laquelle le moment présent cessera de glisser bêtement d’entre les doigts ! 

(texte écrit pour une personne qui m’est chère).

« La Ballade de l’impossible », l’émotion signée Murakami !

 Il est des romans qui laissent songeurs longtemps encore après leur lecture. C’est le cas de La Ballade de l’impossible, oeuvre intense et envoûtante de Murakami.

Une promenade érotique. Celle de Watanabe, jeune étudiant, à la fin des années soixante, qui erre tout au long de sa jeunesse. Son meilleur ami se suicide alors qu’il n’a que dix-sept ans. Le monde semble alors s’arrêter à cet âge. Le meilleur ami laisse derrière lui la jolie Naoko, dont s’éprend peu à peu le héros.

Norwegian Wood, ce morceau des Beatles, réveille la mémoire de Watanabe alors qu’il se trouve dans un avion.

L’histoire est simple. Watanabe et Naoko sont séparés par la vie, puis par la mort de l’ami. Et puis, le destin veut qu’ils se retrouvent.

Le texte s’écrit au rythme des chagrins. Certes, de petits bonheurs prospèrent, mais tout, ici, n’est qu’affaire de sentiments douloureux. Le chant de cette ballade impossible retentit comme un long cri.

Peut-être avec une légère faiblesse dans le dialogue, Murakami signe ici néanmoins un texte franc et névrotique. Il relate les faits à la première personne, c’est Watanabe qui parle.

Ce livre se tisse au gré de rencontres, de ballades, de constats.

Dès l’ouverture, dès que le héros parle de Naoko, la mort se met à rôder.

De mélancolie en dépression, Murakami décrit les pensées de Watanabe, ses doutes, ses souvenirs. Le personnage évolue, s’interroge et se laisse aller à des pulsions sexuelles à droite à gauche.

L’écriture de Murakami se veut farouche et maladive. Son ouvrage, d’une beauté saisissante, ne laisse pas indifférent. La souffrance y est décrite avec exactitude, au fil des disparitions, au fil des morts.

Dans ce livre, la vie ne s’arrêtera jamais qu’à dix-sept ans.

Le sport peut soigner la plupart des petites déprimes: pensez y!

Durant la période hivernale, nous sommes beaucoup à voir la vie en noir, à ressasser les mauvaises périodes de notre vie, à retenir uniquement ce qui ne va pas dans notre vie, bref à déprimer, tout simplement. Les petites dépressions de ce type sont courantes et beaucoup trop de gens ont trop vite tendance à courir chez leurs médecins qui leur prescrivent également des antidépresseurs. Les antidépresseurs sont prescrits à une quantité incroyable et la plupart du temps (pas tout le temps bien sûr), mais souvent je dirais, les problèmes peuvent être résolus d’une autre manière.

En effet, je préconise de ne pas arrêter le sport durant l’hiver, et ce, pour beaucoup de raisons. D’une part, pour éviter la déprime de l’été.. Je m’explique: l’hiver, on sort moins, on fait moins de sport, on s’empiffre davantage. Et quand vient l’été, eh bien on ne rentre plus dans son maillot! Ce commentaire est valable autant pour les femmes que pour les hommes, même si c’est peut être moins flagrant pour vous messieurs! Pour éviter cela, rien de tel que de faire attention à soi et à son corps, et sans que cela ne devienne une obsession, car il faut aussi se faire plaisir, garder la ligne et s’assurer un moral d’acier quand l’été arrive.

D’autre part, le sport, eh bien, ça fatigue! Logique, me direz vous!. Oui, mais tout cela va ensemble. Si on est fatigué, de ce que l’on appelle la "bonne fatigue", eh bien on dort mieux la nuit, on a moins le temps pour penser à ce qui ne va pas dans notre vie, et donc on déprime moins. Certains d’entre vous trouveront peut être ceci un peu simpliste, mais je pense sincèrement que le sport ne fait pas du bien qu’au physique. L’organisme tout entier, le mental en lui même change véritablement lorsque l’on s’astreint à pratiquer une activité physique régulière.

Pour ceux qui n’aiment pas du tout le sport, il suffit d’aller se promener un peu, de passer quelques heures à se vider la tête au grand air pour se sentir mieux ensuite. C’est aussi une forme d’activité physique. Le sport, c’est la santé, physique et mentale, ne l’oubliez pas!

 

Combattre les préjugés

De nos jours, les maladies mentales sont beaucoup mieux comprises par la société qu’auparavant. En effet, autrefois, on pouvait aller jusqu’à tuer quelqu’un parce qu’il était diagnostiqué ‘’fou’’. Maintenant, les préjugés disparaissent peu à peu, mais toutefois, certains ont encore des opinions plutôt mal placées sur le sujet, ne comprenant pas ces maladies mentales.

 

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Le Scandale des antidépresseurs

80 milliards de dollars par ans, c’est ce que rapporte le commerce des antidépresseurs. Le danger de ces pseudos-médicaments a été occulté pour des histoires de profits scandaleux, selon un fonctionnement bien rodé depuis 1969.

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Après les antidépresseurs, la France remporte la médaille d’or de la déprime!

Vous pensiez que tout allait déjà mal entre la crise des subprimes et la nationalisation à la truelle des banques américaines et européennes? Et bien, désolé, les nouvelles ne vont pas être meilleures : dans un rapport épidémiologique, l'Institut de veille sanitaire publie le niveau de déprime des Français. Autant dire que les résultats ne sont guères encourageants puisque près de 5,5 millions de personnes souffrent de déprime!

Les médecins previennent cependant que ces chiffres doivent être pris avec précaution: dépression et simple vague à l'âme ne sont pas synonymes. Deux conditions cumulatives créent l'épisode  dépressif majeur (terme médical):d'une part, la constatation d'une période de quinze jours de tristesse ou perte d'intérêt et d'autre part, l'existence d'un symptôme secondaire, tel que la perte de poids, la fatigue, manque d'engouement.

Sommes-nous donc tous des Baudelaire en puissance?

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Alerte Rouge : Le « Binge Drinking », chez Nos Jeunes!!!

 La rentrée Universitaire, c’est pour bientôt ! 

Le bizutage, même s’il est interdit par la Loi, reste une tradition, chez les étudiants !

 

Le  « Binge Drinking », ou « Chaos Ethylique », depuis l’interdiction de la cigarette dans les lieux publics,  prend une ampleur considérable,  et devient  un phénomène de Mode ! 

 

Triste constatation :

Plus de 80 millions d'Européens de plus de 15 ans, reconnaissent avoir recours au « Binge Drinking »!

Sous cet  Anglicisme, se cache  un phénomène  Dangereux : « La Beuverie Express » !!  

 

Cette consommation excessive d'alcool,(5 verres pris en un temps chronométré), lors d'une soirée ou d'un week-end a pour but : l'état d'ivresse, chez des jeunes qui ne boivent pas de façon ponctuelle!

On constate cette dérive alcoolique dès l'âge de 12-13 ans, pour s'intensifier après le baccalauréat!

Plusieurs facteurs de risque ont été identifiés :

 

L’Age : on constate que cette dérive se situe entre l'adolescence, et l'âge adulte

Le Sexe : les hommes sont plus touchés en général, sauf en Grande-Bretagne, et au Danemark.

Il n'existe pas de lien significatif, entre le statut Socio-économique, ou le niveau d'Etudes et le comportement par rapport à l'alcool.

Pourtant il est admis que le passage à l'Université le favoriserait.

 

Le comble : certains parents toléreraient, les ivresses de leurs enfants, en y voyant même un signe de virilité!

Leur permissivité est toujours néfaste.

Des Parents alcooliques, ou défaillants dans le domaine éducatif, voire même l'absence de lien familial, constitue un facteur de risques supplémentaires.

 

On constate également que la consommation est plus importante dans les pays du Nord de l'Europe, dans lesquels l'alcool est « culturellement », et « historiquement » très présent.

 

La dépression, ou l'anxiété, n'explique pas ce « trouble ».

Il est indispensable de différencier, les jeunes alcooliques pouvant avoir des « comorbidités » (envie de se suicider) psychiatriques.

 

Modalités de consommation : Ces « bitures express » ont surtout lieu le week-end, lors de journées spéciales, (fêtes, anniversaires), entre amis.

Les boissons les plus consommées sont les alcools forts, seuls, ou parfois mélangés entre eux!

L'adolescent exécute une procédure d'absorption très codifiée, parfois sous la houlette d'un « maître de cérémonie »

Par exemple : deux personnes se tiennent le bras pendant l'absorption très rapide du verre!

Ou encore, le jeune utilise la paume de sa main, pour mélanger les alcools entre eux en frappant le verre contre un support

Ces consommations sans limites se réalisent dans un contexte festif, en présence des copains qui valorisent ces comportements.

L'appartenance à un groupe est forte, l'usage solitaire est en revanche très peu répandu.

Ces boissons dont la teneur en alcool est de 5 à 6%, sont sucrées au goût, joliment colorées, agréables à boire, et remporte un succès considérable.

Ces alcopops, premix, comme on les appelle  sont de plus en plus consommés!

 

Ce n'est pas tout : 

 

Ces beuveries organisées sont souvent accompagnées par des « Co-addictions »

Le Tabac, est le plus fréquent, particulièrement chez les hommes

Le Cannabis, est de loin la substance illicite la plus utilisée, lors de ces soirées.

Ses effets sont contraires à ceux de l'alcool (euphorie, exaltation).

Le joint peut-être fumé à l'écart de la soirée, à l'abri du regard des autres, et conduire parfois à un isolement du fumeur!

La Cocaïne (sniffée, plus rarement fumée), seconde drogue illicite, concerne une minorité, grandissant de plus en plus!!

Les adeptes : du binge drinking, ne deviennent pas forcément tous alcooliques.

Entrés dans le monde du travail, ils fondent une famille, cessent ce type de consommation, et deviennent des adultes responsables.

La dépendance reste très rare, mais cette utilisation nocive, et abusive doit être prise en compte

 

Quelle approche thérapeutique pour ces adolescents en manque de reconnaissance, et de confiance en soi :

 

La prise en charge thérapeutique est réalisée en ambulatoire, souvent avec le médecin de famille.

Elle évalue la consommation l'adolescent, tout en l'informant des risques encourus.

L'association des parents à la prise en charge peut être proposée.

Les mesures législatives, comme l'interdiction de la vente d'alcool aux mineurs, et le parrainage, par des producteurs de boissons alcooliques des soirées étudiantes doivent être respectées.

La répression grandissante, concernant la conduite en état d'ivresse, et l'augmentation des taxes des boissons alcoolisées sont des pistes privilégiées.

Tout cet arsenal n’a de sens que si l'on développe, l'éducation à la santé, avec de nombreux messages de préventions auprès des jeunes.

L'impact de la publicité chez les jeunes, est tel, qu'elle doit être interdite par une application stricte de la loi Evin.

 

Pour terminer, ce texte « rigide et sérieux », voici quelques exemples des effets du binge drinking : 

 

Ni cirrhose, ni hépatite alcoolique, ni neuropathie, ni pancréatite.  (Ces beuveries restent occasionnelles)

Par  contre : de nombreux vertiges, ou malaises, avec chutes et traumatismes crâniens sont la conséquence de ces abus!

Il existe également un retentissement scolaire non négligeable, tel que l'absentéisme, et la baisse des résultats scolaires.

De l'agressivité, de la violence, avec des comportements de délinquance, et conduites à risque : agressions sexuelles, rapports, non protégés, conduite automobile, ou de deux roues, en état d'ivresse!! 

 

Parents Responsables : Soyez attentifs, vos enfants seront les adultes de demain, ne négligez pas ce phénomène « de mode » s'il se répète, et que votre adolescent y prend goût!!! 

 

Pour en discuter : Parents, Etudiants, Professionnels de Santé, les commentaires sont « Pour VOUS » 

Pour en savoir plus, quelques adresses internet intéressantes, mais non exhaustives : 

 

Ministère de la santé, et de la solidarité : la prise en charge, et la prévention des addictions. Plan 2007-2011http://www.sante.gouv.fr/htm/actu/plan_addictions_2007_2011/  

CERTA, hôpital universitaire, Paul-Brousse, 94800 Villejuif.

[email protected]

 

 

Vidéo, à voir absolument : pas très réjouissante, mais, c’est à cela que doivent s’attendre les jeunes, qui s’adonnent au « Binge Drinking » : Attention Danger !!!!!!

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La dépression, le mal du siècle !

A en croire Doctissimo, site de référence du domaine de la Santé, 8% des français seraient victimes de la dépression. Un chiffre ahurissant. Quasiment 1 français sur 10 souffre de ce mal insidieux et pernicieux. Les symptômes sont multiples et vont de la perte d'appétit à l'envie de suicide, en passant par l'insomnie, ou au contraire une perpétuelle envie de dormir. La faute à qui ? La dépression a souvent des causes profondes, mais le style de vie actuel n'est pas pour améliorer l'état des malades…

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