Demain, la cyberguerre

Des bruits de bottes se font entendre dans de lointaines contrées de l’est où notre ennemi héréditaire (c’est en tout cas ainsi que notre classe dirigeante souhaite que nous le voyons), avance ses pions, les pions étant sous forme de chars et de soldats armés. Le spectre de la guerre froide et de l’ennemi soviétique (qui n’est soviétique que dans l’imagination délirante de ceux qui appellent soviétique tout régime qui ne leur plaît pas) renaît. Ce qui est certain, c’est que, loin d’être devenue une nation vassale des états occidentaux comme le rêvaient les Reagan, Bush et Tatcher à la chute du mur, la Russie est devenue un état capitaliste qui défend des intérêts qui lui sont propres et non systématiquement ceux des multinationales occidentales, ce qui n’est évidement pas du goût de notre très chère classe dirigeante, d’où les problèmes actuels.
On s’insurge contre l’agression d’un état indépendant comme si l’occident ne passait pas son temps à agresser des états indépendants (Iraq, Mali, Lybie, Syrie…).
Toujours est-il que, du fait d’intérêts divergents entre l’est et l’ouest, une nouvelle guerre froide s’est déclarée, et il y a forte à parier qu’elle se mènera avec des moyens modernes. La guerre froide débouchera-t-elle sur une guerre tout court ? Il faut espérer que non, le risque nucléaire devrait en dissuader les états. Il faut pour le moment anticiper une guerre numérique, une guerre virtuelle, une guerre sur internet, c’est l’objet de cet article.
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