Et si demain, le Bangladesh n’existait plus !

 

De nombreux experts nous présentent aujourd’hui le Bangladesh comme un pays menacé de disparaître face au réchauffement climatique, allant même jusqu’à parler d’une future atlantide.

En effet, ce petit pays (environ ¼ de la France) du sud-est asiatique possédant la plus forte densité du monde avec plus de 1000 hab./ km², n’est pas épargné par les éléments : inondations, cyclones, tempêtes, crues, sécheresses qui se multiplie ces dernières années.

 

Parcourue par des centaines de rivières et trois grands fleuves (Gange, Meghna et Brahmapoutre), ceux-ci impactés par la fonte des sommets himalayens provoque l’érosion rapide du territoire. Erosion pouvant aller jusqu'à un mètre par jour, provoquant des déplacements de population que certain n’hésite pas à appeler des réfugier climatiques.

Plus de mille personnes se réfugient chaque jour aux portes de la capitale Dhaka pour finir dans des bidonvilles aux conditions sanitaires déplorables.

Pour les autres, il s’en suit un combat sans fin contre l’avancée des eaux, par le déplacement de leurs cabanes et la construction de digues.

S’ajoutant à cela les grandes marées remontes les fleuves de plus en plus loin dans les terres, accentuant l’érosion et provoquant dans ce pays très plat, la salinisation des terres et des nappes phréatiques rendant les terres peu fertiles et l’eau impropre à la consommation, obligeant encore les population à se déplacer.

D’après certaines études le Bangladesh pourrait perdre 17% de son territoire d’ici 2050, et d’autres son encore plus alarmiste prévoyant la totalité du pays sous les eaux à la fin du siècle.

Que vont devenir les habitants du Bangladesh, ces 147 millions de personnes forcées à la migration, en sachant que leurs voisins directs l’Inde et le Pakistan n’ont nullement l’intention de les accueillir ?..

 

Mais attention, un récent rapport de scientifiques du centre pour l’environnement et des services d’information géographiques (CEGIS) de Dhaka, affirme après plusieurs années d’étude d’images satellite, que la surfaces du Bangladesh ne diminue pas mais au contraire augmente chaque année due à plus d’un milliard de tonnes de sédiments transportés par les fleuves et qui se dépose sur la cote sud du pays pour former un nouveau territoire.

Que penser de tout cela… qui croire…est-ce une désinformation médiatique alarmiste pour nous sensibiliser sur le réchauffement climatique ou des expertises faites sans avoir toutes les données ???

 

Une seule chose est sure, c’est que de nombreux Bengalis seront encore obligés de déplacer leurs maisons et de construire des digues pendant encore de nombreuses années…