Le surendettement… Mal du siècle !

                      Le surendettement est un fléau, une descente aux enfers pour une grande partie de la population. On recense en effet plus de 800.000 personnes en situation de surendettement. Pourtant sur l’ensemble des dossiers traités, seulement 200.000 environ, feraient l’objet d’une régularisation, avec mise en place d’un plan de remboursement des dettes.

Il est d’une simplicité enfantine de contracter un prêt de type revolving, auprès de certains organismes peu scrupuleux, qui font fi de lois pourtant votées leur interdisant certaines pratiques. La loi Lagarde entre autre, prévoyait que lors d’une demande de crédit, l’emprunteur devait avoir en main, avec les documents à signer, un bon de rétractation. Ce n’est hélas pratiquement jamais le cas !

Il faut savoir qu’un couple gagnant 3000€ par mois, peut sans qu’on lui pose trop de questions, emprunter des dizaines de milliers d’euros.

En ces périodes électorales, nos politiques ne parlent pourtant pas de ce problème qui touche autant de français dans leurs programmes respectif, à croire que de laisser le peuple dans un sentiment de dépendance financière les arrangerait.

Afin d’éviter de basculer dans les abîmes sans fond du surendettement, il convient de se poser quelques questions, et de procéder à des changements, parfois très facilement de son train de vie quotidien.

Conseils pratiques :

Tenter de réduire les dépenses du quotidien au maximum, en essayant de ne conserver que le strict minimum.

Déterminer quels sont les achats indispensables, et à l’inverse ceux superflus, essayer de faire le jeu des promotions, privilégier les magasins Discount

Essayer de trouver des moyens d’arrondir ses fins de mois, heures supplémentaires, fréquentation de sites où l’on peut obtenir des gains, (panels de consommateurs, lecture d’email, sondages rémunérés, rédaction d’articles)

Faire un inventaire des objets que l’on possède, dont on ne se sert plus, et susceptibles donc d’être vendus, lors de vide-greniers, ou sur des sites spécialisés.

Se rendre auprès des travailleurs sociaux, très compétents pour vous aider à percevoir au mieux des prestations dont on ignore parfois l’existence, ou encore vous diriger vers des organismes d’aides diverses.

Tenter de renégocier directement avec les créanciers ses crédits, en augmentant par exemple la durée des crédits et donc réduire le montant des mensualités.

Préférer dans le cas de difficultés passagères, l’aide financière d’un ami, de son employeur, ou famille, plutôt qu’un nouveau crédit, qui viendrait aggraver la situation.