« Vacances en Corse » a sa page Facebook

On dit que la Corse est une montagne dans la mer, mais il faut la visiter afin d’en apprécier son authenticité.

Terre de bergers, la Corse a toujours fabriqué des produits (charcuterie, fromages, vins, …) d’une grande diversité en fonction des différentes régions de production, donnant en cela un reflet de la diversité des territoires de l’île et de son savoir-faire.  Les amoureux et passionnés de l’île de beauté alimentent quotidiennement leur page Facebook « Vacances en Corse ».

Chaque jour la communauté s’agrandit et enrichit le contenu de ce réseau social en venant y déposer son vécus ou ses souvenirs de vacances passés en Corse (photos, albums, vidéos, liens intéressants, actualités Corse, bonnes adresses) ainsi que les commentaires qui s’y réfèrent.

La communauté regroupe à ce jour quasiment 8000 fans. Parmi ces Fans, il y a ceux qui n’y sont jamais allés et qui ont prévu un voyage prochainement, il y a les Corses expatriés dans d’autres régions à qui ce contenu leur rappelle leur île et leur famille, et puis ceux qui n’ont pas encore prévu d’y aller et qui rêvent de cette destination paradisiaque.

Cette page, née il y a deux mois connaît un grand succès !

Malgré la morosité ambiante (crise économique, énergétique, politique, récession, chômage, …), à l’heure ou le repli sur soi prédomine à l’action collective et participative, nous devons garder le sourire, l’envie et une part de rêve en communiquant et partageant nos différentes expériences de vie. Cela ne pourra que redonner du boum au cœur et dégager en nous, une énergie positive !

Alors rejoignez Vacances en Corse pour rêver !

Le Tour de France et ses surprises !

Les cyclistes prêts pour le centième Tour de France enfourcheront leur vélo demain samedi à Porto-Vecchio. Réputés pour leurs mœurs sujettes à caution, des contrôleurs tous azimuts seront jetés à leurs trousses ;  la validité des vélos n‘échappera pas au rituel : des scanners seront en service à l’arrivée de chaque étape pour  radiographier l’intérieur des cadres ; plus la course à ladite transparence tant galvaudée s’intensifie, plus les alternatives se sophistiquent et donnent du fil à retordre aux inspecteurs. 

Après les amphétamines, la cocaïne, censés au départ gérer les douleurs inhérentes aux efforts, l’arsenal s’est élargi en ciblant l’amélioration des performances. Monnaie courante dans les sports de haut niveau, la pratique de plus en plus prohibée avec le temps, ne défraye la chronique que lorsqu‘elle touche au cyclisme, lequel détient la palme en terme de difficulté : course surhumaine de 3404 km en vingt et une étapes au cours de laquelle les candidats flirtent constamment avec le danger ; efforts extrêmes et prolongés sont nécessaires pour affronter les cols à monter et les autres à descendre, les  plaines, les parcours accidentés, les étapes contre la montre en individuel et par équipes. 

Avec le perfectionnement des techniques de dépistage, le déclassement rétroactif des vainqueurs est de plus en plus en vogue. Aujourd’hui Laurent Jalabert est pris dans l’œil du cyclone : à force de farfouiller scrupuleusement dans des échantillons d’urine datant de 1998, époque révolue, le verdict qui tue est tombé : le sportif a bel et bien été confondu par les résultats de ses tests urinaires qui révèlent un dopage par l‘EPO ! 

L’intéressé avoue pourtant n’avoir jamais consulté un médecin dans le but illicite d‘améliorer ses performances ; passionné de cyclisme, il reconnaît toutefois avoir eu la naïveté de faire confiance aux médecins chargés d’encadrer  l’équipe. Encore « un dopé à l’insu de son plein gré » ! D’après Millar, le sportif britannique ardent défenseur de la lutte antidopage : « Laurent Jalabert n’est pas stupide. C’est quelqu’un d’intelligent. Il se retrouve dans une situation difficile, comme quelqu’un qui a peur ». Du coup Jalabert a annoncé qu’il renonçait à ses activités de consultant lors de cette Grande Boucle. 

Les intérêts financiers qui sont en jeu dans le sport comme ailleurs d’ailleurs, ont fini par institutionnaliser le dopage sous toutes ses formes dans une omerta devenue quasiment indétectable par certains  joueurs candides. Le contrôle anti-dopage  et son coup de pied dans la fourmilière pour rappeler à l’ordre organisateurs, sponsors, praticiens et sportifs est vital dans l’espoir d’assainir les coutumes sportives. Mais quel est l’intérêt de nous exhumer des vieilleries susceptibles de déclencher à force un effet domino ? 

Le jour où les Cahuzac, les DSK, les organisateurs de Bunga Bunga se feront plus rares, sans doute que le sport en prendra exemple. Le jour où il y aura plus de parents responsables et moins de maîtresses du genre de celle qui impose à son élève agité de se fourrer des capuchons de stylo dans le nez, le monde sera moins malade. Il arrêtera de tourner à l’envers ; alors peut-être que la propension à verser dans l’éthique se rallumera-t-elle dans le cœur de la cohorte sportive. 

Reste à savoir si un Tour de France qui impose une endurance extrême est jouable sans dopage, sans augmentation du volume d’oxygène dans le sang. Pour Lance Armstrong la réponse est négative. Dans ce cas, il ne restera plus qu’à nous laisser croire au Père Noël ; un Tour de France vaut bien un Fortifiant ! Sinon il faudra repenser le concept du Tour pour ne pas laisser passer à la trappe ce joli sport qui tous les ans fleurit les fabuleuses routes de France. 

Grèce et Corse, quelques similitudes

La Grèce est très différente de la Corse… La preuve, second pays de l’Otan, après les États-Unis, en termes d’investissements dans la Défense, elle vient de préserver cette en se refusant à couper dans le budget de ses forces armées. Pour le reste, la récente tribune libre du journaliste grec Kosatas Vaxevanis dans le New York Times dresse un portrait de ce pays dans lequel ceux qui critiquent le système oligarchique corse se retrouvent tout à fait.

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Corse : 17 homicides à l’année

Avec l’assassinat du président de la chambre consulaire de commerce de Corse-du-Sud, on en est à combien d’homicides dans l’Île de Beauté, en gros, par année ? 16 ou 17 ? 103 ou 104 depuis 2007 (sans compter la centaine de tentatives) ? En cette fin d’année finissante, déjà 17, 18 ou 19 (17 selon Le Parisien qui a pompé une déjà vieille carte de Corse Matin) assassinats ou tentatives (neuf), et il semble qu’il n’y ait guère que la pointe nord du Cap Corse et la proximité du Cap Pertusano (en-dessous de Porto-Vecchio) à être épargnées cette année. Par rapport au nombre d’habitants, la Corse est la zone criminogène par excellence en Europe (hors, peut-être la région de Moscou), surtout si l’on ajoute les blessés (une demi-douzaine depuis janviers) par balles ou autres munitions. Valls et Taubira n’y pourront sans doute, pas davantage que leurs prédécesseurs, rien.

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Tour de France : Parcours 100 % Français pour la 100e édition.

 

C’est la semaine dernière que les organisateurs  ont révélé le parcours du prochain Tour de France qui fêtera en 2013, ses 100 ans. Pour cette occasion, pas de départ  à l’étranger comme cela s’est fait à plusieurs reprises les années passées, mais un départ inédit en Corse pour célébrer ce centenaire.

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Eurozone : vers la débandade ?

Non, ce ne sera pas mon nième billet sur l’imminence redoutée du démantèlement de l’euro et les risques de troubles pouvant conduire rapidement à des heurts frontaux. Toutefois, alors que le Foreign Office tente de prévoir le rapatriement d’urgence de centaines de milliers de Britanniques établis en Espagne, que Jürgen Stark claque la porte de la Banque centrale européenne (un signe que l’émission d’obligations européennes se prépare ?), l’urgence et l’incertitude créent les conditions d’une panique. Mais, plus loin dans la décennie, l’Europe de demain ressemblera-t-elle à celle d’un nouvel « empire romain » ou au Moyen-âge ? La question est posée…

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Corse : la Grèce de la France ?

Il est beaucoup plus aisé à Claude Guéant de parler de Dominique Strauss-Kahn ou de déplorer les méfaits de jeunes voyous marseillais que de traiter d’une situation qui perdure depuis l’élection de Nicolas Sarkozy : la grande criminalité en Corse. Or, si l’Italie est « condamnée » à l’austérité, c’est aussi en raison de l’interdépendance de ses économies « noire » et « grise », et il en est de même en Grèce. Pour la France, en serait-il ainsi ? Avec un « phénomène corse » qui perdure et surtout, semble-t-il, s’amplifie ?

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