Corpus christi, la suite

Tandis que la redoute retire son bijou, répertorié sous le nom corpus christi de ses catalogues, suite aux plaintes de ses lecteurs qui s'étaient manifestés par des courriels ainsi que par courrier, la société corpus christi s'exprime, pour bien signifier qu'en aucun cas il ne s'agissait pour elle de créer des bijoux blasphématoires.

Le bijou représentait un squelette nanti d'une couronne, et son nom pouvait faire croire que le squelette représentait le christ, n'ayant donc pas ressuscité. Outre les courriers et courriels, des dizaines de clients se sont plaints par téléphone, à travers le centre d'appel.

"Il n'a pas été dans l'intention du créateur, Thierry Gougenot, d'associer directement le squelette comme étant le Corps du Christ" s'explique la société évoquant un amalgame entre le nom du bijou et le nom de la marque.

Après avoir vendu 1500 pendentifs, la redoute refuse d'honorer une troisième commande de 1000 pièces, pour une valeur totale de 35 000 euros, effectuée après la décision d'arrêter la vente de ce bijou.