Les excuses du gouvernement guinéen à la France

C'est Michèle Alliot-Marie qui l'affirme, suite à la demande d'explication de la part du Quai d'Orsay en début d'après-midi, ce jeudi, le gouvernement guinéen a présenté ses excuses à la France à la suite du molestage de six policiers français à l'aéroport de Conakry, tandis qu'ils ramenaient deux Guinéens "sans papiers".

Mme Alliot-Marie avait en effet qualifié de "parfaitement inadmissible" les incidents de Conakry dans lesquels sont impliqués des policiers guinéens ainsi qu'un commissaire, et a eu gain de cause.

 

Tout a commencé le 16 aout, alors que six membres de la police aux frontières raccompagnaient deux Guinéens expulsés du territoire français suite à une mesure de reconduite à la frontière. Selon leur témoignage, dès leur arrivée dans l'avion, les deux guinéens se seraient mis à "vociférer", à "hurler", en tentant de rallier les passagers à leur cause. Les policiers furent alors accusés d'être "inhumains", et des passagers sortirent leurs téléphones portables, pour leur préparer un comité d'accueil hostile à l'atterissage, ce qui fut fait.

A leur arrivée, les policiers durent essuyer une nuée d'insultes ainsi qu'une multitude de coups de poings et de pieds.

Parmi la foule figuraient deux policiers guinéens, et l'un d'eux frappa aussi l'un des fonctionnaires français, puis d'autres policiers les insultèrent, en présence d'un commissaire, ce qui naturellement a amené les plaintes du syndicat de gardiens de paix "Aliance", dénonçant ce comportement, et qui réclame une protection exemplaire, rappelant que les policiers français ont simplement appliqué la loi, et agit avec déontologie.

{mosimage}


Continuer la lecture de « Les excuses du gouvernement guinéen à la France »