La paranoïa politique

Vous vous souvenez, le 23 août 2006, le domicile de Ségolène Royal a été cambriolé.

Toutes les hypothèses ont été émises, mais il semble qu'un fait ne faisait aucun doute. Il ne pouvait s'agir que d'un faux cambriolage cachant une quelconque magouille politique.

Quelqu'un voulait nuire à Ségolène Royal. 

Une officine privée ou des barbouzes avaient sans doute simulé un cambriolage pour masquer une fouille ou une perquisition illégale.

En pourtant, la solution était bien plus simple. Il ne s'agit que d'un désagréable cambriolage.

Une femme de 23 ans, originaire de l'ex-Yougoslavie aurait été identifiée par les services de polices comme étant un des auteurs du cambriolage. (Déclaration du jeudi 10 juillet 2008 du ministère de l'intérieur)

Une empreinte digitale, relevée par les enquêteurs lors de leurs constatations a  permis  cette découverte. Lors de l'enquête, les vérifications effectuées sur cette empreinte n'avaient apporté aucun résultat positif. Le volet enquête avait donc été clos en mars 2007.

Mais même dans les enquêtes non résolues, les empreintes relevées restent en mémoire et sont comparées automatiquement avec les nouvelles empreintes dont sont enrichis journellement les fichiers. Il est donc fort à parier que la propriétaire de l'empreinte, inconnue des fichiers de police au moment des faits a commis un délit amenant le fichage de ses empreintes. 

Les amateurs de complots et autres mystères vont être déçus. A moins qu'ils ne soient persuadés qu'il ne s'agisse que d'une machination destinée à mieux cacher la première manipulation.