Progression des discriminations envers les musulmanes ?

 

On doit  aux "Amis de la Syrie" les premiers succès de l’EI sans lesquels, ce dernier n’aurait sans doute pas connu un envol d’une telle fulgurance. Loin d’être représentatif des sunnites et encore moins de l’islam, l’EI a fait son petit bonhomme de chemin agressant au passage les minorités, sans la moindre vergogne : porter le coup de grâce à une cohabitation entre les diverses communautés, jusque là plutôt pacifique ! 

La désinformation ayant le vent en poupe, on se croirait désormais en plein croisade menée par les musulmans contre les chrétiens et autres "mécréants", ces indigènes de l’Orient arabe ! Pourtant jusque là aucun homologue (musulman) de Grégoire XIII n’a applaudi devant cette calamité. Aucun responsable irakien, à la manière de Charles IX, n’a enjoint les extrémistes à l’oeuvre de faire du "bon boulot" comme à Damas ou encore de tuer tous les "intrus"de manière à ce" qu’il n’en reste plus aucun susceptible de le lui reprocher à l’avenir".  Au contraire tout le monde dans la région retient son souffle et croit dur comme fer qu’une telle intolérance ne peut que se flêtrir dans un terreau si peu propice à son épanouissement. 

La marginalisation de ce mouvement laisse à penser que cette flambée de folie sera bientôt circonscrite du fait de cette série de revers essuyés ces derniers jours. Mais depuis que court le bruit selon lequel les Irakiens s’en prendraient à leurs congénères chrétiens, les voilées déjà vouées aux gémonies vont illico à leur perte… 

Ces dernières renvoient de plus en plus à ce fléau assassin, comme en témoignent ces incidents en progression : quand ce n’est pas un maire UMP qui met à la porte de Wissous plage des mères voilées accompagnant leurs enfants, c’est Nadine Morano qui nous fait une crise pour la même raison ; paniquée à la vue d’un couvre chef à la plage, symbole à ses yeux de toutes les tares du monde, l’élue s’est fendue d’une éclatante déclaration d’amour pour cette France que blessent en plein coeur ces créatures hors normes ! 

Jusque là tout va, mais quand au centre de Bruxelles, une des trois femmes aux allures de touristes se fait agresser après avoir accosté un certain monsieur, plutôt bien, pour connaître le chemin qui mène à la Grand-Place, on est en droit de se demander ce qu’il reste comme méthodes aux voyous ? Le gentleman en question n’est autre que le chef de protocole de la ville de Bruxelles dont le prénom suivi d’un certain patronyme, Jean-Marie Pire, doit probablement prédisposer au racisme pur et dur ; la voilée en question, une princesse qatarie qui a le malheur de ne pas du tout lorgner sur les privilèges de Mme Pire pendant que d’autres s’en chargent à sa place… 

Allergique à l’accoutrement et à ce qu’il renvoie, l’ambitieux chef de protocole se permet d’arracher le niqab illicite à la Qatarie, de passage en Europe. Des agressions exclusivement dictées par la méchanceté gratuite ; les justifications visqueuses qu’avancent ces agresseurs, pétris jusqu’à la moelle de mauvaise foi, me semblent insupportables. A l’image des combattants de l’EI, ils ont, comme on dit en arabe, "l’oeil étroit", (3ayno day2a): ils ne peuvent tolérer en aucun cas  la différence, soit par amour de Dieu, de la patrie ou d’un quelconque autre alibi de pacotille ; ils mettent toutefois un point d’honneur à faire passer leurs vilaines agressivités pour des actes exemplaires de bravoure…

Abstention les yeux!

 On le sait tous : dimanche prochain, ce n’est ni l’UMP, ni le FN, ni les écologistes, ni les sympathiques listes citoyennes et encore moins les socialistes qui remporteront les élections européennes, mais bien l’abstention. La France fait depuis quelques années cette amère expérience, et le précédent scrutin a encore battu bien des records (36% au second tour des municipales à l’échelle nationale), et ce, quoiqu’ait pu en dire un Bruno Le Roux, député PS de Seine Saint Denis et président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, brandissant fièrement l’argument de l’intérêt des Français pour leur commune et leur vie locale. En vain. Le triomphe de l’abstention est assuré : on l’entend déjà fanfaronner. Reste à savoir si l’incroyable record de 2009, 59.5%, soit 6 Français sur 10 qui ne se sont pas déplacés jusqu’aux urnes, sera battu ou non. De telles perspectives sont peu réjouissantes, d’autant plus que l’enjeu est de taille. A l’heure de la mondialisation, les instances européennes prennent, qu’on le souhaite ou non, une importance considérable. Le très controversé traité transatlantique (TAFTA), qui repose sur un renforcement des liens économiques entre le Vieux Continent et l’Amérique du Nord, aura, s’il se concrétise, d’importantes répercussions sur le système économique français. Et c’est à Bruxelles et à Strasbourg que se feront les jeux, pas à Paris. De plus, les listes citoyennes sont nombreuses, elles s’ajoutent à la palette classique du paysage politique français. L’excuse « Tous pourris » n’est pas valable. Chacun devrait y trouver son compte. Mais quoiqu’il arrive, que l’on ne fasse guère d’illusion : le non-vote gagnera. Il s’agit de comprendre les raisons d’une telle abstention, dont on aperçoit déjà l’imposante silhouette, à l’heure où, paradoxalement, l’UE attise les passions les plus effrénées.

Opacité de la vie politique :

Bruxelles n’est pas loin : trois bonnes heures suffisent à relier Paris à la capitale belge. Autoroute tout le long, TGV pour les plus écolos. « La Belgique, c’est la France », qu’on entend dire, parfois. Une approximation qui, loin de prêcher une sorte de néocolonialisme, souligne l’importance de l’esprit français au sein de la nation voisine : on parle la langue de Molière à Bruxelles. Rien de dépaysant. Strasbourg, siège officiel du Parlement européen (seules quelques séances pleines se déroulent à Bruxelles), l’est encore moins. Pourtant, aux dires des Français, l’Union Européenne présente les caractéristiques de quelque instance supérieure, en laquelle est concentré tout ce qu’il y a de plus lointain aux yeux des électeurs. C’est tout près, mais c’est trop loin. Demandez-donc à votre voisin s’il connaît ne serait-ce qu’un seul des députés français qui siège au Parlement européen, vous constaterez à quel point elle nous est étrangère. Bruxelles, c’est cet ennemi que l’on pointe du doigt, mais qu’on ne pourra jamais toucher. C’est cette île mystérieuse et inquiétante que l’on voit de la côte, d’où viennent tous les malheurs, mais que la mer déchaînée rend inaccessible. C’est ce dieu malfaisant, qui, du haut de son royaume, jette au hasard ses foudres sur les pauvres humains, dont on ne peut se venger que sur la statue. Il juge, il juge mal, mais on n’y peut rien, après tout. Transcendance oblige, la résignation est de mise. On le comprend bien : les Français ne se sentent pas proches des institutions européennes. Ce ne sont pas les leurs. D’où l’abstention massive. Mais comment en est-on arrivé là ? Pourquoi Bruxelles n’est-elle plus vue que comme une malédiction ou un enchantement, et non plus le siège d’organes représentatifs ? Comment est-on passé d’un véritable engouement pour ce qu’on imaginait l’horizon de la démocratie en 1979, date des premières élections européennes, à une sorte de classe silencieuse et à moitié endormie d’un lundi matin, déjà ennuyée par la question que lui pose le professeur ?

Il faut chercher du côté politico-médiatique. La première raison pour laquelle les institutions de l’UE restent étrangères aux français est la désinformation dont celles-ci font l’objet. Les journaux télévisés, qui se sont peu à peu substituer à la presse papier, n’évoquent que très peu la vie politique de Bruxelles. Les institutions restent profondément méconnues. TF1 et France 2 se contentent de la météo, et la compétition est rude entre les prétendants à une précieuse interview de Gégé, adepte de la pétanque, satisfait du retour du beau temps. L’Union Européenne n’est qu’une des nombreuses victimes des grands médias nationaux, sacrifiées sur l’autel de l’instantané et de l’intellectuellement-confortable. Faute à qui ? Parce qu’on peut tout aussi bien faire grief au Français moyen, avachi sur son canapé, tout fatigué par sa journée de travail passée derrière son écran d’ordinateur, de ne pas s’informer par lui-même. La manipulation politico-médiatique a ses limites, et il ne tient qu’à nous de trouver de meilleures sources d’informations, qu’on trouve sur internet ou tout simplement dans les bureaux de tabac/presse. Encore faut-il avoir la patience de lire. Les seules fois où la télévision aborde le thème de l’UE, elle ne le fait pas par la voie de ses journalistes, à part peut-être Arte, mais par celle des politiciens. « L’Europe c’est la paix » s’exclame avec enthousiasme François Hollande. C’est bien. Mais c’est quoi l’Europe ? Ou plutôt cette Europe dont il nous parle ? Gégé, lui, il n’en sait rien. C’est mauvais, c’est bon qu’à appauvrir les gens et faire venir des Roms qui mendient et qui volent dans les magasins. Autrement dit, le 25 mai, c’est Marine ou rien. Belle alternative. Kévin, lui, 20 ans, mécanicien, n’en sait rien non plus. Alors comme c’est « tous des pourris », et que la politique c’est chiant, autant faire la grâce matinée dimanche, et passer le reste de la journée à regarder Jean-Luc Reichmann, Drucker, ou les interminables rediffusions de séries américaines  de lendemain de soirée bien arrosée. Qui  ne s’informe pas ne sait pas. Et qui ne sait pas ne vote pas ou vote contre l’UE. Cinquante cinquante, sûrement.  Véronique, elle, 45 ans, doit s’occuper de ses filles, et n’a pas sa voiture pour aller au bureau de vote du centre-ville. L’Europe attendra, encore.

Questions importantes, listes abondantes :

Si les électeurs seront peu à se mobiliser ce dimanche, les potentiels élus, eux, n’ont pas chômé. Dans la circonscription Sud-Est, on compte pas moins de 23 listes. Parmi elles, les partis traditionnels, le PS et les virés du gouvernement (Vincent Peillon, candidat dans la circonscription Sud-Est), l’UMP et ses bêtes de foire (#nadine_morano @jefaismacrised’adosurTwitter), le FN, les Verts, Alternative (centre), le Front de Gauche, mais aussi et surtout des listes citoyennes, qui refusent de se situer dans l’échiquier politique, préférant le bon sens à l’éternel et stérile bipolarisme droite/gauche. On peut citer le Parti Pirate, qui milite pour une plus libre circulation de l’information et de la culture sur le net, Démocratie Réelle, Région et peuples solidaires, ou encore Nouvelle Donne. Les propositions sont nombreuses, les idées, bonnes ou mauvaises, prolifèrent dans un climat d’euroscepticisme. Il y en a pour tous les goûts. Et surtout pour ceux qui ne sont pas satisfaits : « Stop à l’Europe de la finance », « Non à Bruxelles, oui à la France » (pas besoin de préciser de qui il s’agit), « une autre Europe est possible », etc. Seuls l’UMP et le PS, qui n’arrivent (et essaient-ils au moins ?) décidément pas à se défaire du libéralisme, ne brandissent pas la bannière du « changeons-tout » ambiant. Il est regrettable que l’abstention reste la seule issue envisageable et que, malgré ce foisonnement d’idées, qui vont du retour sur la loi Taubira à la légalisation de la PMA, du sécuritarisme à outrance à l’anarchie quasi-revendiquée de la régularisation des sans-papiers, de la mise en place d’un fort protectionnisme à l’établissement d’un marché commun avec l’Amérique du Nord, jusqu’à l’autorisation du piratage sur internet et au retour du roi dans l’Hexagone, les français ne se bousculeront pas pour accéder aux urnes. Le buffet est servi, il est vaste, copieux. Il ne reste plus qu’à le dévorer. Quel gâchis.

A cela s’ajoute l’importance des questions auxquelles il nous faudra faire face d’ici peu. La mondialisation que nous vivons transforme nos modes de vie, jusqu’à notre quotidien. Concurrence exacerbée, disparition des petits commerces au profit de la grande distribution, des petites exploitations agricoles peu viables face à l’industrie agro-alimentaire… François Hollande avait beau prétendre redéfinir les règles de l’UE, il n’en a été que le pantin : Bruxelles pèse bien plus lourd que Paris sur les questions économiques. Le traité transatlantique, quoi qu’en pense notre beau pays, sera soumis au bon jugement des institutions européennes. Parlons-en tiens, de ce fameux traité ! Cet accord prévoit l’élaboration d’un marché commun entre l’Amérique du Nord et l’UE par une politique économique ultralibérale, qui, s’il se concrétise, aura de lourdes conséquences sur notre système : abaissement des tarifs douaniers, baisse des impôts sur les entreprises, libéralisation de certains services publics, etc. Sans louer ce traité ni le clouer au pilori, une chose est certaine : il est dans le droit du peuple français de décider de ce qu’il adviendra de son propre pays. Or, comment un pays peut-il garder sa souveraineté si son peuple ne se déplace pas pour s’exprimer sur son sort ? Notre système économique doit, quel qu’il soit, rester de notre ressort, c’est un des fondements de notre démocratie. La mondialisation se joue à Bruxelles, il faut bien le comprendre. Aller voter, c’est manifester sa satisfaction ou son contentement quant à elle et les effets qu’elle a sur nos vies. Ces effets ne sont pas uniquement d’ordre économique : ils peuvent concerner l’environnement. De nombreuses lois environnementales sont décidées au sein des institutions européennes. Bref, on le comprend, au vu de l’importance des enjeux auxquels nous faisons face aujourd’hui, il est primordial d’aller s’exprimer. Qui ne vote pas reste dans l’éternelle soumission. Et une démocratie ne peut s’accommoder d’un peuple soumis.

 Ainsi se termine ce plaidoyer –revendiqué autant que vain- pour la participation électorale ce dimanche 25. On en revient au triste constat du début de cet article, c’est bien l’abstention qui gagnera. Dommage. Parce que cela vaut la peine de se déplacer, vraiment. Surtout si l’Europe actuelle ne vous convient pas. Lorsqu’on vous donne l’opportunité de râler, on le fait. Question de principe. En particulier quand on est Français. On l’a bien vu, les listes qui réclament une « autre Europe » foisonnent, et ce dans n’importe quelle circonscription. La citoyenneté, on le sait, a besoin d’un nouveau souffle. Et ce n’est pas l’abstention qui va arranger son cas : essayez-donc de guérir un malade avec du poison. Bah, elle est costaude, cette citoyenneté, de toute façon. Peu sûr. Le silence d’un homme est gênant ; celui d’une nation, insupportable. Les valeureux chargés de bureau de vote dimanche en feront la délicieuse expérience. Marie, elle, elle sait qu’elle va aller voter, par principe. Elle se déplacera à pied, sous la pluie s’il le faut, et c’est avec conviction qu’elle glissera son bulletin dans la petite enveloppe, toute fière de son geste. Mais, lorsqu’elle la laissera tomber dans l’urne tristement vide, elle regardera d’un œil mélancolique, perdu dans cet horizon lointain de la liberté, son léger bout de papier tomber tranquillement dans ce cube dépeuplé, comme si une démocratie entière tenait dans sa chute, et elle entendra gémir une petite voix fragile, comme animée par un dernier soupir : « A quoi bon ? »

Le musée du jouet à Bruxelles

En cherchant des activités pour faire en famille avec les enfants, on est tombé sur le musée du jouet à Bruxelles. On connaissait déjà le musée du jouet à Malines, car celui-ci est bien plus connu. On s’est dit: on a aimé Malines, on aimera Bruxelles aussi. Mais celui de Bruxelles fut incomparable.

D’Abord, il y avait la recherche pour le trouver. Croyant qu’il y aurait bien quelqu’un pour indiquer la route, on n’avait meme pas pris un plan de la ville. Mais, personne n’avait l’air de connaître. Même l’agent de police n’en avait jamais entendu parler. Finalement on a fini par trouver.
En payant 14,5 euro pour moi et les enfants, la caissière m’a assuré qu’on pouvait toucher à tout. Quand on est entré dans la première salle, on a vu des dizaines de maisons de poupées: anciennes ou modernes. Puis, plusieurs jeux de billes, des petites autos (et des grandes) et des vieilles poupées de la marque Schildkröte.

Dans la deuxième salle il y avait de rails et des trains. Là, ça ne fut pas le but de les toucher, mais c’était bien beau à voir. Les trains de Märklin ça rend nostalgique.
Le deuxième étage était rempli d’oursons et de blocs. Les enfants ont adoré jouer avec. Après on a encore vu des marionettes et des jeux de société.

La seule chose qui nous a manqué c’est une cafétéria. Mais enfin, la prochaine fois on n’a qu’à penser à apporter des biscuits et des boissons, car il y a un endroit où on peut consumer.

Le musée du jouet nous a fort plu. Ce n’est pas le musée le plus impressionnant, mais avoir la possibilité de jouer avec tellement de jouets, ça donne de la joie!

 

 

Espionnage américain : quoi de neuf ?

 

 

 

     La presse britannique et allemande nous a révélé l’ampleur de l’espionnage américain en Europe. Les gouvernements concernés (et en particulier la France) ne cessent de répéter que « c’est inadmissible ». François Hollande a été clair en déclarant : «Nous ne pouvons pas accepter ce type de comportement entre partenaires et alliés». «Nous demandons que cela cesse immédiatement». Michel Barnier, commissaire européen au marché intérieur et au service, a lui aussi insisté sur la nécessité de confirmer « ces informations qui sont, ajoute-t-il « extrêmement graves ». Donc, au mieux, on demande « des explications aux américains », mais c’est tout, pour le moment ! Cette affaire est très importante mais ne présente pas une nouveauté en matière d’espionnage, si ce n’est par son ampleur, reste à voir ce que les européens peuvent et doivent faire maintenant par rapport à ce phénomène.

 

     Ce qui est sûr, c’est que, même alliés militairement, les pays se sont toujours espionnés, au moins pour des raisons économiques.

      Nous n’y pensions peut-être plus mais nous ne vivons pas dans un monde de « Bisounours » ! Les gens qui s’intéressent à la pratique de l’espionnage industriel ou autre et qui suivent un peu les informations sur ces sujets ne sont pas étonnés de ce qui se passe à Bruxelles, tellement il y a de cas d’espionnage individuel relevés dans les grandes entreprises, dans les salons et dans les institutions publiques ou étatiques ! Peut-être un jour, on découvrira que les Chinois et les Russes en font autant et ce ne sera pas surprenant !

 

   L’espionnage dans les ambassades est très connu et les services spécialisés détectent régulièrement quelques micros. Les salles de Conseils européens doivent donc être régulièrement dépoussiérées » (c’est le terme employé pour détecter l’existence éventuelle de micros). Peut-être que la Commission n’y mettait pas assez de moyens jusqu’à maintenant, mais on a du mal à le croire ! La France n’est pas non plus la seule écoutée depuis longtemps par les Américains. L’Allemagne, qui héberge des bases américaines, est aussi très surveillée depuis longtemps. Comme dit le commun des mortels : « tout le monde surveille tout le monde ». On l’avait presque oublié et on faisait comme s’il ne se passait plus rien entre pays amis. Là aussi, comme entre des personnes, on se faisait (naïvement ?) confiance entre pays amis…

 

    L’Europe ne commençait-elle pas a être trop naïve sur ses relations avec Washington ? Ces pratiques d’espionnage étaient donc courantes, mais ce qui est nouveau c’est que les Américains se sont fait prendre dans leur pratique à grande échelle. Généralement les services secrets oeuvrent évidemment dans le plus grand secret et on ignore tout de leurs activités jusqu’au jour où ils se font prendre. Il y a eu la guerre froide pendant laquelle, on savait très bien  qui espionnait qui, et puis on a fait comme si c’était terminé, on faisait croire alors qu’il n’y avait pas de raisons d’espionner des amis, ou peut-être qu’on feignait de le croire, mais les services spécialisés dans le renseignement n’ont pas fermé boutique pour autant ! Il y a  eu aussi l’objectif des Américains de mettre en place des moyens importants de lutte contre le terrorisme. Le drame c’est que nous étions tous écoutés et nous ne le savions pas !

 

     Aujourd’hui, les Américains sont passés à une surveillance à grande échelle… C’est bien cela qui est nouveau… il ne s’agit plus de se contenter de la récolte d’informations auprès des opérateurs téléphoniques et des géants du Web, mais d’infiltrer internet et les systèmes informatiques ! En clair, ils espionnent massivement les pays d’Europe grâce aux énormes moyens technologiques dont ils disposent.

 

    Le jeune Snowden (ancien agent de la NSA) a révélé le programme d’espionnage américain PRISM qui prévoit d’accéder directement aux serveurs de Facebook, Google, Microsoft et Apple ainsi qu’aux autres entreprises d’internet pour y chercher des informations concernant des citoyens « non américains ». Les e-mails, les chats vidéo, les vidéos les photos, les conversations su Skype, les transferts de fichiers et les réseaux sociaux… Rien n’échappe à la surveillance. Officiellement, c’est pour répondre à des objectifs de sécurité nationale.

 

     Oui, l’espionnage Américain est passé à une échelle que nous n’osions pas imaginer, sauf dans quelques romans de science fiction !

La grande nouveauté par rapport à « l’espionnage de papa » c’est l’infiltration de ces réseaux informatique qui permet de lire les courriers électroniques et divers documents. Ce n’est pas tant le contenu qui les intéresse d’ailleurs, mais « qui communique avec qui et quand ? », tout est cartographié, bien que l’exploitation et le tri d’une immense récolte de données ne doivent pas être évidents. Pour cela, la NSA est développé un outil qui permet d ‘enregistrer, d’analyser et de cartographier les renseignements obtenus. Elle met aussi en place des antennes spéciales pour réceptionner les échanges. Les autres agences, FBI et CIA parviennent aussi à obtenir des informations auprès des serveurs géants du Web avec lesquels ils sont « branchés ».

 

    On a appris aussi, que comme les Américains, les Britanniques sont branchés directement sur plus de 200 câbles de fibre optique qui servent aux liaisons transatlantiques ! Ils peuvent ainsi stocker d’énormes quantités de données pendant 30 jours. Les Français aussi, à une échelle bien plus petite, et grâce à la société Thalès, peuvent procéder à des écoutes électroniques…

On aura compris que tous les Etats, qui ont les moyens électroniques nécessaires ne se privent pas d’espionner.

Répétons-le, ce qui est vraiment nouveau, c’est la pratique d’un espionnage « massif » par les Américains, et ces derniers, défenseurs universels des libertés ont été démasqués !

 

    Si l’espionnage entre alliés a toujours existé, avec l’affaire de Bruxelles, on change vraiment d’échelle ! L’argument de la « lutte antiterroriste » pour justifier ces pratiques n’est évidemment pas acceptable. D’autres arguments apparaissent dans les documents explicatifs américains, comme celui « d’obtenir des informations sur les désaccords politiques entre les Etats membres de l’Union européenne sur les enjeux mondiaux , afin de les exploiter dans les négociations internationales». Le sujet, en lui-même, constitue un élément nouveau dans les objectifs d’espionnage des Américains. Il y a quelques années, des micros avaient été trouvés dans les locaux de Bruxelles, mais l’affaire avait été étouffée par les autorités Belge. Cette fois, les conséquences seront tout autres ! Aujourd’hui, personne n’a pu étouffer ces écoutes entre alliés faites avec des moyens dignes du « BigBrother de George Orwell ».

 

     Pour commencer, une crise politique sérieuse menace les relations entre l’Union européenne et les Etats-Unis. Il y aura probablement des conséquences sur la négociation d’une zone de libre-échange transatlantique. En Amérique même, de nombreux citoyens demandent au Président Obama de revenir sur le « Patriot Act ».

Si on veut être réaliste, on conviendra que les Européens et surtout la France vont devoir développer des moyens importants de contre-espionnage pour se protéger des intrusions sur le net.

Le citoyen européen peut, quant’ à lui, se réjouir que le débat sur la vie privée à l’aire des nouveaux médias soit enfin lancé !

 

Sources :L’expansion, france Tv info

Photo : capture d’image sur le site francetvinfo.fr

 

Michel Onfray à Bruxelles avec « Le songe d’Eichmann »

BRUXELLES – Le lundi 4 mars courant au Théâtre de la Place des Martyrs, en présence de Michel Onfray et avec sa participation s’est tenue la lecture de sa pièce de théâtre « Le songe d’Eichmann ». La représentation de cette pièce écrite dans les meilleures traditions de Camus ou de Sartre (que M. Onfray me pardonne cette dernière comparaison) ouvre l’Université populaire du théâtre qui est une nouvelle initiative du philosophe.

  

LECTURES

SPECTACLES

 

du Magasin d’Ecritures Théâtrales

Lundi 4 mars 2013

à 21h :

LE SONGE D’EICHMANN

de Michel Onfray.

Mise en espace : Jean-Claude Idée

avec Michel de Warzée, Alexandre von Sivers,

Jean-Marie Petiniot…

 

Michel Onfray sera présent pour cette lecture !

              Affiche sur le site du Théâtre de la Place des Martyrs (la photo en noir et blanc a été remplacée)

 

La mise en scène est simple. Aucun décor spécial – tout compte fait, il ne s’agit que d’une lecture. Juste une couchette pour Eichmann et un fauteuil pour Nietzsche où celui-ci sera assis tout le long de la représentation, un livre à la main. Ses remarques caustiques ainsi que ses exclamations ne laisseront pas le spectateur indifférent et le feront sinon rire, du moins sourire.

Les costumes des acteurs sont quelque peu conventionnels : Kant (M. Warzée) ne porte qu’une perruque et une veste du XVIII-ème siècle, Eichmann (A. von Sivers) habillé en noir passe très bien pour un prisonnier et, enfin, Nietzsche (J.-M. Petiniot) assis dans son fauteuil et couvert par un plaid, se trouve à l’écart des deux personnages principaux. Le physique des acteurs – qui ne sont pas de leur première jeunesse – va comme un gant à ces trois personnages. Eichmann, de haute taille, presque chauve et plein d’énergie, Kant, trapu et vif, et Nietzsche, cheveux gris, lunettes, toujours assis dans son fauteuil et donnant ses répliques ciblées de temps en temps, ressemble à un homme souffrant.

La pièce est constituée sous forme de dialogue imaginaire entre Eichmann et E.Kant où celui-ci se défend tant bien que mal contre les arguments d’Eichmann.

Le jeu passionné des acteurs fait oublier le fait qu’il ne s’agit que d’une simple lecture. En effet, les acteurs lisent leurs textes qu’ils tiennent à la main. Seul Nietzsche dissimule la feuille dans son bouquin.

Ce texte peut constituer un volume supplémentaire de la contre-histoire de la philosophie ou « un volume hors-série » car cette pièce philosophique, où M. Onfray entre en polémique avec Hannah Arendt, ébranle le piédestal du philosophe idéaliste allemand de taille tel que E. Kant, en démontrant que la philosophie kantienne est tout à fait compatible avec le fonctionnement du III-ème Reich.

 

Un jeune garçon Bruxellois,de 12 ans, Nayel G…, prend l’avion seul:

Ce jeudi soir Mayel, ne revient pas de l’école, et ne donne aucun signe de vie, après avoir passé une nuit d’angoisse, la maman reçoit enfin, des nouvelles début d’après-midi ce vendredi.

L’enfant a été retrouvé par la gardia civil, (police Espagnole) à l’aéroport de Malaga.

Sans carte d’identité, il aurait déjoué la sécurité de Brussels Airport !

 

Nayel G., un petit Ucclois de 12 ans, a quitté son école jeudi après midi avec l’intention claire de ne pas rentrer à la maison.

Comme il ne semble pas avoir prémédité son geste, sa maman pense que c’est en raison de ce qui s’est passé durant la journée à l’école.

Un de ses professeurs lui a passé un savon pour avoir participé avec d’autres à un genre de « jeu » peu aimable sur Facebook.

La remarque dans son journal de classe lui fait-il craindre un très mauvais moment à passer à la maison En tout cas, Nayel disparaît dans la nature.

Toute la famille se mobilise alors pour le chercher, notamment du côté de la grande mosquée du Cinquantenaire, vu qu’il avait  dit à l’un de ses camarades avoir l’intention d’aller du côté du rond-point Schuman.

Sauf qu’on ne retrouve pas la trace de l’enfant à Bruxelles.

On le retrouve que plusieurs heures plus tard à l’aéroport espagnol de Malaga, c’est un agent de la Garda Civil qui trouve anormal de voir un jeune un garçon se baladant seul, avec son cartable sur le dos.

Il serait arrivé vers 9 heures 30 à l’aéroport espagnol,  il a d’abord expliqué qu’il attendait sa maman, avant que le garde ne comprenne qu’il était seul.

La guardia civil l’a alors pris en charge et a fait un travail magnifique.

Ils lui ont donné un manger puis m’ont contacté.

L’enfant a alors été placé dans un centre d’accueil pour mineurs.

Ils ont contacté sa famille et son oncle va venir le rechercher ce samedi. »

PERSONNE N’A RIEN VU.

« L’enfant était seul, sans carte d’identité et vraisemblablement sans billet, dans un avion de la compagnie Jetair », nous confirme le Consul de Belgique à Malaga.

 Si l’histoire mérite encore des éclaircissements, l’enfant n’a peut-être pas choisi d’aller à Malaga par hasard. « Il avait de la famille à Manilva », ajoute le consul.

« Mais je me demande quand même comment il a pu déjouer la sécurité.

Il n’avait pas de carte d’identité ! Comment les hôtesses n’ont-elles rien vu ? »

Du côté de TUI Jetair, la compagnie qui opérait le vol que l’enfant aurait emprunté, on se pose des questions :

« Difficile de comprendre comment l’enfant a pu passer les différents contrôles sans pièce d’identité ni carte d’embarquement », explique Florence Bruyère, la porte-parole.

«Nous opérons des vols vers Malaga depuis Ostende et Bruxelles. Nous tentons de savoir ce qui s’est exactement

passé. »

Contacté en début de soirée, Brussels Airport ne fait pas de commentaire sur cette affaire liée à la sécurité qui s’est déroulée un jour de sommet européen : « Une enquête est en cours. »

Les autorités espagnoles ont toutefois conseillé à la famille de déposer plainte contre l’aéroport de Bruxelles-National. « Il aurait tout aussi bien pu se retrouver en Asie ou en Afrique, explique l’oncle de Nayel.

« Sur le plan de la sécurité, c’est un scandale.

Demain, pourra-ton enlever un enfant et l’emmener en avion sans que personne ne s’en aperçoive ?

 

Bonne lecture à vous

OVS, le site du retour à la vraie vie !

 

 

 

OVS, trois lettres qui posent bien des questions. Un acronyme assez énigmatique pour beaucoup, mais qui pourtant respire la bonne humeur, la convivialité, et surtout la simplicité.

OVS, trois lettres qui prisent séparément ne signifient pas grand chose ou presque, mais qui associées font le bonheur de plus en plus de personnes.

OVS, signifiant en réalité, « On Va Sortir », est plus qu’une simple expression, c’est un concept novateur, mettant à mal la vie numérique, et restituant les valeurs de rencontres physiques et de convivialité qui ont faites la force de notre société. Un concept, que dis-je, une idée simple, mais qui pourtant, séduit de plus en plus de personnes à travers la France ces derniers mois.

Une séduction qui touche de plus en plus de monde, mais au final, le phénomène « OVS », c’est quoi? Explications.

 

Continuer la lecture de « OVS, le site du retour à la vraie vie ! »

Actualité économique du 20 juillet

 

 

 

Espagne : plan d’aide aux banques validé

 

L’Eurogroupe, qui réunit les ministres des finances des 17 pays de la zone euro, a donné son aval au plan d’aide aux banques espagnoles d’un montant de 100 milliards d’euros. Le versement n’aura pas lieu de suite car les besoins exacts de Bankia, Banco de Valencia, NovaGalicia et CatalunyaCaixa ne seront connus qu’à la rentrée, même si un matelas de 30 milliards d’euros est prévu en cas d’urgence d’ici fin juillet. Mais cette aide européenne ne se fera pas sans contrepartie. Le Fonds Européen de Stabilité Financière (FESF) ne peut, pour le moment, prêter qu’aux Etats. C’est donc l’Etat espagnol qui devra poser des garanties pour recevoir l’argent. Surtout, les établissements bancaires seront soumis à un contrôle sans précédent de la part de la Commission Européenne. Une "bad bank" devra être créée dans le but de rassembler les actifs toxiques issus de la crise immobilière. Ce n’est pas tout puisque les banques qui ne sont pas assez solides ne seront pas recapitalisées mais devront être démantelées. Bankia est particulièrement visée.

 

Espagne : la région de Valence appelle Madrid à réagir

 

La communauté de Valence appelle à l’aide Madrid pour trouver des fonds pour se financer. Une nouvelle qui intervient alors que l’Espagne tente à tout prix d’éviter une aide internationale et qu’elle subit de plus en plus les pressions des marchés. Les rendements à 10 ans de la dette ont dépassé les 7% ce vendredi. Privées d’accès aux marchés internationaux de la dette, les régions peuvent désormais se tourner vers un fonds spécial créé par le gouvernement d’un montant de 18 milliards d’euros, financée pour un tiers par la loterie nationale, le reste étant apporté par le Trésor lui-même.L’Espagne compte 17 régions autonomes qui pèsent lourd dans l’économie. Elles représentent plus de la moitié des dépenses publiques et une région comme la Catalogne par exemple, compte pour 20% du Produit Intérieur Brut (PIB). Elles gèrent indépendamment des budgets comme celui de l’éducation et de la santé. 

 

Par ailleurs, le gouvernement espagnol a annoncé que l’économie devrait se contracter de 0,5% en 2013, après une baisse de 1,5% cette année. Une croissance de 1,2% en 2014 et de 1,9% en 2015 est attendue. Le taux de cômage est estimé à 24,6% pour 2012, 24,3% pour 2013 et 23,3% en 2014. L’objectif d’un déficit public de 4,5% du PIB pour fin 2013 est confirmé. Enfin, l’Espagne attend une hausse de 9,1 milliards d’euros du coût de financement de sa dette pour 2013.

 

 

Bruxelles fixe ses conditions pour Dexia

 

Le projet de la nouvelle banque de financement aux collectivités locales détenue par la Banque Postale à 65% et la Caisse des Dépôts et des Conciliations (CDC) à 35% tardait à se mettre en place par la faute de Bruxelles qui n’avait toujours pas donné son accord au démantèlement de la banque franco-belge Dexia, l’ancien leader du secteur. Selon les anciennes modalités, l’Etat français, la CDC et le Dexia Credit Local devaient prendre chacun 31,67% de Dexia Municipal Agency (Dexma), spécialisé dans le refinancement des collectivités locales, la Banque Postale prenant le reste (environ 5%). La part de la Banque Postale devait augmenter au cours du temps. Mais Bruxelles a jugé ce projet incompatible avec les garanties publiques de 90 milliards d’euros nécessaires à la mise en extinction de Dexia. Par conséquence, Bruxelles exhorte les parties françaises (la Banque Postale, la CDC, et l’Etat) à se partager les 31,67% initialement prévus au Dexia Credit Local. Le but est de couper tout lien entre la banque franco-belge et les activités françaises de financement aux collectivités. Par ailleurs, la Commission souhaite aussi que les produits les plus risqués soient maintenus là où ils se trouvent, soit 2 milliards chez le Dexia Credit Local, et 10 milliards pour Dexma, ces 10 milliards étant par la suite intégrés dans le portefeuille de la future banque. 

 

 

Est ce François Hollande ou José Manuel Barroso qui dirige la France ?

 

La Commission européenne publie ses exigences et encourage Paris à adopter des réformes structurelles.

Une manière comme une autre de mettre les pieds dans le plat et d’obliger François Hollande à adopter le programme de Barroso.

Ne parlons même pas de l’ Eurogroupe dont le président , JC Juncker, est le président d’un quasi paradis fiscal : le Luxembourg.

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