A la découverte du haiku

 

 

 

 

 

 

Actuellement c’est, comme vous le savez, le printemps des poètes. Vous qui aimez la poésie, je vous invite à faire connaissance avec la forme la plus condensée, nommée : Haïku. En effet c’est très simple. Ce ne sont que trois petites phrases pour dire l’essentiel tel que : un brin d’herbe verte au gré de la nuit tranquille qui siffle en silence.

Ce sont deux classes d’un lycée de Metz, celui de Louis Vincent, pour ne pas le citer, qui se sont essayés à cet exercice. Dans tout l’établissement, près de quatre vingt affiches ont étés mises sur les murs des trois étages, des affiches faites avec des feuilles noires et blanches, décorées de cerisiers en fleur. Dès l’entrée, vous pourrez admirer cet haïku et y lire ceci : une châtaigne tombe, le peuple de l’herbe se tait. Ces belles lignes sont signées Bashô, qui n’est autre que le père des haïkus. Il paraît que cette nouvelle forme de poème est un paquet d’émotions condensé en trois lignes, car en lisant la chute de cette fameuse châtaigne, vous pourrez imaginer la scène. Cela n’a rien à voir avec Phèdre ( la célèbre tragédie de Racine), qui d’après les élèves de seconde de ce lycée est quelque chose de froid.
C’est sur l’initiative de deux enseignantes que ce projet de parcours poétique a vu le jour. Bien-entendu, vous vous en doutez,  la première étape était de lire plusieurs œuvres. Les élèves ont ensuite dû apprendre quelques codes. En effet, un haiku se compose de trois phrases: la première est faite de cinq syllabes, la deuxième de sept et la troisième de cinq syllabes. Et cela ne doit pas être plus long qu’un soupir… ce qui nous en dit long sur la manière de travailler ces nouveaux poèmes. Cela doit également évoquer la nature ou encore les sentiments du poète. Si vous faites un tour vers ce lycée, vous pourrez  découvrir les œuvres des élèves mélangées à celles des poètes chinois, avec la signature de tout un chacun.

Personnellement j’ai bien aimé celui-ci : le matin dès l’aube, le jour se lève et je rêve d’un meilleur avenir. L’auteure se nomme Maud Anais. Beaucoup d’inspiration peut vous venir lorsque vous écrivez. Alors je vous invite tout simplement à rédiger de jolis haikus et de les orner d’une belle estampe japonaise. Le printemps des poètes va prendre sûrement une autre forme à présent!