« ART » CONTEMPORAIN…

Nous sommes allés au MAC Lyon !  Donald n’a rien à voir là-dedans. .. Le MAC, c’est le Musée d’Art Contemporain ! Ah, l’Art contemporain…

Trois artistes occupent l’espace.  Nous déambulons, en non initiés, mais en curieux, malgré tout…

Latifa Echakhch tout d’abord : Elle vit et travaille en Suisse. Elle propose, nous avertit-on « une œuvre multi-référentielle, multidirectionnelle et protéiforme »… Elle « convoque la géographie et la notion de culture, l’histoire personnelle ou collective, et les replace au cœur d’un débat social et politique »..   Bah, nous avons vu sur 1000 m2 (si, si !) des formes rondes avec un centre noir. Des yeux ? le bout du tunnel ? Nous nous sommes approchés, éloignés, nous sommes regardés, interrogatifs et sceptiques devant ces « paysages personnels ».. Nous avons poursuivi notre chemin et changé d’étage.

Huang Yong Ping, né en Chine et résidant à Paris, veut illustrer « la permissivité des champs culturels et leur significations flottantes.. » Et « démontrer le mécanisme des constructions et l’homogénéisation des champs culturels »..   Bon, à ce stade, nous laissons choir les «programmes » gracieusement mis à notre disposition à l’entrée.  Nous nous concentrons sur le concret ..  Une statue reliée par des ficelles à des faucons (?) empaillés…Tout cela ne nous dit rien qui vaille, tout cela ne nous parle pas, et puis personne n’est là pour nous entretenir non plus, alors..   Plus loin, un éléphant, plus mort que mort et taxidermié (non, les éléphants lyonnais n’ont pas été euthanasiés. Ils vont partir sur le Rocher de Monaco. 😉 … Et puis alors, nous remarquons qu’une dame prend en photo la fumée qui sort d’une espèce de lampe d’Aladin…   Si, si.  Nous nous élevons encore d’un niveau…, via l’ascenseur..

Gustav Metzger, est né en Allemagne et vit à Londres. Nous arrivons dans une pénombre voulue..  Nous trouvons qu’il n’y pas grand-chose à voir, si en plus, on nous plonge dans le noir.. ça va être dur..  Un peu plus loin, des couleurs sont projetées contre le mur. Une « exposition monographique », une « œuvre générique ». »Monumental ! ». Euh, oui, nous avions vu beaucoup plus impressionnant à la fête des lumières..   Des feuillets sont aussi visibles, au mur, sous verre, et écrits en anglais. Nous n’avons pas cherché à comprendre…

Nous remarquons que nos fous rires attirent le regard des visiteurs parsemés..  Outrage..   Des «novices» dans le monde des « inspirés »..

Nous ne quittons pas de suite les lieux, car, de là, d’en haut, nous avons une vue imprenable sur le Parc de la Tête d’Or ! Un paysage magnifique, un tableau de maître. La verdure, le lac, le ciel bleu et le vert des pelouses rendu vif par les pluies printanières..  Finalement, nous avons bien fait de venir..

Nous amorçons notre descente.  Nous ne sommes pas restés longtemps, finalement..   Nous prenons la sortie côté Rhône.  Et là, trône un lit,  drapé de blanc, où un pneu se repose..  Une œuvre d’art ?

Le Musée d’Art Contemporain de Lyon, par lui-même est assez surprenant ! Ce sont les anciens palais de la Foire.  Une façade « Année 30, d’un côté, et des parois en verre de l’autre…

Les contribuables n’ont pas fini de s’interroger sur le financement cet art-là, et certains rapports sont confondants…

La promotion de l’art contemporain n’est sujette à aucun contrôle, tandis que les artistes qui manient pinceaux et ciseaux voient leurs compétences reléguées en fond de cale…

Merci Jack Lang, sous le règne duquel ces œuvres conceptuelles ont bénéficié d’un soutien acharné…

Mais, chut….  Ne rapportons pas un scandale de plus…  Ne débordons pas du cadre…                  

Pour ma part, je préfère l’art de la main, le vrai, aux masturbations intellectuelles..  je ne ferai pas semblant d’être subjuguée, sous prétexte que le Contemporain est dans l’air du temps. Tant pis, je prendrai l’air dégagé…

Il y a l’art, et la manière de faire de l’art…