Les années 80 : Une décennie qui a la peau dure

 Toutes les décennies ne se valent pas. Alors que certaines ne laissent qu’un souvenir restreint, d’autres continuent, malgré les années qui défilent, de demeurer présents dans l’imaginaire collectif car elles ont su, culturellement notamment, marquer les esprits et éveiller un sentiment qui nous est particulièrement cher surtout dans la période de morosité que nous vivons actuellement : la nostalgie.

 

S’il est une décennie qui continue, plus que jamais, de revivre continuellement et de susciter l’émerveillement, la passion et l’effervescence, il s’agit bien des années 80. La dernière prise de température en date qui permet de mesurer l’engouement actuel et jamais abimé de cette décennie folle est le succès retentissant de la comédie « stars 80 » avec Richard Anconina et Patrick Timsit et dans lequel nous pouvons voir défiler la plupart des grands noms de la scène musicale des 80’s qui nous ont fait danser et rêver : Patrick Hernandez, Jean-Luc Lahaie, Lio, Gilbert Montagné, etc….

Les années 80 furent d’une richesse musicale inédite. Si nous pouvons, à juste titre, trouvé certains clips et chansons complètement ridicules ou « kitch » aujourd’hui, leur grande force est d’avoir su se greffer et s’immiscer très profondément dans notre inconscient pour devenir des éléments constitutifs de notre culture, de notre personnalité.

Les années 80 furent d’une richesse unique. Pour ceux qui ont vécu leur jeunesse à cette époque, qui ne fut pas marqué au fer rouge par le club Dorothée, les dessins-animés japonais ? Qui peut prétendre ne pas avoir été ébloui lors de la sortie des épisodes de la saga Star Wars, la trilogie des Indiana Jones, la trilogie Retour vers le futur…

Culturellement, ces dix années n’ont cessé de créer, de diffuser et d’installer dans nos esprits des œuvres cinématographiques et musicales que n’ont pas réussi à faire oublier ni les années 90, ni les années 2000.

Je ne pense pas être le seul à penser cela mais je ne retrouve pas aujourd’hui cette créativité, cette profusion et cette richesse. Ce que l’on nous propose aujourd’hui me parait bien terne, formaté et manquant cruellement d’âme.    

En ce sens, les années 80 ont encore de beaux jours devant elles et ceci, tant qu’une autre décennie n’aura pas surpassé tout le plaisir et l’émerveillement qu’elles nous ont apporté et nous apportent encore.