Et voilà, c’est fini !

 Et voilà, c’est fini. Mais quoi, me direz-vous ? Les fêtes de fin d’année ?

 Eh, oui, tant de préparatifs et de discussions pour, finalement, revenir aussi vite dans la réalité.  Parce que là, maintenant, le tourbillon incessant de la vie va revenir comme un cheval au galop, avec ses joies et ses peines. Vive 2012 !

 Et puis quoi, 2012 a pris la place de 2011. Comme dans la vie, il y a toujours quelqu’un pour piquer la place d’un autre…

 Mais cette année pointe le bout de non nez avec des mauvais présages et une crise qui semble vouloir d’éterniser. Une crise dans les crises, d’ailleurs !

 Préparez donc vos mouchoirs, pour la fin du monde. Et votre porte-monnaie, pour payer, d’une façon ou d’une autre, les dégâts de la crise. Car, finalement, c’est le citoyen qui est toujours au piquet de l’économie. En punition, les travailleurs. Mais enfin, il faut bien éponger les dettes entêtantes de nos chers états. D’un côté le monde capitaliste et ses grandes idées avec l’argent des autres, et puis, bien sûr, les bourses mondiales qui jouent au Monopoly°.

 Vive le libéralisme sans condition et sans garde-fou, n’est-ce pas ? Vive la société de consommation qui nous fait tourner la tête et perdre la raison. Vive la connerie qui se répand comme un virus. Et maintenant, c’est malin, tout le monde est contagieux, et demain, tous malade.

 Allons, je ne suis pas en colère, mais triste, seulement triste et désabusé. Comment dire, je suis fatigué de cette société qui n’en est plus vraiment une. Fatigué de ce monde à l’abandon, de ces catastrophes qui s’enchaînent, ces solitudes qui dégoulinent sur nos âmes mal errantes, ces peurs du lendemain, ces cris qui résonnent partout sur la planète, ces pauvres gens qui se multiplient comme des chiffres anonymes, ces enfants que l’on maltraitent et ces femmes que l’on bat, violentes et viols au milieu de l’indifférence et des silences, complices mais pas responsables…

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