Le Mal et le Bien – 4 – La légende de Muhammad (pour aider Allah)

 

Selon le Coran, c’est Jésus qui a annoncé la venue de Muhammad (prononcé Mahommet selon les lieux), comme Jean-Baptiste avait annoncé la sienne. Les livres des juifs et des chrétiens attestaient de sa venue. La nuit de sa naissance, les juifs virent une nouvelle étoile dans le ciel. Ils savaient qu’avaient eu lieu la naissance du prophète. Ils cherchèrent le nouveau-né. Comme l’étoile du berger qui annonça la naissance de Jésus.

 

Les gens de la Kaaba abritaient leurs Dieux, trois cent soixante idoles adorées par les hommes.

 

Le prophète arabe est né le lundi 20 avril après J-C, à la Mecque, pour remettre les gens sur le droit chemin. Il était le sauveur de l’humanité. Il fut appelé Muhammad (loué sur terre et au ciel) suite à un rêve que sa mère eut avant la naissance.

 

Halima fut la nourrice de Muhammad orphelin de son père. Et elle et sa famille eurent richesse, paix et joie. Elle l’éleva jusqu’à l’âge de ses six ans puis dû le ramener à la Mecque, endroit dangereux à l’époque. A Médine, sa mère mourut.

Avec son grand-père, Muhammad priait pour que la pluie tombe et la pluie tombait. Et le grand-père mourut.

 

Puis il devint un jeune homme qui n’avait jamais menti et il fut appelé  Lmédine qui veut dire digne de confiance. Après un combat sanglant, il y eut des différents pour la réparation de la Kaaba. Alors Muhammad mit une pierre sur une couverture et demanda à chaque tribu de tenir un coin de la couverture pour que tout le monde participe à l’opération. Ce qui montre que Muhammad était pour le partage et l’égalité.

Kadidga, une riche veuve lui confia la gestion de son commerce caravanier de par sa grande honnêteté. Kadidja, âgée de 40 ans le demanda en mariage alors que lui n’en avait que 25. Ils vécurent ensemble 24 ans avant qu’elle ne décède.

Muhammad était toujours disponible et bienveillant avec les enfants. Anas, enfant de dix ans fut confié au prophète pour être à son service et demeurer auprès d’une sainte personne. Jamais le prophète ne réprimandait l’enfant et il le protégeait quand d’autres gens lui reprochaient de ne pas faire son travail correctement.

Le petit Ibrahim, fils du prophète tomba malade et mourut dans ses bras. Il pleura mais ne se plaignait pas de la volonté d’Allah. Cependant, il en était très affligé. Sa conduite montra aux musulmans qu’il fallait s’armer de patience face aux tragédies et à ne pas protester contre la volonté d’Allah. Il était plein de compassion et miséricorde. Dans la croyance islamique, la mort n’est pas la fin de la personne mais le commencement de la vie éternelle. Au paradis, les bienfaits sont magnifiques.

Muhammad partait méditer dans la grotte du Mont Réra et reçu la visite de l’ange Gabriel qui lui apporta la première révélation. Il lui dit de lire. Mahomet répondit qu’il ne savait pas lire, mais l’ange Gabriel lui dit à nouveau de lire de par le nom de son seigneur qui a créé l’homme d’un caillot de sang, qui a enseigné à l’homme ce qu’il ne savait pas. Il lui dit également qu’il était le messager de Dieu. Dieu l’envoyait à travers toute l’humanité prêcher sa parole. Il était musulman. Et le premier musulman après lui fût sa femme Khadidja. Ce fut la naissance de l’Islam. Les chefs pensaient qu’il osait défier les dieux en ne voulant les suivre, ils ne comprenaient pas le temps que Muhammad passait dans la montagne, parfois plusieurs jours d’affilés. Et sa première révélation intriguait, ils pensaient que ses paroles allaient diviser la cité et que les dieux pourraient les abandonner. Alors ils tentèrent de l’acheter en lui proposant de lui donner tout ce qu’il voulait. Et Muhammad répondit que même s’ils lui déposaient la lune dans sa main gauche et le soleil dans sa main droite, il ne pourrait renoncer à son message car il lui venait de Dieu.

Muhammad disait que le vrai Dieu était invisible et qu’il n’avait pas besoin de se protéger car Dieu ne se casse pas comme l’argile. Muhammad ne supportait pas que les gens persistent à adorer des idoles en opprimant les faibles et les pauvres. Ils étaient dans un grand égarement. Il disait que les enfants étaient le cadeau d’Allah et que les gens devaient les traiter avec tendresse. Avant l’Islam, les arabes avaient une horrible coutume, ils enterraient leurs filles vivantes. Dieu interdit cette cruelle pratique et par la bouche du messager Muhammad, il ordonna que les filles soient aussi bien traités que les garçons, donnant aux femmes une importance qu’elles n’avaient jamais eu auparavant. Vous entendez ça ? Les femmes doivent être bien traitées !

 

Les yeux de Muhammad étaient clos mais son cœur était ouvert, il lisait les messages qu’il recevait à celui qui savait écrire car il était illettré. Ainsi naquit le Coran. Muhammad disait que devant Dieu les gens sont égaux comme les dents d’un peigne, que les esclaves sont les égales des maîtres et qu’il fallait proclamer le message au monde entier. Quand les chefs voulurent corriger son fils adoptif qui le défendait, Bilham, l’esclave noir refusa de le frapper. Alors il se fit fouetter jusqu’au sang. Et les gens commencèrent à se réunir pour dire que Muhammad avait raison.

 

Au sommet de la colline le peuple attendait sa venue en chantant des éloges, ils l’aimaient sans même l’avoir vu car ils avaient tous entendu parler de cet homme dont on parlait avec admiration et respect. Et il promettait le paradis et des arbres dans les cieux. Ce qui lui valait de l’audience. Comme Jésus… Avaient-ils le même esprit sain tous les deux ?

 

« Il n’existe nul autre Dieu que Dieu et Muhammad est le messager de Dieu ! » criait la foule  Cela déclencha un esclandre. Les rois n’étaient pas contents. Mais son oncle vint les défier pour la religion de son neveu qu’il voulait suivre. Des femmes se firent écarteler et des hommes roués de coups jusqu’à la mort pour oser dire qu’il n’y avait qu’un seul Dieu et que Muhammad était son messager. L’Islam a eu ses martyrs, tout comme le christianisme… Les chefs eurent peur pour leur alliance avec l’étranger et firent la guerre à tous ceux qui suivaient Muhammad. Ils furent expulsés de la communauté. Personne n’avait plus le droit de leur donner ou vendre quoi que ce soit. Il perdit sa femme et son oncle. Il n’était plus protégé et fut chasser à coup de pierres.

Ce furent les années les plus dures pour Muhammad et ses disciples. Trois ans où ils subirent la faim, la soif, la cruauté et le désert brûlant.

 

Une nuit, une délégation de Médine (cité riche mais déchirée par des luttes internes) vint le rencontrer au rocher d’akaaba. Elle l’invita à les rejoindre pour se dresser contre les factions et s’interposer entre leurs querelles perpétuelles et leurs guerres civiles. Mahommet accepta sous réserve qu’ils prêtent serment de n’adorer qu’un Dieu unique. Mais malgré la peur de se retrouver en marge de toute l’Arabie et la peur de la guerre, c’est soixante-dix personnes qui acceptèrent en se soumettant à un seul Dieu. Répartis en petit groupe ils prirent la fuite vers Médine (l’égire). Ils traversèrent 360 km de désert. Les conséquences et les effets considérables du voyage bouleversèrent le monde. Ce jour-là commença le calendrier musulman.

– « Il nous appartient et nous lui appartenons. » disaient les fidèles en parlant de Dieu et de son messager. Muhammad resta exposé au danger à la Mecque. Les rois cherchaient comment le renverser à lui qui soulevait une nation. Sa tête fut mise à mort et une récompense était offerte à qui le tuerait. Mais rien ne pouvait tuer Muhammad, et il traversa lui aussi le désert, rejoignant ses fidèles.

Là où les pas de sa chamelle s’arrêtèrent dans un son de cloches venant du ciel, fut le lieu où ils décidèrent de bâtir la maison du prophète. A 53 ans Muhammad travaillait avec les fidèles pour construire la première mosquée de l’islam, lieu de rencontres et de prières. Il transportait les briques en disant que le travail est adoration. Quand elle fut finit, il leur dit que ce jour, un homme de la Mecque allait embrasser un homme de Médine :

« Etreignez votre voisin comme un frère. Les musulmans sont frères de sang (sang spirituel). Tu respecteras ton prochain comme toi-même. Les juifs et les chrétiens ont les mêmes droits que les musulmans. La femme a le droit à l’héritage. »

Les chefs pas content et en ayant marre d’embrasser ceux qu’ils considéraient comme des esclaves, confisquèrent tous les biens de la Mecque pour les envoyer à Damas. Is furent tous volés. Ils ne leur restait plus rien, même pas une coupe pour boire ou ne serait-ce qu’une guenille. Alors les fidèles supplièrent Muhammad d’accepter qu’ils se battent pour se défendre. Le messager répondit qu’ils pouvaient se battre seulement s’ils se battaient avec les lois de Dieu. Qu’ils se battent contre ceux qui les agressent, mais que la persécution est le plus méprisable des crimes et qu’il faut combattre cette persécution pour qu’elle n’existe plus. Que la religion soit celle de Dieu mais que si l’ennemi cesse de se battre alors qu’il faut cesser la guerre.Se battre avec les lois de Dieu, d’Allah, c’est se battre avec un esprit saint, pas avec des armes. La meilleure arme est celle du cœur…

 

Le prophète dit « paix », il dit :

« Tu ne feras de mal ni à la femme, ni à l’enfant, ni au vieillard. Tu ne feras aucun mal à l’impotent, tu ne feras aucun mal à celui qui travaille dans son champ. Tu ne pourras abattre aucun arbre. Ne frappe que celui qui t’a expulsé, qui a volé tes droits et qui s’est enrichi en s’emparant de tes biens. »

 

Et ils quittèrent Médine pour attaquer les caravanes et reprendre leurs biens. Il y eu un combat terrible et beaucoup de sang coula. Et il y eut des prisonniers. Mais le prophète ordonna qu’ils soient détachés et qu’on leur donne de l’eau et de la nourriture à part égale. Puis il dit que tous prisonniers qui apprendraient à lire et à écrire aux musulmans pourraient aller librement.

Les opposants soldats de la Mecque, arrivèrent au nombre de trois mille hommes, glaives et flèches en main, pour combattre les musulmans. Mais ils battirent en retraite et demandèrent une trêve de dix ans qui fut rompu par Aboussofiane, le chef de la Mecque qui vint implorer le pardon.

 

Muhammad disait qu’on ne devait pas contraindre à sa religion. Un homme peut croire après des années ou quelques minutes à peine. C’est à Dieu qu’il appartient d’en décider. Alors ses doutes doivent être respectés.

 

« L’arabe n’est pas supérieur à un non arabe comme le blanc n’est pas supérieur à un noir. Tous se présenteront égaux devant Dieu. Si tu ne souhaites pas pour ton prochain ce que tu souhaites pour toi-même, alors tu n’as pas la foi. Celui qui peut se coucher le ventre plein alors que son voisin a faim ne saurait être musulman. Le sang d’un érudit est plus sacré que celui d’un martyre. L’homme qui sait lire est digne de vertu aux yeux du seigneur. Apprenez l’art de la lecture et enseignez-le. Les peuples du livre sacré, les juifs avec leur bible et les chrétiens avec leur testament doivent être respectés par tous car leur livre sacré vient également de Dieu. Vous ne devez pas me considérer comme supérieur à l’homme. Dieu n’aime pas celui qui se considère comme supérieur à son prochain. Oui je suis le messager de Dieu mais pourtant je ne sais pas ce qu’il adviendra de moi. » Disait Muhammad.

 

Quelques temps plus tard, quand il put enfin retourner à la kaaba, il purifa la maison que Dieu avait donné à Abraham en brisant toutes les idoles d’argile. Tiens, comme Jésus quand il a chassé les pharisiens du temple et qu’il a renversé toutes les tables où on marchandait dessus.

 

Muhammad ne prit aucune revanche et n’en autorisa aucune. Il déclara la Mecque territoire sacrée, nul ne pourra y verser le sang ni abattre un arbre ni tuer quoi que ce soit de vivant à la Mecque. Donc stop aux massacres du mouton…

 

Bientôt toute l’Arabie fût convertie. Non seulement à la nouvelle religion, mais aussi aux nouvelles lois et nouveaux usages établis par l’Islam.

 

Le messager laissa en conseil à l’enfant Eness, d’accomplir ses ablutions afin de vivre longtemps et d’être protéger par les anges, de se purifier rituellement tant que cela est possible car celui qui trépasse est considéré comme martyre. Il dit à l’enfant de prendre la peine d’effectuer sa prière continuellement, d’être respectueux avec les vieux et affectueux avec les jeunes, de ne pas se retenir de lire les livres sacrés car ils revivifient les cœurs morts et préserve l’homme du mal. Il confia aussi à l’enfant d’essayer de passer sa journée et de la finir sans rancune contre personne. Ainsi on peut s’en sortir lors du jugement. Il appelle cela une sunnah. Celui qui imite le comportement du messager dans sa sunnah sera près de lui au paradis car il l’aura rendu heureux. La sunnah est l’ensemble des paroles et du comportement du messager. Ceux qui l’appliquent au quotidien iront au paradis. Exemple de sunnah : on doit saluer sa famille quand on rentre à la maison et dire « Ah salam alhekoum » (paix soit avec vous), se laver les mains avant et après avoir mangé. On doit dire Bisilmlerimahimaim « au nom de dieu, le clément et miséricordieux » avant de commencer à manger, et manger de la main droite (question d’hygiène car on s’essuie les fesses avec la gauche).

 

Muhammat implorait Dieu de protéger les enfants du Mal, de Satan et du mauvais œil. Un jour deux enfants qui lui était cher disparurent, Quand on les retrouva, ils étaient dans les bras l’un de l’autre apeurés par un grand serpent qui les menaçait. Alors il conseilla aux enfants de toujours demander la permission aux parents avant d’aller à un endroit à cause du danger des accidents.

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Il conseilla à un de ses voisins de ne pas faire de différence entre les enfants en disant qu’on préfère untel à untel, qu’il fallait être prudent ceux qui sont sous sa responsabilité, sinon ils se plaindront le jour du jugement. Il disait de pas faire de mal aux animaux, de ne pas être cruel, de ne pas jeter de pierres sur les palmiers mais de manger les dates tombés au sol avec permission de leur propriétaire. Ne jamais prendre ce qui ne nous appartient pas.

Un jour d’une des deux fêtes religieuses, le prophète vit une petite fille affligée par la perte de son père mort dans un combat. Il lui proposa d’être son père et de l’adopter. Et elle fut heureuse car elle avait une mère et un frère.

Il conseillait d’abandonner ce qui est douteux au profit de ce qui ne l’est pas car la vérité apporte la paix au cœur, et le mensonge lui apporte le doute.

 

Aux prémices de la mort, Muhammad pour la dernière fois lui adressa le message suivant :

« Oh peuple écoute car je ne sais si je pourrais revenir l’an prochain. Tu partageras ta nourriture avec ton prochain et tu le vêtiras comme tu es vêtu. Un jour tu te présenteras devant ton Dieu et tu devras rendre compte de tes actes que tu auras commis. Oh vous tous qui êtes présent, faites parvenir ce message aux absents. Vous descendez tous d’Adam et le plus digne d’entre vous est celui qui le craint le plus. Réfléchissez profondément à ce que je viens de dire. Que toutes vos querelles soient abolies. Tous les musulmans sont frères. Entre musulmans il ne doit exister ni races ni tribus. Les biens d’un frère sont inviolables sauf de son bon gré. Ne sois ni oppresseur ni opprimé. Oh peuple je ne suis qu’un homme. L’ange de la mort m’apparaîtra sans doute bientôt et la mort m’étreindra. Mais j’ai laissé auprès de vous le livre de Dieu : le Coran et la conduite de son messager. Ce jour j’ai parachevé votre religion, j’ai terminé ma mission auprès de vous. Et je vous ai choisi l’islam pour religion. »

 

Il mourra le 8 juin 632 à 63 ans.

Les fidèles de Muhammad expliquaient que celui-ci était mort mais Dieu est vivant et qu’il ne peut pas mourir. L’Islam se fortifia dans le cœur des hommes, l’âme de chacun se joignant à celui de son voisin.

 

Jésus était charpentier, Muhammad gardait les moutons. Les paroles de Muhammad et les paroles du Christ sont comme deux rayons d’une même lampe. Muhammad disait que Jésus était l’apôtre de Dieu et que lui en était le messager. Son amour réside dans le cœur des musulmans (comme celui de Siddhârta dans le cœur des bouddhistes et de Jésus dans le cœur des chrétiens).

 

 

Ne pas utiliser l’Islam pour prêcher des idéologies radicales. Ce n’est pas parce que l’on fait la guerre à la société que ça veut dire que nous sommes de bons musulmans… Les Imams des mosquées ont un grand travail spirituel car avec le retour vers la religion ces dernières années, il y a beaucoup de conversion d’une religion vers une autre. La population est vulnérable, surtout chez les jeunes qui vivent dans des conditions extrêmes psychologiquement.

 

Sources : Sur conseil d’un ami, je précise que cet article/chapitre est la synthèse de ce que j’ai pu trouver de par mes recherches. Je ne veux pas m’attirer les foudres de certains spécialistes ou croyants. Je suis simplement en pleine étude théologique. J’ai fait la même chose avec Jésus et Bouddha.