Les policiers municipaux toulousains, manifestent…

 

                                       Les policiers municipaux et nationaux, ne semblent pas être égaux en ce qui concerne leur armement, et pourtant les uns comme les autres procèdent souvent aux mêmes interventions.

Très fréquemment les policiers municipaux, procèdent à des missions sécuritaires, face parfois à des malfrats récalcitrants, souvent eux-mêmes armés, et qui, il faut bien l’avouer de nos jours, n’hésitent pas à tirer sur les forces de l’ordre, que celles-ci soient municipales ou nationales !

Pour un délinquant dangereux un uniforme est un uniforme !

Les policiers municipaux de Toulouse, au nombre de 60, et à l’appel de leur syndicat SNPM-FO, certainement exaspérés par la situation, ont manifesté leur mécontentement devant la mairie en jetant des étuis de pistolets vides, et portant sur leur poitrine une cible, et des chasubles jaune fluo.

Ils réclament qu’on leur conserve le droit au port de leur arme de service, durant toute la journée, au lieu de la période allant de 20h à minuit, comme c’est le cas actuellement.

Rappelons que très récemment durant la période du plan "vigipirate écarlate", liée à l’affaire Mohamed Merah, ce droit leur avait été accordé.

Les policiers municipaux portent déjà des gilets pare-balles, ce qui confirme bien les risques qu’ils encourent, où que du moins on leur reconnaît, et sont à présent désireux de pouvoir se défendre, et riposter éventuellement à des tirs dirigés vers eux.

Il faudra bien entendu, qu’ils soient formés efficacement au maniement d’arme et au tir, afin d’éviter au maximum toute bavure.

En fait, une grande confusion est faite entre les missions confiées à la police municipale, et celles à la police nationale. Elles sont pourtant clairement définies, mais rarement respectées.

Jean-Pierre Havrin, adjoint à la sécurité de la mairie, aurait déclaré aux manifestants et à Monsieur Mickaël Bruneau, leur délégué syndical, qu’il ne fallait pas "se tromper de combat", avant de leur promettre d’être reçus mercredi après-midi, par Pierre Cohen, maire de la ville rose.

L’avenir nous dira ce qui a été décidé, mais il faudra bien dans un avenir proche apporter une réponse à ce problème épineux.

 

(Source la dépêche)