Tous les amateurs de lectures terrifiantes connaissent le grand maître en la matière : j’ai nommé Stephen King. Dans cet article, il est question de son épouse Tabitha qui possède le même talent que lui en ce qui concerne l’écriture.
Cependant,sa carrière littéraire n’est pas du tout comme celle de son illustre mari. Comme on pouvait s’y attendre, la dame préfère raconter d’autres histoires sans y mêler une once de fantastique. Ce qui n’empêche pas ses récits d’être remplis de suspenses et d’intérêt.
Mais, récemment, elle a été touché par le décès d’un ami : Michael Mc Dowell. Elle a donc décidé de reprendre un de ses récits inachevés pour lui rendre un vibrant hommage. Ce roman s’appelle Calliope : la voix des flammes. Tabitha a donc décidé de faire concurrence à son mari Stephen en tentant une percée dans le surnaturel et le fantastique.
Alors, y est-elle parvenu ? Le roman ne fait pas moins de 500 pages et la lecture peut se révéler, de prime abord, un peu laborieuse. En effet, Tabitha se complait dans les premiers chapitres à nous décrire, dans les moindres détails, la vie de sa jeune héroïne de 7 ans, Calliope. Cette entrée en matières pourrait déconcerter les amateurs de sensations fortes.
Mais, le fantastique sera bien présent et fera véritablement irruption dans le quotidien de la jeune Calliope après le meurtre horrible de son père. Le lecteur est ensuite plongé dans une atmosphère plus pesante et dangereuse. Et le livre commence vraiment à ce moment-là.
Pour cette première incursion dans le surnaturel, Tabitha a commis quelques impairs. Son récit aurait pu être plus court et plus passionnant si elle avait occulté certains passages de la vie quotidienne de Calliope durant les premiers chapitres.
Le récit perd un peu de son intensité et c’est bien dommage. Espérons que, dans l’avenir Madame King nous régale avec un nouveau récit encore plus surprenant que celui-là.