Deux élections se sont produites le même jour et dans deux pays différent, une pour une nouvelle constitution et l’autre pour élire un nouveau président.
Seulement ces deux élections qui ce sont produites dans deux pays différents, ou disons dans deux continents différents, ne sont pas si différentes que cela, et ont beaucoup de points communs.
La Syrie qui est plongée dans une crise grave depuis prés d’une année, était appelée pour voter une nouvelle constitution.
Dans un pays à feu et à sang et qui se dirige de plus en plus vers une guerre civile, le président Bachar El Assad a appelé ses compatriotes à se diriger en force vers les bureaux de vote afin d’adopter une nouvelle constitution qui permettra au pays de devenir l’un des plus démocrate au monde.
El Assad qui se maintient au pouvoir contre vent et marées, veut faire croire au monde qu’il veut changer, lui qui a succédé à son père, et qui réprime son peuple dans le sang, continue à croire qu’il peut encore rester au pouvoir en gagnant encore un peu de temps et en tuant encore plus d’opposants.
Les 14 millions de votants syrien pouvaient voter avec n’importe quelle pièce d’identité ; ils avaient juste quelques petits obstacles qu’ils devaient éviter, les tireurs embusqués et les bombardements de blindés !!! Et gare à celui qui aura manqué à son devoir national.
Bilan de cette grande journée de démocratie en Syrie, 70 morts et un oui sans aucun doute vainqueur.
Dans le Sénégal c’est le même discours, et cette fois c’est Wade qui est l’artisan de ces élections.
Lui qui a contourné la constitution pour pouvoir se représenté pour un troisième mandat, est certain de sa victoire prochaine, et au premier tour !!!!!
Agé de 85 ans, et au pouvoir depuis 12 années, l’homme qui a pour fils un ministre d’État, de la Coopération et des Transports, s’est dirigé vers les bureaux de votes et a mis son bulletin dans l’urne sous les huées de plusieurs centaines de personnes.
Contesté depuis plusieurs mois, le vieux président n’en démord pas et veut aller jusqu’au bout, Wade a usé de tous les stratagèmes possible afin d’arriver à son but, il a ainsi éliminé ses adversaires et réprimé des manifestations qui lui était opposé.
Point positif de cette journée de vote au Sénégal, le scrutin s’est déroulé sans qu’aucune violence n’ait été déplorée dans le pays.
Mais ce calme persistera t-il après l’annonce d’une nouvelle victoire de Wade ??
Ce qu’on retiendra de cette journée animé, c’est ces deux pays et ces deux peuples aspirant à une liberté, à un avenir et à une démocratie………Une démocratie qui a été bafouée par l’organisation de ces élections.
Bonjour,
Je ne sais de la Syrie que ce que je vois à travers mon poste de télévision ou que je lis ça et là. Mais en tant que sénégalais, permets moi de te demender en quoi l’organisation d’élection serait-il un signe quelconque d’un manque de démocratie? Bien au contraire… Et je t’invite à suivre de plus près les resultats de ces élections et les évènements de ces prochains jours pour en apprendre beaucoup plus sur la spécificité de la politique sénégalaise et la capacité de notre peuple à tracer son destin à travers des élections et cela quelque soit le courant politique responsable de l’organisation du scrutin.
Bon après midi.
Cher Ousmane , comme c’est écrit dans l’article, le président sénégalais a outre-passer la constitution afin de briguer un autre mandat, et donc de se maintenir au pouvoir.
Ce qui constitue déja un grave dépassement, si on ajoute à cela l’élimination de certains de ses adversaires, cette éléction n’aurait jamais du se passer de la sorte.
[b]Il faudrait comparer ce qui est comparable !
[i][i]- Certes, le Président Abdoulaye Wade a, en violation flagrante de l’Article 27 de la Constitution, brigué un troisième mandat avec la complicité du Conseil Constitutionnel ! Mais, bien qu’on ait constaté des violences policières qui ont tué 5 personnes et qui en ont blessé des milliers, M° Abdoulaye Wade n’a pas demandé, à l’armée sénégalaise, de bombarder des villes ou une ville !
– Quant au dictateur syrien, lui, il tue des milliers de personnes, assiégeant, tuant sans relâche ses opposants, tout en organisant une mascarade de révolution ![/i][/i]
Alors, de vous à moi, qui est le plus dictateur des deux : le Président Wade ou le Président Assade ?[/b]
Democracy :
A New York, tollé après la publication
des évaluations de 18 000 enseignants !!!
@ Dominique: un dictateur reste un dictateur quelque soit le degrés.
Et en parlant de comparaison, Wade n’a pas eu la meme ampleur dans la contestation, sinon seul dieu sait combien aurait été le nombre de massacré au Sénégal.
[quote][i][b]… un dictateur reste un dictateur quelque soit le degrés…[/b][/i][/quote]
Bien sur… Cependant, pour qu’un dictateur reste un dictateur, le multipartisme ne devrait pas exister ; la peine de mort serait toujours maintenue ! Or, au Sénégal, ce n’est pas le cas, puisque le multipartisme existe et que la peine de mort est abolie !
[quote][i][b]… Et en parlant de comparaison, Wade n’a pas eu la meme ampleur dans la contestation, sinon seul dieu sait combien aurait été le nombre de massacré au Sénégal…[/b][/i][/quote]
Donc, [i]et je persiste et signe[/i], on ne peut pas comparer le président sénégalais et le président syrien…
D’autres pays vivent (vivaient) dans le multipartisme, et en ne pratiquant pas la peine de mort, cependant c’était toujours des dictatures, avec un pouvoir (judiciaire ,executif…..) concentré dans la main d’une seule personne…….. ça s’appelle une pseudo-démocratie.
[quote][i][b]D’autres pays vivent (vivaient) dans le multipartisme, et en ne pratiquant pas la peine de mort, cependant c’était toujours des dictatures, avec un pouvoir (judiciaire ,executif…..) concentré dans la main d’une seule personne…….. ça s’appelle une pseudo-démocratie.[/b][/i][/quote]
Je suis d’accord avec vous… Cependant, on ne peut pas comparer le Sénégal et la Syrie, qui ont deux régimes institutionnels différents… On ne peut pas, non plus, comparer le Sénégal avec la France, avec la Côte-d’Ivoire ou avec d’autres pays…
« Une démocratie qui a été bafouée par l’organisation de ces élections. » dixit l’article.
Kheiro86, à entendre ton argumentaire plus haut en réponse à mon commentaire, je comprends aisément que c’est la façon dont a été organisée ces élections au Sénégal qui est anticonstitutionnelle et nullement les élections présidentielles elle mêmes qui donnent par ailleurs aux peuples un moyen de s’exprimer (je pense qu’on est d’accord sur ce point); et au vu des tendances et commentaires de l’ensemble des forces en présence lors de ces élections, le peuple a en effet réellement tenu son rôle d’arbitre suprême, rôle que lui reconnait l’ensemble des partis (loin du cas Syrien donc).
A la différence criante de la Syrie, ces élections au Sénégal sont une étape normale d’un processus démocratique normal qui aboutit sur une expression réelle de la volonté du Peuple Sénégalais dans sa majorité(essence de la démocratie) même si l’organisation de ce scrutin n’a guère été parfait, on en doute point.
Hormis un jour commun, ces deux élections n’ont pas grand chose en commun.
Bon après-midi.
Pour bien expliquer les choses, il est reproché
– à M° Abdoulaye Wade d’avoir brigué un troisième mandat alors que c’est formellement interdit,
– au Conseil Constitutionnel d’avoir, en flagrante violation de la Constitution sénégalaise, approuvé la candidature du Président Abdoulaye Wade…
[u]Voici ce qui est dit bien explicitement[/u] :
[quote][quote][quote][b]Constitution de la République du Sénégal
[u]Titre III[/u] : Du Président de la République ([i]art. 26 – art. 52[/i])
[u]Article 27[/u]. [i]La durée du mandat du Président de la République est de sept ans. Le mandat est renouvelable une seule fois.
Cette disposition ne peut être révisée que par une loi référendaire.[/i]
[url]http://www.gouv.sn/spip.php?article795[/url]
[/b] [/quote][/quote][/quote]