Pour l’une des rares fois où elle a l’occasion de justifier son existence et les cotisations exorbitantes des contribuables qui l’entretiennent aux quatre coins de la terre, l’ONU se trouve dans l’impasse. Pour la seule fois où une mission d’intervention dans un pays peut être justifiée sans amalgame et mauvaise fois, l’institution de défense des droits de l’homme se trouve tirailler par les détenteurs du droit de veto. Dans le même temps, les répressions continuent d’arracher des vies en Syrie.
Le discrédit né des grands mensonges et des règlements de compte déguisés en guerre pour l’instauration de la démocratie comme en Libye met à nu toute l’impuissance d’une organisation si prestigieuse qu’elle a pour vocation de préserver le monde en lui garantissant la paix et la sécurité.
Et tant pis pour le peuple syrien qui pour avoir aspiré au changement subit la furie d’un pouvoir obscurantiste et dogmatique. Dans les coulisses de la mythique salle réservée aux dieux d’ici bas, on se bat, se débat, se convainc ou se contraint des mois durant pour pondre une « condamnation non contraignante » des violences perpétrées contre des innocents par Bachar Al Asad et ses proches. Une véritable mascarade, une vaste escroquerie et une insulte à la conscience humaine.
Kadhafi n’avait pas commencé à tuer quand en un clin d’œil experts et diplomates se sont retrouvé pour sortir la loi qui légitime la plus grande bêtise de l’occident coalisée contre un autre nation. La France n’avait pas attendu la proclamation définitive des résultats de l’élection présidentielle en cote d’ivoire avant de prêter main forte à la rébellion pour débarquer Gbagbo, avec la bénédiction de l’ONU. Mais aujourd’hui comme un mystère, les choses stagnent quand on arrive en syrie. D’aucun avancent que les puissances de l’est telles que la chine et la Russie ne veulent pas se faire avoir une deuxième fois après le cas libyen. Mais la vérité c’est que rien ne motive les puissances de l’ouest à faire la guerre en Syrie dans le contexte de crise économique actuelle.
Les USA se cherchent désormais comme un pays pauvre, l’Europe peine à faire survivre l’euro et l’OTAN est en difficulté en libye. Face à un tel tohu bohu, personne ne peut se risquer dans une autre guerre qui pourrait précipiter la chute de la civilisation occidentale déjà entamée. Surtout que les opposants au régime de Damas sont aussi des conservateurs insensibles aux mœurs étrangères. Tout ce qu’on peut faire entre temps, c’est de prier pour que survive la syrie.
« NO-COMMENT…THE-NO-BORDER-LINE…DANGER-ZONE.pourtant le droit,d’ingerence devrait etre un;acte regaliens… no-touch deux poids,deux-mesures???