Quand sur ce site, je me suis inscrite, j’avais lu : social, j’avais vu : citoyen. Citoyenne je suis, de féminin je ne me suis sentie exclue. Alors j’ai écrit, autant que l’encre s’écoulait sur mes feuillets.

 

C’était une ancienne passion qu’avant le Net je déployais à foison.

 

Autant de blocs d’écriture, j’ai écumé en longs courriers. Agrémentant tous ces écrits de nombreux gribouillis. Petits dessins accrochés en marge qui témoignaient de cette autre fusion. Et c’est ainsi qu’est née :  «Muren, l’Ecrivaine» ou  «La Peindeuse, Ecriveuse».

 

Au cours des dernières connexions, un doute m’envahit. A lire les «Unes» et les «Buzz». De Grands Esprits je lis.

 

Des conseils avisés sur les trémas et les tirets, la politique et toute sa clique, en exposés.

 

Je me suis sentie perdue, comme un être nu.

 

Mes connaissances et mes idées, ma grammaire et ma conjugaison, n’ont d’autres récompenses que jeune écervelée, ces chères mères, de mes écoles saintes, m’ont promulgué.

 

« Si tu veux être supérieure, fais au moins le meilleur ! ». Sur ces conseils, de là, j’ai progressé.

 

Ces bonnes sœurs m’ont évité le correcteur d’orthographe, même si par moments, ma mémoire me fait référer.

 

Alors ne m’en veuillez pas, si mes lignes ne suscitent pas tous les émois, de ce que vous attendiez ,de bon aloi.

 

J’ai cependant en y pensant, une expérience de circonstances, de lieux voyagés qu’en bacs entiers, je pourrai enfermer. Mais pas un seul, n’ai commencé. Et aucun, j’en suis sûre, que certains écrivains , qui de plus ont empilé.

 

J’aime cependant, sur ce site, me promener. De case en case, de vos idées, de vos humeurs, de vos couleurs. Même si parfois Moderato, me donne un petit coup de râteau.

 

Une seule chose manque, l’ardeur des rédacteurs et de visiteurs, à notifier en bas de page, un commentaire velléitaire ou, amicalement, approbateur.

 

Le livre d’or ne brille pas fort, mais emportée dans mes lectures, moi-même je vous l’avoue, oublie, de m’y produire.

 

C’est simplement pour m’excuser, que parmi  vous, d’être arrivée, j’ai négligé mes enseignements d’alors.

 

A la maternelle des grands : comme cette sœur m’instruisait « la politesse, Mademoiselle, commence par ce petit mot de premier élément, Bonjour ! »