Une nouvelle fois, l'affaiblissement de la qualité de l'information sur Internet a été évoqué lors du Web 2.0 Summit.
COMMENTAIRE D’ARRET :
Le thème d'une surinformation n'est pas neuf et il fait déjà l'objet de divers livres et études. Le Web 2.0 Summit a encore été l'occasion de réaffirmer ce risque de trouver de plus en plus d'informations sur Internet.
Or plus le temps passe et moins cette information est de qualité. Tout simplement parce qu'elle sera le fait de divers sites de journalisme, de presse alternative, de sites d'information amateurs, de blogs et autres moyens d'expression populaire, de contribution de groupes de pression… Bref, il y a trop d'information et pour chacune que l'on reçoit, il devient nécessaire de faire le tri. Car avant de s'informer à partir d'une information, il faut encore s'assurer de sa pertinence, son indépendance.
A tout le moins, il faut être capable de se dire qu'elle n'est que le reflet d'un point de vue personnel, qu'elle est incomplète sur certains aspects. Bref, la liberté de la presse devait faire émerger la vérité, la liberté de la communication la noie dans un flot de vérités.
C'est pour cela que de nombreux acteurs du web communiquent maintenant sur l'idée d'un nettoyage, d'un tri. Oh, il ne s'agit pas de supprimer du contenu car ce serait sans doute ressenti comme une censure. Mais il s'agit de mettre en exergue ce qui serait un contenu utile. Les sites interactifs se développent donc avec un positionnement de média. Ce serait donc eux qui proposent la vérité.
On est ici bien loin des exigences nécessaires en matière d'information car il faudrait au contraire des sources d'information plus contrôlées, une moins grande quantité d'infos et surtout une info adaptée aux besoins de l'utilisateur. En particulier, le citoyen a besoin de sources fiables et complètes qui dresse un panorama général de la situation sur un thème donné sans a priori ni approximations, encore moins de jugements de valeur. Quitte à ce que l'internaute complète sur certains points.