Sur ces marches, où tu t’étais assis,

J’ai laissé mon bonheur,

Et je voudrais le retrouver.

 

Retrouver, cet instant,          

Eternelle étincelle

De mon cœur amoureux,

Pour te revoir,

Et m’assoir à tes cotés.

 

Sur ces marches, où tu t’étais assis,

J’avais éprouvé un émoi si indicible,

En te voyant descendre les marches,

Qu’en t’asseyant devant moi,

Un bonheur immense, s’était assis avec toi.

 

Ta lumière, ta beauté, la pureté de ton âme,

Avait troublé si profondément tout mon être,

Que mon cœur éperdu et enivré,

Y avait, sur l’instant, fait demeure.

Je voudrais te retrouver.

 

Te retrouver pour te revoir,

Revoir tes yeux, ces yeux si doux et si beaux,

Ces yeux mystérieux et envoutants,

Dont jamais, je n’oublierai le regard captivant.

Revoir ton sourire, ce sourire tendre et candide,

Qui m’avait désarmé sur l’instant.

Et entendre le son de ta voix,

Cette voix caressante et langoureuse,

Cette délicieuse mélodie, qui a touché mon âme,

Et dont la musique m’est devenue vitale.

 

Et, plus que tout, plus que tout,

Mon bel amour perdu,

Je voudrais sentir ta présence,

Cette présence dont l’absence me tue,

Cette présence dont le souvenir,

Jamais ne quittera mon âme amoureuse.

Je voudrais que ta présence, me trouble encore.

 

Car rien plus que ton souvenir,

N’apporte d’ivresse à mon âme ;

Rien plus que ton image,

N’apporte de tendresse à mon cœur,

Rien plus que toi,

Ne trouble mon esprit,

Et mon cœur aussi.

 

Toi mon Unique, toi mon Désiré,

Je voudrais que tu reviennes,

Pour m’assoir à tes côtés,

Et t’aimer, à jamais.

 

Mais je t’ai perdu, pour toujours,

Toi l’unique que j’aime,

Pourtant, inlassablement, je rêve de toi,

Et de ces marches où tu n’es plus,

Comme si c’était hier,

Comme si c’était demain,

Comme si tout était possible,

Mais ce n’est qu’un rêve en vain,

Dans lequel je me noie,

Pour ne pas mourir sans toi.

Reviens-moi.

 

Et, je rêve de ces marches,

Encore et encore,

Pour rester près de toi,

Pour te revoir toujours,

Et espérer pouvoir t’aimer un jour.

 

Car plus que tout sur cette terre,

A l’instant où je parle,

Je voudrais te retrouver,

Te revoir sur nos marches,

Ô mon amour,

Pour m’assoir à tes côtés

M’assoir et te regarder,

Te regarder et t’aimer,

Je voudrais seulement,

M’assoir et t’aimer.

 

T’aimer, ô mon Amour,

Comme je ne pourrai jamais en rêver,

T’aimer, mon Amour,

Comme je ne pourrai jamais l’espérer.

 

T’aimer, seulement t’aimer,

Sans te le dire,

T’aimer juste en mourant d’Amour à tes côtés,

Assise sur ces marches,

Où jadis, tu m’avais regardée.

 

 


A Lui,

A M……