M Woerth : Qu’allez-vous faire pour qu’ils nous aiment ?Tous les Français sont abasourdis ! Leur journal du dimanche leur en est tombé des mains en lisant vos déclarations.        

Vous allez nous dire que tout ça est la faute à La Garde. Madame Lagarde votre supérieure qui est allée en catimini se la faire à la Obama, façon Chicago- son jadis fief consulaire- auprès des « gnômes » de Zurich, en signant on ne sait quel parchemin traitant de l’amour des pays et des coffres. L’encre à peine sèche de ce Tractatus qu’on en tire les conséquences éthiques émargées. Et la charge vous incombe ! Quelle déveine à la rentrée.        

Car son patron, à elle, il a crié, chanté sur tous les tons depuis la banlieue jusqu’à Neuilly-sa-mère (les archives ne sont pas si précises) enfin hurlé assez fort pour être compris que la France, on l’aime ou on la quitte. Je ne risque pas de partir tellement je l’aime et qu’irai-je faire en Suisse au prix des repas avec ma retraite, hein ? J’ai encore de l’appétit ; plus ED que la Migros®.         

Donc 3 milliards dorment là-bas détenus par 3 000 Français aussi désespérés d’amour.       

Si ça se trouve, ils ne sont même pas en règle avec le fisc ! Un tel manque d’amour mérite d’être rédimé, non ? Aussi permettez-moi une supplique qui devrait vous allez droit au cœur. Dans le mois qui vient il vous faudra mettre un terme aux affres budgétaires de vos collègues.        

Indiquez-leur au plus vite et à la France entière quelles mesures spécifiques dans le collectif 2010 vous comptez prendre pour que nous reviennent enfin l’amour de tous ces sportifs qui sont obligés de fuir nos applaudissements sur nos stades, de tous ces artistes qui ne croient pas à la sincérité de notre admiration au théâtre, au cinéma, partout, et tant d’autres.

Ces Français méritent de retrouver l’amour total, celui que nous portons à notre patrie, nous les pauvres en talent, en gloire ou en finance. Je suppose que vous avez la liste de ces malheureux qui n’attendent qu’un geste de votre part, un élan, pour croire à nouveau aux vertus d’un aussi puissant sentiment. Et d’en jouir pour longtemps.