Isabelle Huppert démontre une fois de plus qu’elle est une extraordinaire comédienne dans le film de Marc Fitoussi, « Copacabana ». Dun bout à l’autre du film, elle est présente sur l’écran avec une énergie qui laisse pantois.

Elle joue le rôle d’Elizabeth, dite Babou, sémillante quinqua sans le sou, insouciante chômeuse qui prend la vie du bon côté. Mais, sa fille Esméralda aimerait faire un mariage bourgeois et voudrait éviter de voir sa mère trop bohème à la noce. Comme elle n’a pas un sou pour participer au frais du mariage, sa fille raconte qu’elle est au Brésil.

Vexée de faire honte à sa fille, elle décide de trouver un boulot à tout prix.

Elle se retrouve vendeuse dans l’immobilier à Ostende. Babou est très sociable et se fait vite des amis dans la faune locale. Elle se lie même d’amitié avec un couple de zonards qui lui rappellent sa jeunesse de globe-trotter.

Elle réussit assez rapidement à progresser dans son travail car elle est pourvue d’un bagou extraordinaire. Mais elle se fait licencier pour avoir donné les clés d’un studio pour la nuit à ses deux protégés. Heureusement, tout se terminera bien.

Que de chemin parcouru depuis la jeune fille de « Dupont Lajoie ». Isabelle Huppert nous avait habitués à des rôles plus réservés, voire graves, on la retrouve ici dans un personnage drôle et optimiste, pourvu d’un beau tempérament de gagneuse.

Elle ne joue pas un rôle, elle « est » le personnage. Ce film n’est pas le chef d’œuvre de l’année, mais il est très plaisant et nous donne une leçon d’optimisme.

Dans le désert des sorties de cette semaine, c’est plutôt une bonne pioche. Il nous permet de revoir Luis Régo, acteur tendre et touchant. A noter que c’est sa propre fille, Lolita Chammah, qui joue le rôle de sa fille.

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