Suicide à l’hopital psychiatrique

On parle beaucoup de suicide dans les prisons ces derniers temps, mais qui a parlé de ce desespéré qui a fugué de l'hopital psychiatrique d'AXXX le 7 janvier dernier en se jetant du haut d'un pont?

 

4 jours déjà et seul le journal local en a parlé: un jeune de 28 ans hospitalisé d'office dans un hôpital psychiatrique quasi champêtre a profité de l'inattention de ses gardiens alors qu'il fumait une cigarette pour s' évader et se jeter dans une riviere vers 22 heures.

Pourquoi? Manque de soins, conditions d' "incarcération", personne ne cherchera à le savoir puisqu'il est malade, différent, voire peut etre meme dangereux.  Il y a tant d'ostrascisme dans les médias contre les malades mentaux, considérés abusivement comme des monstres ou psychopathes; sachons quand même que 3 crimes sur 4 sont le fait de personnes saines d'esprit!

Et que les grands criminels, mafieux ou autres voleurs ont rarement souffert de maladies mentales. 

Les difficultés de vie en hôpital et en prison ne sont pas comparables, certains choisissent l'hôpital pour réduire leur peine, cependant….

Malgré la prévenance de certains infirmiers, la vie y est rude, on y est plus isolé  qu'en prison et le regard des autres y est dévastateur!

Pourquoi ne dit on rien sur ces morts en souffrance! veut on les détruire une deuxième fois? Pourquoi ne voit on pas de statistiques sur ceux qui se suicident à l'Hopital Psychiatrique!  veut on n'en montrer que les monstres et fermer les yeux sur ceux qui souffrent d'etre sans voix!

Camille Claudel a été enfermée en 1913, il y a 96 ans!

Une réflexion sur « Suicide à l’hopital psychiatrique »

  1. Bonjour,
    Votre point de vue sur le manque de transparence sur les soins apportés lors des séjours en hôpitaux psychiatriques est, je trouve, très pertinent, et comme vous l’exposez dans votre article, une attention plus grande devrait être portée sur la vie des internés (cf les statistiques des suicides dans ces établissements).
    Vous avez raison : il faut faire la distinction entre les malades qui souffrent d’un malêtre engageant (plus ou moins) leur pronostic vital (dépressions, envies suicidaires, maladies affectant la réflexion, la personnalité…) et ceux dont le comportement menace la sécurité des citoyens (psychopathes…) pour ne surtout pas les confondre (d’autant plus qu’une telle attitude nuit au rétablissement des premiers).
    Et il faut donc que les médias n’invitent pas à faire la confusion…ce qui n’est malheureusement pas évident dans le contexte actuel de la diffusion d’informations (notamment grâce à la guerre de l’audimat, qui pousse à utiliser des thèmes forts et/ou sensibles en se souciant peu des conséquences), mais c’est un autre débat.
    On peut tout de même intervenir à notre niveau, en débattant sur la question et en invitant les gens à ne pas faire cette erreur, ce que vous avez très bien fait ici.

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