Grève civique aux municipales. Vague verdâtre, PS qui se maintient, LR qui pavoise et le RN qui gagne Perpignan. LREM en queue de peloton, mais n’oubliez pas que ce parti est composé de gens de gauche, de droite, du centre et des écolos. Le fondu politique vaseux par excellence. Rien de neuf sous le soleil républicain. L’uniformité est bien présente et risque de perdurer longtemps. En effet, ce cirque mielleux vient d’être corroboré par la nomination de Jean Castex (LR) au poste de 1er Ministre et par un sondage récent qui donne Macron et Le Pen au second tour des présidentielles de 2022, loin devant la droite, Mélenchon et les écolos. (1)
Une énorme lassitude m’envahit. Comment se sortir de ce sempiternel maelström, de ce sempiternel guêpier que la plupart des votants achètent aveuglément ?
Car, depuis 50 ans, nous assistons au bal des faux-culs qui est l’alternance droite/gauche ou inversement. 50 ans d’allégeance made in USA, 50 ans où la quasi-totalité des politiciens de notre pays et des pays européens œuvre afin d’établir un gouvernement mondial au mépris du peuple.
Un peu d’histoire :
Dès 1940, bien avant leur entrée en guerre en décembre 1941, Washington s’était préparé à administrer la France comme un protectorat. L’affaire est peu connue, mais n’ayant pas la place pour tout développer dans ce billet, je laisse les lecteurs lire cet excellent article à propos de l’A.M.G.O.T – Allied Military Government of the Occupated Territories – (2). Washington avait aussi imprimé une monnaie, – le franc A.M.G.O.T., ou billet drapeau.
Tout était en place pour administrer la France à la libération comme une province dépendante. Le reste de l’Europe était aussi dans le collimateur américain.
Grâce au général de Gaulle et à quelques commissaires, le projet A.M.G.O.T. a capoté. Puis, le 7 mars 1966, le général sortait la France de l’OTAN. Il faut rappeler que de Gaulle a été le seul président non-atlantiste de notre pays. Le 11 mars 2009, Nicolas Sarkozy décidait de réintégrer notre pays dans l’organisation du traité de l’Atlantique nord. Nous sommes donc encore et toujours à la botte des USA.
Cela montre que les politiciens et financiers américains mondialistes sont tenaces. Porte fermée, ils rentreront par la fenêtre. Le travail de sape est économique, religieux, culturel, linguistique, et passe par la destruction systématique des valeurs familiales, sociétales et ethniques.
Le leitmotiv principal des mondialistes est une planète entièrement régie par un seul gouvernement. Si les nations n’existent plus, les guerres non plus. Dans l’absolu, ça peut sembler humaniste. Mais pour ça, il faudrait que le gouvernement mondial soit composé de gens éclairés et altruistes. Et c’est sur ce point précis que ça déraille. Les buts de l’élite mondialiste sont d’accroître leur pouvoir, leur puissance, et de contrôler la population mondiale. Argent, pouvoir et, finalement, immortalité. David Rockefeller a reçu 7 transplantations cardiaques, dont la dernière à 101 ans… Sans commentaires.
Revenons aux élections présidentielles. On nous a déjà fait le coup du duel du second tour, le candidat « propre » face au Front National. 2002 Chirac/Le Pen et 2017 Macron/Le Pen. Le reste des élections présidentielles françaises se résume aux sempiternels duels gauche/droite qui, au final, sont un mélange inepte d’idéologie politique, uniquement bénéfique pour les intéressés, qui a fini par donner naissance à la LREM.
Destruction de nos valeurs, destruction des fondements de la démocratie, destruction de notre économie, de notre savoir-faire et de notre culture.
– 7 mars 1966. Charles De Gaulle sort la France de l’OTAN.
– Mai 1968, coup d’état des gauchistes/trotskistes prenant le pouvoir pour se faire des places au soleil dans les sphères gouvernementales et médiatiques.
– 1973. La loi Pompidou est entérinée. Elle interdit à l’État de se financer gratuitement (ou quasi-gratuitement) auprès de la Banque de France. Dès lors, l’État n’a eu d’autre choix que de se financer sur les marchés financiers (ou auprès des banques) et donc de payer des intérêts.
– 1974-1981. Septennat de Valérie Giscard d’Estaing. Spécialiste de la Françafrique, il définit une politique étrangère fondée sur le mondialisme et la conciliation. (3)
– 1981-1995. Double septennat de François Mitterrand qui, avant de virer socialiste, avait été décoré de la Francisque sous Pétain – parrainé par deux anciens « cagoulards » (Gabriel Jeantet, membre du cabinet du Maréchal Pétain, et Simon Arbellot. Pour obtenir cette décoration, il faut en faire la demande en remplissant un formulaire indiquant : « Je fais don de ma personne au maréchal Pétain, comme il a fait don de la sienne à la France. » Après la guerre, devenu socialiste et européiste convaincu, il œuvre pour la vocation européenne, persuadé que l’Europe devait s’unir pour survivre et que l’avenir de la France s’inscrivait dans cette direction. (4) À noter que Michel Rocard, lorsqu’il était Premier Ministre, a utilisé 28 fois le 49-3. Un record.
– 1995-2007. Septennat et quinquennat de Jacques Chirac. Tour à tour thatchérien puis travailliste, productiviste puis écologiste, mondialiste puis protectionniste, libéral puis dirigiste, gaulliste, rad-soc, réformateur, conservateur, droitier, centriste, anti puis pro-immigration. (5)
– 2007-2012 : Quinquennat de Nicolas Sarkozy. Trahison du peuple français le 4 février 2008, en entérinant le Traité de Lisbonne contre l’avis majoritaire du peuple français. Le 11 mars 2009, il réintègre la France dans l’OTAN (6)
– 2012-2017 : Quinquennat de François Hollande, prétendument grand ennemi de la finance internationale et de la finance spéculative. Il devait interdire aux banques d’exercer dans les paradis fiscaux et augmenter de 15 % la taxe sur les bénéfices des banques. Promesses non tenues. Citons aussi le grand bradage fin 2014 d’Alstom au profit de Général Electric grâce à Emmanuel Macron, ministre de l’économie à l’époque. Impossible également de ne pas évoquer sa trahison dans l’affaire d’ArcelorMittal – 30 novembre 2012 – et de ne pas mentionner sa boutade impayable sur les « sans dents ». (7)
– 2017-2020 : Quinquennat en cours d’Emmanuel Macron. Déjà six grandes promesses brisées ou rabotées. Détricotage méthodique constant de nos institutions. Répression sauvage des Gilets Jaunes. Privatisation honteuse de la FDJ le 7 novembre 2019. Réforme des retraites adoptée sans vote le 2 mars 2020. Beaucoup de lois sont votées la nuit à la va-vite ou l’ont été pendant le confinement. Par exemple, en cas d’urgence décrétée par l’état, les salariés pourraient travailler jusqu’à 60 heures par semaine. – 25 mars 2020 -. La privatisation des forêts et de l’ONF a été enclenchée le 23 janvier 2020. Les privatisations des barrages sont prévues et vont suivre. Impossible également de ne pas mentionner l’annulation de l’ISF. (8) et (9)
La régression est palpable. La France, 6e puissance mondiale, mais toujours championne du monde de la taxation et de l’imposition, n’est plus que l’ombre d’elle-même.
Déclin des valeurs familiales :
À partir de mai 1968, les valeurs familiales se sont effondrées. Le mot d’ordre de mai 68 était de « jouir sans entraves » comme disait l’ancien député européen aux penchants pédophiles, Daniel Cohn Bendit *, toujours invité par les médias. (10)
Depuis les années soixante-dix, un courant venu des Etats-Unis, la théorie du genre, affirme que le sexe est une orientation choisie. Le but est de casser la catégorisation masculin et féminin définie depuis la nuit des temps. Mais, pourquoi mettre en avant une théorie aussi tarabiscotée ? Car, en effet, on peut se demander comment, sans théorie du genre, Amelia Mary Earhart (1897-1937) a réussi à être une aviatrice hors pair, comment Marie Curie (1867-1934) a pu recevoir le prix Nobel, comment Marilyn Monroe a pu avoir une relation lesbienne avec Joan Crawford et comment Rachel Carson (1907-1964) a pu être spécialiste en sciences environnementales.
À chacun d’assumer ses propres orientations sexuelles et familiales, à condition de respecter les choix d’autrui. C’est aussi simple que ça.
La dernière trouvaille en date : Parent 1 et parent 2. Plus poétique que ça, tu meurs. Soi-disant pour une égalité sociale, plutôt que père et mère. Là encore, le libre choix devrait être autorisé pour tous.
Déclin du travail :
Les travailleurs peuvent de moins en moins accéder à un confort de vie décent. Avec un SMIC à 1279 € net par mois, c’est plutôt rillettes et mousseux que foie gras et champagne. Nous sommes de plus en plus dans une stratégie qui privilégie les bénéfices immédiats au détriment d’un résultat à long terme. Exit la valeur d’une entreprise. Seuls les actionnaires font la pluie et le beau temps avec un seul but envers et contre tous : amasser de l’argent.
Chaque pays européen est dirigé par une oligarchie affichant l’image d’une « démocratie irréprochable » où le droit de manifester est tellement réprimé qu’exprimer des revendications légitimes vous expose aujourd’hui à des jugements à la va-vite, à des amendes, à des peines de prison, à des blessures graves et à des mutilations.
Déclin de l’éducation : (11)
Collège unique, méthode globale, contenus allégés, mathématiques modernes, goûters éducatifs, évaluations des compétences…
Résultat : écriture le plus souvent illisible, difficultés à lire, orthographe à la ramasse, Baccalauréat donné, élèves de plus en plus incultes. 30 % des élèves ne comprennent pas ce qu’ils lisent.
Le certificat d’études primaires, dont les intellos se gaussaient comme étant de la gnognotte, avait jadis plus de valeur que le Bac d’aujourd’hui.
De jeunes étrangers, ne parlant pas le français et pétris d’interdits religieux et de traditions très éloignées de la nôtre, ont indirectement contribué à tirer l’enseignement vers le bas. L’immigration peut être positive, mais pas avec des gens incultes comme trop souvent aujourd’hui. Certains sont laissés à l’abandon au bord du Périf sous une tente Quechua, d’autres sont employés clandestinement et sous-payés – Chronopost **. Ces laissés pour compte construisent un communautarisme qui, au lieu de rassembler le peuple, le divise de plus en plus.
Déclin de l’économie : (12)
Abandon de l’industrie, dévalorisation du travail, allocations à outrance, abandon des valeurs de la production en faveur d’un commerce mondial fabriquant des produits bon marché qui tombent en rade une fois sur deux ou trois. Abandon des centres-villes au profit de zones commerciales démesurées hébergeant les mêmes enseignes. Pour le dépaysement, faudra repasser. Notre beau pays n’est plus qu’une vaste enseigne Mac Do ou Gifi.
Déclin de la culture :
L’art dit contemporain ou l’art dit comptant pour rien. Exit l’Art déco des années 1920. Depuis 40 ans, l’art vient des « States » et plus c’est laid, plus ça cote.
Une des toiles de Jean-Michel Basquiat vendue 110 millions de dollars en mai 2019 avait été acquise pour 9 000 dollars en 1984, soit un bond de 5 800 fois sa valeur en 33 ans », indique RFI. Vous ne connaissez pas l’artiste contemporain new-yorkais Basquiat ? Quelle chance !
Après la crotte de chien géante (Complex Shit), structure gonflable de quinze mètres de haut de l’Étasunien Paul McCarthy, après le sextoy gonflable de 24 mètres de haut érigé place Vendôme par le même Paul McCarthy (2014), ou après le « Dirty Corner » (également appelé « Vagin de la Reine »), monumentale trompe d’acier de 60 mètres de long du Britannique Anish Kapoor posée dans les jardins du château de Versailles (2015), la couillonnade atteint des sommets lorsque le plasticien Claude Lévêque apporte sa touche personnelle à la création bobo avec le soutien du ministère de la Culture dirigé par Franck Liester (LREM) : deux énormes pneus de tracteur couverts de feuilles d’or qui ornent pour un an les départs de rampe du double escalier intérieur du palais Garnier à l’occasion des 350 ans de l’Opéra de Paris.
Ces mochetés et leurs créateurs sont glorifiés quasi-religieusement dans tous les FRAC (fonds régionaux d’art contemporain) et autres galeries subventionnées par le ministère de la Culture. Ces artistes ringards qui, hier encore, n’auraient jamais osé exposer leurs grotesques bricolages en place publique occupent désormais le haut du pavé et se voient offrir une légitimité ridicule par les gestionnaires de la culture. L’anesthésie générale du public, dûment endormi par les médias, fait le reste. ***
L’art dit contemporain est un art hors-sol, artificiellement engraissé, destiné à abrutir les foules et à cultiver l’incompréhension.
Il nous reste encore la gastronomie et les bons vins dans notre pays, mais pour combien de temps ? Le CETA a été ratifié le 23 juillet 2019 – libre échange entre le Canada et l’Union européenne. Le TAFTA menace d’être entériné – Traité Transatlantique – qui vous apportera dans votre assiette le fameux poulet chloré made in USA. Délectable… Sauce Chili ou Ketchup ?
À part un candidat souverainiste ou nationaliste – de gauche ou de droite -, il n’y a aucune autre alternative contre le mondialisme. Rien ne me prédestinait à œuvrer en faveur des souverainistes car je me sens plutôt citoyen du monde, mais force est de constater que c’est le seul rempart qui existe contre le chancre mondialiste. Il est temps d’abandonner les querelles de clochers et de se rendre compte, que seule une alliance souverainiste et pourquoi pas libertaire, peut changer la donne.
Le fait que Jacques Attali déclare, et je cite : Souverainisme = antisémitisme, (Marianne, 4 octobre 2019) -, (13) , prouve que les mondialistes cherchent par tous les moyens, même stupides, à discréditer les souverainistes. BHL, que je ne présente pas, est, vous le devinerez, anti-souverainiste. Il qualifie les souverainistes de populistes, de fachos et d’anti-européens.
La seule façon de s’opposer à l’avancée inexorable d’un gouvernement mondialiste, c’est par les urnes., Que vous le vouliez ou non, vous allez devoir soutenir un candidat souverainiste et voter pour lui.
Existe-t-il des gens de bonne volonté capables de s’unir pour contrer le mondialisme ? Bonne question. Je n’ai pas la réponse, mais je pense que les querelles d’antan et d’aujourd’hui sont surannées et ne vont rien changer dans le futur. Seule une alliance inter-groupes, en dehors de la politique globale existante, peut changer la donne.
Claude Janvier
(1) https://urlz.fr/dp5P ; (2) https://urlz.fr/56xi ; (3) https://urlz.fr/dp6v ; (4) https://urlz.fr/dp5U ; (5) https://urlz.fr/dp5X ; (6) https://urlz.fr/dp60 ; (7) https://urlz.fr/dp62 ; (8) https://urlz.fr/dp65 ; (9) https://urlz.fr/dp67 ; (10) https://urlz.fr/dp6q ; (11) https://urlz.fr/dp6f ; (12) https://urlz.fr/dp6i ; (13) https://urlz.fr/dp6k
* Extrait de son livre « Le Grand Bazar » en 1975 : « Il m’était arrivé plusieurs fois que certains gosses ouvrent ma braguette et commencent à me chatouiller. Je réagissais de manière différente selon les circonstances, mais leur désir me posait un problème. Je leur demandais : « Pourquoi ne jouez-vous pas ensemble, pourquoi m’avez-vous choisi, moi, et pas d’autres gosses ? » Mais s’ils insistaient, je les caressais quand même. […] J’avais besoin d’être inconditionnellement accepté par eux. Je voulais que les gosses aient envie de moi, et je faisais tout pour qu’ils dépendent de moi».
** https://urlz.fr/dp6m
*** L’abandon français, Jean-Loup Izambert et Claude Janvier