Castar na daoine ar a chéile, ach ní chastar na cnoic (ná na sléibhte). Autrement dit, « les gens se rencontrent les uns les autres, mais les collines (tout comme les montagnes) ne le font jamais». Ce proverbe gaélique réunit parfaitement les deux principaux aspects de la culture irlandaise : un peuple ouvert d’esprit et un amour pour la nature. Même si cela peut paraître bête, il m’est assez difficile de raconter synthétiquement ce que j’ai vécu pendant 5 semaines en Irlande, tout simplement parce que je ne sais pas par où commencer.
 
Une fois là-bas, ce qui saute aux yeux c’est évidemment l’harmonie du peuple avec l’environnement : lacs, parcs, jardins bénéficient à tous, autant dans les grandes villes que dans la campagne. Le climat doux et humide et la longue influence britannique sur le territoire procurent aux Irlandais une faune diversifiée et dense, et un goût prononcé pour les beaux jardins. Mais, bizarrement, si l’Irlande est également surnommée « l’île verte » par les poètes, seulement 6% de son territoire sont boisés.Par ailleurs, la population, chaleureuse et accueillante, sait se rendre disponible. On vous proposera ainsi facilement un renseignement, ou alors on viendra s’incruster sur vos photos … S’intégrer en République d’Irlande n’est donc pas un problème que l’on soit touriste ou émigré. Bien sûr, tout n’est pas rose non plus … mais tout serait plutôt très gris là-bas ! Pluie, vent, nuages seront votre quotidien. 

Préparez les imper’ !Et puis, alors que partout on nous vante les mérites de l’Irlande celte traditionnelle, j’ai trouvé que certaines villes ne reflétaient pas du tout cet esprit, à commencer par Dublin où seuls les soirées arrosées et le shopping dominent. Si vous êtes à la recherche d’ambiances particulières et d’authenticité, je vous conseille alors vivement les villes de la côte Ouest, et particulièrement Galway où les rues du centre ville sont piétonnes et laissent ainsi libre court à l’expression de toute la folie irlandaise (danses, spectacles, musiques …). Bien sûr, en Irlande, il ne vous sera pas difficile de trouver un pub où vous réfugier par temps de pluie. La porte sera rarement fermée. Entrez, découvrez et savourez les décors, la musique, les concerts et, par-dessus tout, les boissons ! Méfiez-vous néanmoins des bières brunes : il m’a fallu 5 semaines pour arriver à boire une pinte de GUINESS entière !