C’est ce que semble révéler un sondage Mediaprim effectué en septembre dernier sur un échantillon de plus de 1 000 personnes représentatives de la population française, qui précise que plus de 30 % des donateurs envisagent de diminuer à l’avenir, leurs dons et que plus de 20 % pensent ne plus être en mesure d’en faire.
Différentes raisons peuvent expliquer cette situation.
La première c’est bien sûr la crise qui perdure depuis 2008 et pour laquelle on n’en voit pas la fin. De nombreuses personnes interrogées, avouent faire davantage attention à leurs dépenses et disent qu’ils ont tendance à se priver un peu plus. Il faut dire que les lendemains sont de plus en plus précaires et que le pouvoir d’achat des Français cerné par l’augmentation incessante de taxes diverses, n’a plus du tout le même niveau. Les fins de mois sont de plus en plus difficiles pour un grand nombre de personnes.
Les gens se replient donc sur eux-mêmes, ils ont peur de l’avenir aussi bien pour eux que pour leurs enfants et les premières restrictions sont faîtes à l’égard des dons. Ce n’est pas toujours par choix qu’ils en sont arrivés là, mais par obligation.
Les responsables de France générosités, remarquent que depuis juin dernier les dons sont beaucoup moins nombreux et les prévisions pour l’avenir sont très alarmistes dans la mesure où plus de 5 % des donateurs envisagent même de ne plus en faire.
Ce constat n’est pas spécifique à
De plus, les gens sont sollicités par un très nombre d’associations qui défendent pour la plupart des causes très louables mais très souvent ils ne savent pas toujours comment sont utilisés leurs dons
Les associations de toute nature sont donc obligées de mettre en place des campagnes chocs pour essayer de sensibiliser davantage de gens pour les actions de solidarité et les motiver à donner un peu plus.
On ne peut pas dire que les Français sont moins généreux, c’est surtout qu’ils n’ont pas tous les moyens financiers de participer aux différentes actions de solidarité qu’ont leur propose.
Ils veulent bien faire du bénévolat, faire profiter les plus démunis de vêtements, de nourriture, mais il leur est de plus en plus difficile de verser de l’argent.
Dans ces moments difficiles, il convient de resserrer davantage les liens de solidarité et savoir partager, même si on donne très peu.
Perso, ça fait des années que je ne donne plus un seul centime à aucune de ces organisations.
Je préfère aider directement des gens qui en ont besoin ! Au moins, je suis certain que mon argent a bien servi à aider…
Mais que ça n’empêche personne de refiler leur argent à ces sortes de « sectes » qui ponctionne une partie de vos dons pour leurs « frais de fonctionnement ».
Les plus pauvres donnent le plus proportionnellement parlant.
Ils paient déja le plus d’impôts via la TVA qu’ils laissent sur les 100% de la dépense de leurs revenus avant la fin du mois…
Ne pas oublier que l’aide organisée est devenus depuis des années un « charity bisnezz » qui ne donne plus vraiment confiance, et qui fait vivre beaucoup de monde trés bien autour de la pauvreté en ce monde.
Donnez vous même par vos personnes autour de vous, l’aide aux organisations devient un entretien de ce que ne font pas les états et une forme d’impôt basé sur le sentimentalisme général. Sur le plan externe envers les pays étrangers plus pauvre, regarder ce que donne l’occident et comment cela est utilisé, vous comprendrez que le dindons est doublement plumé. Triste monde.
PH
Je peux comprendre ce recul des dons, après tout, une fois dans le tronc ou dans l’enveloppe…le donnateur peut se demander où va ce don…tout comme nous nous demandons si notre journée de solidarité va bien au financement de la retraite…
Va t’il directement à un bénéficiaire? le don sert il à acheter des victuailles pour une famille dans le besoin? sert il a financer des soins?
Ou est il placé sur un compte, est il capitalisé, est il utilisé pour payer une secrétaire de l’organisme….
Dur dur cas de conscience…
Muriel Robin le disait dans un sketche « si j’étais vraiment sûr que ce soit pour les orphelins mais si ca se trouve c’est pour payer un billet d’avion à un médecin… »
Après il va de soit que les organisations ne fonctionnent pas qu’avec des bénévoles malheureusement.
Perso si je donne, car ça m’arrive encore, c’est directement à la personne concernée; envers les organisations, comme la croix rouge justement représentée ici, je ne donne pas d’argent, je donne de mon temps pour les autres en secourisme ou en aide d’urgence, car le don, ce n’est pas uniquement de l’argent c’est aussi de l’investissement humain…et ça je crois que les organisations exacerbent un peu trop le côté « argent » de l’action. Certes sans argent on ne peut rien, mais sans personnel on ne peut rien non plus, et le don de temps est aussi précieux que de l’argent sinon plus.