Selon les prévisions de la NASA, 2013 devrait conclure le cycle solaire undécennal 24. Notre étoile, cependant, excepté quelques sporadiques halos solaires-Class X, est restée relativement calme ces derniers mois, tant et si bien que le cycle 24 peut être défini comme le plus faible des cents dernières années. Et le cycle 25, selon les scientifiques, pourraient être encore plus faible.

Par principe, durant le maximum du cycle undécennal, le nombre de taches solaires augmente dans les zones dites « plus froides », probablement générées par une interaction entre le plasma et son champ magnétique, de la surface solaire. Ces zones, dites actives, sont à l’origine des éruptions solaires et des éjections de masse coronale qui envoient des panaches de plasma et de particules, à l’origine de tempêtes géomagnétiques affectant la planète bleue en direction du champ magnétique terrestre. De fait, les vents solaires sont responsables des aurores boréales, mais aussi des dommages causés aux satellites en orbite, aux émissions radio et occasionnent des pannes électriques.

taches solaires.jpgLe maximum d’activité solaire est atteint, en moyenne tous les 11 ans, cycle undécennal, ou, du nom de son découvreur, cycle de Schwabe. Ce maximum atteint, les taches solaires ont tendance à diminuer. Dans le cadre de tout maximum d’activité solaire, qu’il soit faible ou turbulent, les taches ont la même luminosité et se produisent dans les mêmes zones. Ce qui varie en est seulement le nombre ce qui permet de définir le type de cycle, faible ou turbulent.

Toutefois, malgré une tendance à la baisse, il n’est pas possible d’affirmer si les prochains cycles undécennaux seront aussi faibles. Se basant sur les enseignements du passé, un tel contexte rappelle le minimum de Maunder et la période 1645-1715 qui est traduite par une altération du Gulf Stream, une série d’hivers froids et d’avancées des glaciers, des précipitations soutenues et des grandes famines, « le Petit Âge Glaciaire », une période qui succède à l’Optimum Climatique Médiéval, une anomalie climatique médiévale plus chaude précipitant la fonte de la calotte glaciaire et laissant les mers libres de glace.

En vérité, le réchauffement climatique, brandit à corps et à cris, depuis 1988, par les tenants du Groupement Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat, le GIEC, les écologistes et les grands trusts, a  « du plomb dans l’aile ».

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15 Juillet 2013 © Raymond Matabosch