Le 4 novembre 2008 marquait un tournant décisif dans l’histoire de l’humanité. Les Etats-Unis d’Amérique venaient d’élire le premier président noir de leur histoire rendue célèbre à travers plusieurs décennies, par la ségrégation raciale la plus aigue que le commun des mortel ait jamais connu durant le 20e siècle. L’élection de Barack OBAMA avait suscité tous les espoirs incarnés par un slogan on ne peut plus évocateur « YES WE CAN », qui traduisait la volonté et la hargne du monde qui se voulait renouvelé, de rompre avec les attitudes du passé peu glorieux eu égard aux relations internationales.
Il n’était plus question comme l’avait dit le premier nègre à la maison blanche lui-même dans un discours de campagne, de brandir l’exemple de la force aux yeux du monde, mais plutôt de démontrer la force de l’exemple américain. Cette force qui réside dans le compromis et le dialogue, dans le respect des autres en dépit des divergences qui peuvent naître de l’intérêt commun qu’on porte à une chose. Bref, toutes ses paroles d’évangile propre à lénifier l’électorat qui cherchant à ce débarrasser d’un dirigeant peu accommodant comme Georges BUSH, gobe avec une bonne dose de naïveté tous les discours que lui servait la gauche en quête de pouvoir. Les africains plus particulièrement avaient cru que ce tout nouveau président, fort de ces racines bantoues serait plus regardant sur leur sort peu reluisant. Au moyen orient et dans le monde arabe qui a inspiré durant des années la méfiance à cause de l’étiquette de berceau du terrorisme qu’on lui a collé, voyaient dans ce noir un homme de rupture. Une rupture avec un système dont sa race a le plus souffert. Mais voilà, entre les larmes de Jessi JACKSON au goût salé et à la saveur de l’affirmation du nègre tant rêvée par Martin LUTHER KING, et la mort dans des circonstances obscures de Ben LADEN, beaucoup d’eau a coulé sur le pont. Et depuis, les derniers optimistes ont commencé à déchanter. Barack OBAMA ne peut pas changer le monde, à commencer par les USA qui tirent dans le naufrage irréversible de leur économie tout le monde entier. Les noirs tout comme les blancs ne peuvent rien face au chao dans lequel se précipite le globe. Tout leur échappe au fin fond de l’amalgame et de la mauvaise foi qui les poussent à légitimer et soutenir le terrorismes en Libye pendant qu’ils le combattent sans répit en Afghanistan. Amalgame et mauvaise foi qui caractérise aussi le blanc. Et ceux qui longtemps par racisme ont cru que le noir était d’une race différente, constatent aujourd’hui qu’ils avaient tort. Leur faire une place sur l’échiquier de l’égalité avec les autres races, notamment blanche n’a pas été une catastrophe et la fin pour eux. Bien au contraire, ils se rendent compte des mêmes limites et lacunes face au bourbier dans lequel se trouve le pays de l’oncle SAM. Obama n’est pas si différent qu’il en a inspiré le sentiment. Mieux, il n’est ni pire ni mieux que ses pairs blancs. Il leur ressemble trait pour trait. Il est incapable de démontrer la force de l’exemple de son pays comme tout dirigeant occidental, de redresser son économie qui sombre et d’impulser un souffle nouveau à l’humanité dont il se veut le gendarme en chef. Dans ce contexte, nous sommes d’accord pour dire tel qu’il est écrit dans la charte de la déclaration universelle des droits de l’homme, que tous les hommes naissent libres et égaux.