Se révolter contre le sionisme n’est pas un acte antisémite, c’est dénoncer le crime et l’injustice, inciter les peuples d’occident à réagir face à une propagande sans précédent, destinée à semer la terreur, la haine entre les peuples, les ethnies, les religions, et ce au profit d’un pouvoir hégémonique centré sur des intérêts économiques. Grâce au développement de l’Internet, les populations ne seront plus désormais embrigadées par une presse contrôlée et muselée, la parole est à tous et pour tous, nous sommes en droit d’espérer un monde plus calme et plus juste, de vouloir mettre fin aux guerres de ce siècle et celles notamment  justifiées par le mensonge.

Accuser en bloc une nation, une ethnie, une religion, n’a pas de sens, nous sommes tous des citoyens avec les mêmes droits, les mêmes aspirations à la paix et à la justice, c’est en nous unissant que nous pourrons vaincre les politiques, lobbies et mafias gangrénés par le pouvoir, l’argent et la drogue. Il ne faut pas douter du pouvoir de nous unir, de nous entraider, de boycotter!

Voici une interview qui n’a pas fait la Une de nos journaux, elle donne pourtant à réfléchir sur les dangers réels qui menacent notre planète. Je précise qu’elle n’a rien contre les peuples juifs qui heureusement commencent à se désolidariser du sionisme.

23 octobre 2008

http://mathaba.net/news/?x=609652

Auteur de l’ouvrage « Le sionisme : Le véritable ennemi des juifs » [Zionism : The Real Enemy of the Jews], Alan Hart a réaffirmé son constat, après cinq années de recherche de la vérité au sujet de la « peur réellement fondée des juifs ». L’auteur, ancien correspondant en chef au Moyen-Orient de la chaîne britannique de télévision Independent Television News [ITN] et présentateur de la célèbre émission de la BBC, Panorama, a écrit son livre en 2005. Il y a passé en revue plusieurs guerres, dont la guerre du Vietnam et le conflit arabo-israélien. Il affirme par ailleurs être « le seul, sur cette planète, a avoir bénéficié d’un accès direct et d’une amitié tout simplement humaine avec les deux plus ennemis les plus acharnés de toute l’histoire humaine : Golda Meir, la ‘grand-mère d’Israël’ et Yasser Arafat, le ‘père de la Palestine’ ».

Notre bureau de Londres l’a invité pour l’interviewer au sujet de ses constats, au Moyen-Orient, et nous présentons ci-après cette interview, sous la forme de questions et réponses [MNA : Mahtaba News Agency / Alan : Alan Hart]

MNA : Pourquoi pensez-vous que le sionisme est le véritable ennemi des juifs ?

Alan : A la fin des fins, ma position est celle-ci : Vous devez connaître la différence qu’il y a, entre le judaïsme et le sionisme ! Pratiquement personne, dans le monde principalement gentil [= non juif, ndt] et chrétien, et même au sein du monde juif, n’a conscience de cette différence. Aussi, définissons-la.
Le judaïsme est la religion de certains juifs, et non pas ‘des juifs’ (‘de tous les juifs’), parce tous les juifs ne sont pas pratiquants, et parce que le judaïsme, à l’instar du christianisme et de l’Islam, renferme en lui-même un ensemble de valeurs religieuses et de principes moraux. Mais le sionisme, [c’est une toute autre chose :] c’est une idéologie coloniale sectaire, qui a créé, au beau milieu de la patrie arabe, un régime au service d’une poignée de juifs, par le terrorisme et l’épuration ethnique.
Autrement dit, le sionisme a été fondé sur la base d’un crime contre l’Humanité, et contre les Palestiniens. Donc, on le voit : le sionisme, en réalité, tourne carrément en ridicule les valeurs morales, spirituelles et éthiques du judaïsme…
Ce qu’il y a de plus étonnant, dans l’histoire d’Israël et du sionisme, c’est le fait que leur vision de l’histoire est exactement ce sur quoi est fondée l’entièreté de l’histoire judéo-chrétienne !…
Mais c’est un mensonge, de A jusqu’à Z…

MNA : Mais, comment cela se fait-il ?

Alan : Cela commence par le fait que l’on raconte que les Palestiniens se seraient volontairement enfuis de leurs maisons, répondant en cela à un soi-disant appel de dirigeants arabes les exhortant à évacuer le champ de bataille afin que les armées arabes puissent venir et abattre les juifs… Tout se résume au fait que le sionisme est un non-sens d’une absolue inanité.
A moins que le monde occidental, et en particulier les Américains, comprennent qu’il y a une différence entre le judaïsme et le sionisme, viendra un temps où, à cause du comportement outrageant d’Israël, ils rejetteront la faute du sionisme sur tous les juifs…

MNA : A votre avis, QUI est derrière le sionisme ?

Alan : Les gens pensent généralement que le sionisme n’est rien d’autre qu’une réponse à l’obscénité qu’a représentée l’Holocauste des juifs par les nazis…
Le sionisme politique, tel que nous le connaissons [dans ses pompes et ses œuvres], a été créé en 1897 par des gens qui mentaient comme ils respiraient, dès le début de leur entreprise.
S’ils ont fondé le sionisme, c’est afin de voler la Palestine aux Arabes. Si le sionisme était réellement honnête, il dirait : « les juifs ne pourront jamais faire à nouveau confiance aux gentils »
Si quiconque veut qu’on lui rappelle quelle est la preuve de l’Holocauste perpétré par les nazis, notre situation était tellement horrible, que nous avons dû créer un Etat dans un foyer national, et si l’épuration ethnique de la Palestine était nécessaire, alors : pas de problème, nous avons fait ce que nous devions faire…
Et si le monde gentil ne le comprend pas, eh bien : que les gentils aillent se faire foutre ! Telle est ma vision, fondamentalement, de ce qu’est le sionisme.

MNA : Vous dites avoir consacré plus de cinq années à la recherche de la vérité au sujet du sionisme. Dans votre quête de la vérité, avez-vous trouvé une quelconque connivence entre le sionisme et le terrorisme ?

Alan : Eh ; vous essayer de me faire marcher, là ? Mais, le sionisme, C’EST l’organisation terroriste la plus aboutie de toute l’histoire contemporaine !
En réalité, c’est le terrorisme sioniste qui a sapé le moral du gouvernement britannique, avant de saper celui de plus de 700 000 Palestiniens.
Un de mes meilleurs amis israéliens et l’un des deux historiens révisionnistes israéliens les plus célèbres [en France, ceux-ci sont appelés « les nouveaux historiens » israéliens, ndt].
Dans son ouvrage « Le nettoyage ethnique de la Palestine » [Fayard 2008 / 22 € – 394 pages, ISBN : 978-2-213-63396-1 / 15,0cm x 23,0cm / Traduction de Paul Chemla] [Ethnic Cleansing of Palestine], cet historien, Ilan Pappe, pour la toute première fois, documente dans le détail les plans sionistes d’épuration ethnique de la Palestine. Les sionistes sont plongés jusqu’au cou dans le terrorisme d’Etat – tout autant que les Etats-Unis d’Amérique – contre les peuples opprimés.

MNA : D’aucuns établissent un lien direct entre le sionisme et l’Amérique ?

Alan : Vous parlez de « lien », mais c’est un fait avéré : le principal lobby sioniste en Amérique, l’Aipac [American Israel Public Affairs Committee] contrôle et dirige la politique étrangère américaine.
Comme élément de cette vérité fondamentale, je dirais que, dans le monde politique américain, vous ne pouvez pas être candidat sérieusement à un poste à la Chambre basse des Représentants, au Sénat, et même à la Maison-Blanche, sans disposer d’énormément d’argent, et c’est un fait que les juifs américains, qui ne représentent que 2 % de la population des Etats-Unis, représentent, à eux seuls, près de 50 % de tous les avoirs financiers de ce pays.
Et les études qui ont montré que les hommes politiques américains vivent dans la hantise des foudres du lobby sioniste, au cas où ils lui déplairaient en quoi que ce soit, sont innombrables.
En réalité, le problème, ça n’est pas seulement la finance juive organisée, en Amérique : dans certains Etats dont le vote est décisif à l’échelle fédérale, comme la Pennsylvanie et la Floride (deux Etats où les scrutins sont toujours extrêmement serrés), c’est l’électorat juif organisé qui décide du sort d’une élection.
Les juifs sont principalement concentrés dans ces régions, afin d’être à même de s’organiser en lobbies juifs. Résultat des courses : c’est bel et bien l’argent sioniste qui dirige la politique américaine…
De fait, c’est l’influence sioniste, dans son ensemble, qui détermine pour l’essentiel la politique étrangère des Etats-Unis.
Il en va, de fait, de même en ce qui concerne les médias américains. Les médias consensuels sont, eux aussi, terrifiés à l’idée d’offenser, ne serait-ce qu’accidentellement, l’intouchable sacro-saint sionisme…
Il est rassurant d’apprendre que certains juifs, en Amérique et en Grande-Bretagne, même s’ils sont fort peu nombreux, commencent à dire à haute et intelligible voix que le lobby sioniste n’a pas à parler en notre nom et qu’il ne représente en aucun cas nos intérêts.

MNA : Ce que vous dites du lobby sioniste en Amérique est-il valable, aussi, pour la Grande-Bretagne ?

Alan : Oui, hélas. Si vous prenez Tony Blair, il a souvent été qualifié de caniche de Bush. Personnellement, je ne pense pas que ce soit ça, le problème, en réalité.
Je pense que Blair a été le pire Premier ministre possible, en ce qui concerne les problèmes du Moyen-Orient. Blair, à l’instar des médias et de l’ensemble du monde politique britanniques, est véritablement terrorisé par le sionisme…
Même si, imaginons, un journal veut écrire contre le sionisme, il va perdre sa principale source de financement, à savoir la vente d’espace publicitaires.

MNA : Vous avez fait état de problèmes, pour la publication de votre ouvrage ? Qu’y a-t-il, dans votre bouquin, en réalité, qui ait à ce point terrorisé les sionistes ? Autrement dit : qu’y a-t-il d’essentiel, qu’est-ce qui a le plus d’importance, dans votre ouvrage ?

Alan : Mon livre est une réécriture exhaustive de toute l’histoire de la fomentation et de l’alimentation de ce que l’on appelle le conflit arabo-israélien. Afin d’aider le lecteur à le comprendre, j’ai placé mon exposé dans son contexte non seulement régional, mais même mondial. Si vous lisez mon bouquin, vous comprendrez de quelle manière toutes les pièces de ce conflit (ou plutôt de ce puzzle découpé à la scie sauteuse…) s’emboîtent à la perfection.

MNA : Vous savez sans doute ce que le président iranien Mahmoud Ahmadinejad pense du sionisme

Alan : Oui.

MNA : Pensez-vous que ce qu’il dit soit vrai ?

Alan : Eh bien, voyez-vous, les propos de votre président ont été grossièrement déformés.
En réalité, votre président n’a pas dit d’effacer Israël de la surface de la Terre. Ce que j’ai compris de ses propos ne diffère en rien de ce que l’historien israélien Ilan Pappe dit, lorsqu’il affirme que ce qui doit disparaître, c’est le sionisme. C’est ça, ce que dit, en réalité, le président Ahmadinejad.
Il se trouve que c’est aussi ce que je pense (le sionisme doit disparaître), et je pense que c’est aussi ce que dit le président Ahmadinejad.

MNA : Par ailleurs, le président Ahmadinejad propose qu’un référendum soit organisé, à propos de la Palestine. Cela, tandis que d’autres proposent une (soi-disant) « solution à deux Etats »…

Alan : La solution, ce ne sont certainement pas deux Etats. A supposer, même, que cela fût possible, ce serait largement trop tard, en raison de l’expansion de la colonisation israélienne.
A mon avis, il n’y a que deux options : un Etat pour tous, ou la catastrophe, pour tout le monde.
Dans l’Etat unique [d’Isratine, ndt], les juifs seront toujours là, et ils aspireront à la citoyenneté du nouvel Etat unique. Ce que dit, fondamentalement, le président iranien, c’est que tout ce qui est acceptable pour le peuple Palestinien est aussi acceptable, pour nous.

C’est à cela que se résument toutes ses déclarations. Mais il n’a jamais dit qu’il faudrait rejeter les juifs à la mer…

Il parle de la nécessité de se débarrasser du sionisme. Il est éminemment dommageable qu’il soit présenté, ainsi que ses propos, de manière caricaturale par le monde politique et par les médias occidentaux.

Traduit de l’anglais par Marcel Charbonnier