En France, il faut s’inscrire sur un registre national pour montrer notre refus de donner nos organes. Pourquoi est-ce qu’au Québec ce n’est pas la même chose?
Non, mais c’est vrai.! Nos organes ne servent plus lorsque nous mourrons, pourquoi n’en ferions-nous pas dons à ceux qui en ont besoin.
On manque de donneurs au Québec, et des gens meurent parce qu’ils ne peuvent recevoir vos dons. Certaines personnes donneuses d’organes ne peuvent les donner pour des raisons quelconques et cela enlève un nombre considérable de donneurs potentiels. Les receveurs peuvent attendre plusieurs années avant d’avoir des greffes qui leur permettront de vivre comme tout le monde.
Pourquoi ne pas poser un geste simple qui peut sauver des vies. À notre mort, nos organes pourrissent, alors pourquoi ne les donnerions-nous pas à quelqu’un qui en a réellement besoin. Pensez-y un peu, aimeriez-vous savoir que vous avez sauvé l’enfant d’un couple ou un individu x, par votre simple geste d’une signature sur une carte.
Oui, il est vrai que vous ne le saurez jamais étant donné que vous serez mort lors de votre don, mais soyez tout de même fier de l’effort dont vous faites preuve de votre vivant.
En terminant, il n’y a rien de très compliqué, il suffit de se procurer le petit autocollant pour l’apposer sur votre carte d’assurance-maladie, de le signer et de parler de votre démarche à vos proches. Ce dernier point est très important car à votre mort, on va s’informer auprès de votre famille et c’est elle qui aura le dernier mot, alors prenez le temps de discuter de votre volonté de faire don de vos organes.
le don d’organes en FRANCE
En France, la loi prévoit effectivement que toute personne opposée s’inscrive sur le registre national des refus, ce qui est un gage de respect de la volonté de ces citoyens, et c’est parfait.
Si un donneur potentiel ne figure pas sur ce registre, il est considéré consentant. Hors, cette loi n’est pas appliquée ainsi. Et c’est toujours la famille qui est consultée, et qui doit donner l’avis de son proche qui vient de décéder. Dans la réalité elle donne trop souvent son propre avis….dont on tient compte !
Il n’y a pas de possibilité légale d’affirmer sa position en faveur du OUI.
La fédération FRANCE ADOT propose, depuis de très nombreuses années, que la volonté de ceux qui sont d’accord soit respectée par l’instauration d’une carte, d’un registre, ou de tout autre outil officiel