Faisant sa première apparition officielle en 1887 sur le marché du livre, Sherlock Holmes est un détective privé ayant son cabinet à Londres 221B Baker Street. Il partage son habitat avec son cher acolyte et biographe Docteur John H. Watson. Le caractère de ces deux personnages est encore aujourd’hui vu et revu. Néanmoins, alors que Sherlock Holmes est décrit comme étant prétentieux, logique, et comme dénué de sentiments échappant à la raison, Docteur Watson apparaît, soit comme plutôt gros et niais dans l’ombre de Sherlock Holmes, ou élégant, et intelligent, menant sa propre existence tout en restant au côté de son fidèle ami. Watson était en fait doué d’une intelligence reconnue de Sherlock, qui le respectait d’autant qu’il l’aidait à résoudre ses affaires, et ayant d’importantes connaissances en médecine.
Pour ce qu’il s’agit des origines familiales de Sherlock Holmes, nous en savons peu. Quelle surprise se fut donc de découvrir dans The Adventure of the Greek Interpreter, la présence d’un frère. Et oui, Sherlock Holmes a un frère Mycroft, doué du même talent de déduction, mais dont le peu d’énergie est critiquée par son frère. En effet il passe ses journées confiné dans un club réservé à l’élite britannique. De même, notre fameux détective parle dans cette nouvelle de son oncle Vernet, le célèbre artiste français.
A propos de ses habitudes alimentaires, Dans The Adventure of the Norwood Builder, Watson fait remarquer l’absence régulière de petit déjeuner pour Sherlock. En effet, Sherlock oubliait tout simplement de se nourrir lorsqu’il était en pleine réflexion intellectuelle.
Sherlock fumait la pipe mais également, de façon moins régulière, la cigarette et le cigare. Etonnement, nous apprenons également son penchant pour les drogues telles que la cocaïne, pensant que les drogues pouvaient stimuler son cerveau durant une enquête. Docteur Watson n’était nullement de cet avis. Rappelons que les drogues au XIXe siècle étaient l’égal en Angleterre.
D’un point de vue amical, Sherlock était plutôt du genre peu sociable, et donc Watson apparaît comme son seul ami. D’un point de vue sentimental, la seule femme qui semble avoir compté pour Sherlock Holmes serait Irene Adler qui fait son apparition dans A Scandal in Bohemia. Dans une autre nouvelle The Adventure of Charles Augustus Milverton, Holmes est fiancé, mais seulement pour des raisons professionnelles, en tentant de résoudre une affaire. En outre, à la fin de The Adventure of the Devil’s Foot, Holmes révèle à Watson « je n’ai jamais aimé, Watson » mais il semble surtout être un peu misogyne, ne faisant pas confiance aux femmes, mais elles restent cependant pour lui « des adversaires redoutables »
je dois avoir lu voici quelque temps à peu près la collection complète.
Un délice !
À relire dès que possible…
Belle nuit…