S’endetter pour étudier: une réalité !

Je suis étudiant en Sciences de la Nature au Collège d’alma, au Lac Saint-Jean. J’écris ce texte en raison de l’aide financière accordée aux étudiants qui, d’après moi est injuste. J’ai 31 heures fixes de cours à mon horaire pour la session d’automne 2009, en plus du travail à la maison qui occupe en moyenne 15 à 25 heures de plus les soirs et les fins de semaine, ce qui me laisse donc très peu de temps pour les loisirs ou le travail. Heureusement, j’ai la chance d’avoir mes parents qui me supportent financièrement. En faisant des recherches sur le site du gouvernement du Québec, j’ai lu qu’un étudiant au niveau collége peu obtenir un montant de 200$ par mois en prêt. Si je compare ce montant avec une personne de moins de 25 ans, vivant seule, sans contraintes à l’emploi,  qui reçoit des prestations en vertu du Programme d’aide social, cela lui permet d’obtenir un revenu annuel disponible de 7 487$.

 

Personnellement je dénonce cette situation, je n’arrive pas à comprendre qu’une personne qui passe la majorité de son temps à l’école ou encore à faire des travaux quelconque dans le but de réussir à obtenir un diplôme qui lui permettra d’avoir un emploi obtienne moins de moyens financiers qu’un assisté social, soit dit en passant, apte au travail. Cela veut donc dire que l’étudiant qui ne peut pas compter sur l’aide financière des parents doit en plus travailler pour payer l’appartement, les frais de scolarité, le matériel scolaire et la nourriture. Est-ce que cette situation encourage les jeunes de notre société à poursuivre leurs études? Parallèlement, est-ce que la situation encourage les assistés sociaux à retourner au travail?

 

Dans mon cas, je n’ai pas à vivre cette situation car j’habite encore avec mes parents et je peux encore compter sur eux. Cependant, Je connais des jeunes de mon âge qui doivent vivre cette situation en allant à l’école ou encore, ils doivent prendre une année sabbatique pour travailler et accumuler une somme d’argent pour pouvoir retourner aux études l’année suivante. En plus d’obtenir un montant plus élevé, les personnes bénéficiant de solidarité sociale du gouvernement du Québec n’ont pas l’obligation de rembourser cette somme. Les étudiants peuvent aussi bénéficier de bourses, à condition d’être handicapé, d’être enfant monoparental ou encore être un adopté. Il est donc juste de dire que les prêts accordés aux étudiants sont un couteau à deux tranchants car nous devons rembourser ces montants après avoir réussir à obtenir un diplôme quelconque. À mon avis, cela ne donne pas envie aux jeunes qui n’ont pas d’aide de leurs parents de poursuivre leurs études au niveau universitaire. Elle est même une très bonne raison pour justifier le décrochage ou encore le manque de spécialistes dans plusieurs domaines de la société.  

 

Une réflexion sur « S’endetter pour étudier: une réalité ! »

  1. Intéressant et à méditer…
    Et curieux aussi, ce système de bourse à rembourser, qui sont donc plutôt des prêts…

    Bienvenue à vous sur C4N, Marc.

    Cordialement
    Gosseyn

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