Dans une interview, le 29 mars, elle confiait à la revue Le Point l’importance de l’intuition.

 

« « « Quelle est la part de l’intuition en politique ? Vous paraît-elle prioritaire ?

 

Il vaut mieux en avoir qu’en être dépourvu ! L’intuition, c’est souvent le pressentiment d’un chemin à explorer, une échappée vers le possible qu’il faut évidemment étayer, une cristallisation soudaine de l’expérience accumulée. Elle ne dispense pas de travailler, au contraire, mais elle aide à dégager l’horizon et à empoigner l’occasion  » » »

 

Effectivement, elle vient de saisir l’occasion de la libération d’Ingrid Bétancourt pour faire d’une pierre deux coups !

1)      En aboyant, par un coup de maîtresse sévère (de Melle), elle rappelle aux autres dominants (non pas de la meute) du parti socialiste qu’elle tient à garder son territoire présidentiel et veut devenir la nouvelle première secrétaire ;

2)      elle démontre à chacun(e) d’entre-nous la puissance de son intuition !

Quel meilleur moment pour se signaler, pour casser une sorte de communion momentanée avec une victime revenant de l’enfer ? !

Qui pourra encore prétendre qu’elle n’existe plus ? !

Ses amis et néanmoins concurrents sont restés presque pétrifiés devant cette attaque de génie ! Tout de même, quelle « humanitude » !