Se soigner ou conduire, il faut parfois choisir!

 Les dangers de l’alcool ou la drogue au volant sont connus, mais certains médicaments peuvent aussi altérer notre façon de conduire de façon dangereuse.

 

Conduire est une grande responsabilité, et il est important de posséder toutes ses facultés pour une concentration maximum et une grande vigilance. L’alcool et les drogues altèrent cette capacité à conduire, mais on le sait moins, les médicaments peuvent aussi être très dangereux au volant. Une étude a d’ailleurs prouvé qu’un peu plus de 3% des accidents corporels au volant sont dus aux effets secondaires de certains médicaments.

 Il faut savoir que les médicaments prescrits par un médecin tel que les tranquillisants, les antidépresseurs ou les décontractant peuvent avoir certains effets. Cela peut être des tremblements, des troubles de la vue ou une somnolence, les risques sont inscrits sur la boite avec un sigle représentant une voiture dans un triangle: niveau 1, 2 ou 3. Il faut également lire attentivement la notice, mais les médecins devraient davantage prévenir les patients, ainsi que le pharmacien.

Mais si ce type de médicaments sont vendus uniquement avec une ordonnance, et donc sous la vigilance d’un professionnel, pour d’autre ce n’est pas le cas. Les médicaments contre le rhume, la toux ou la grippe ont souvent des contre-indications, en particulier la somnolence et la sensation d’ébriété, il est alors important d’être très vigilant sur leur consommation et la prise du volant. Il ne faut donc pas négliger ses effets secondaires qui ne permettent pas de garder une vigilance absolue. Étonnement, aucun médicament n’interdit la conduite, mais sur certains individus les effets sont aussi importants qu’avec l’alcool ou la drogue.

Les grands froids arrivant, la consommation de ce type de médicaments va augmenter contre les rhumes, la grippe, à ce moment-là il est primordial de lire la notice pour connaître les risques encourus. Je ne parle pas du mélange alcool-médicaments, qui est fortement déconseillé, et dans ce cas il ne faut bien sûr pas prendre le volant !

 

2 réflexions sur « Se soigner ou conduire, il faut parfois choisir! »

  1. Article tout à fait vrai, mais qui soulève une question élémentaire…Le problème de ces médicaments jutement qui peut altérer les capacités de conduite est que doit faire la personne qui, dans le but de minimiser les risques avec un traitement de niveau 2 ou 3, décide de ne plus prendre la voiture alors que son travail est à pas mal de kilomètres de son domicile?

    Doit-il abandonner son travail?
    Doit-il utiliser un taxi?
    Doit-il tout plaquer maison, relations, nourice, école des enfants et déménager sa famille pour prendre un appartement en ville en location, pour le profit du bus même si ça ralonge le trajet du conjoint de 20 kilomètres?

    Oui j’entends déjà les défenseurs du covoiturage, mais bien souvent ca ne dure qu’un temps, et il faut que les horaires coincident…

    C’est si simple d’incriminer les personnes qui suivent ces traitements et d’evoquer leurs responsabilités tant qu’on ne leur propose pas d’alternatives.
    A la rigueur proposez un chauffeur, dispo 24h/24 7j/7 jours fériés compris sans que la personne n’ait besoin de programmer à l’avance ses déplacements ni que ca lui coute plus cher qu’un vehicule normal, beaucoup de personnes consenteraient à ne plus prendre le volant, le risque serait diminué et qui sait, cela ferait peut etre aussi moins de chômeurs 😉

    Avis lancé!

  2. [b]Si tous ceux qui prenaient des médicaments ne pouvaient conduire…il n’y aurait plus personne sur les routes!

    je trouve le portable « au volant » encore + dangereux!![/b]

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