Les experts du contrôle antidopage, vont devoir à l’avenir redoubler d’ingéniosité, pour "coincer" les sportifs malhonnêtes, qui, pour augmenter leurs performances ont pris la fâcheuse habitude, d’ingérer avant les compétitions des produits dopants à base de testostérone…

En effet, des scientifiques britanniques opérant dans la recherche des produits dopants, affirmeraient qu’une substance jusque là réputée pour ses vertus (amaigrissantes entre autres), suffirait lorsque l’on l’absorbe, à masquer de manière très significative, le taux de testostérone présente dans l’organisme. Cette substance très connue et facile à trouver dans bien des boutiques et sur le net, n’est autre que : Le thé vert !

Les autorités sportives sont inquiètes, car la testostérone, est de loin l’hormone dopante la plus ancienne utilisée par les sportifs peu scrupuleux…

La testostérone est une hormone déjà présente naturellement dans l’organisme, mais son taux est minime. Une concentration anormale de cette hormone, était immédiatement détecté lors des contrôles antidopage, par des tests absolument fiables…

Par contre de récentes expériences menées uniquement en laboratoire à l’université de Kingston, par les équipes scientifiques du professeur Declan Naughton et consistant à ajouter du thé vert (ou blanc également) à des échantillons de testostérone, permettraient de conclure que cette association, serait susceptible de fausser les résultats des tests, en masquant d’au moins un tiers la teneur réelle de testostérone présente dans l’organisme.

Il va sans dire que cette découverte, a fait l’effet d’une bombe et interpellé les honorables membres de l’Agence Mondiale Antidopage (AMA)

Reste à présent à modifier la nature des contrôles, en tenant compte de l’absorption éventuelle de thé vert, car à présent que l’astuce est connue du grand public, fort est à parier que des sportifs tricheurs, en feront ou en ont déjà fait leur boisson favorite.

Toutefois certains experts, contesteraient le fait que cette boisson soit capable de brouiller les contrôles, en certifiant que son effet serait faible, ou que du moins qu’il faudrait en consommer des litres et des litres, pour qu’elle soit réellement efficace.

En d’autres temps des substances avaient été mises sur la sellette, et on leur avait déjà prêté ces vertus, avant de démentir.

Andrew Kicman du Drug Control Center de Londres, qui pour les prochains jeux Olympiques, sera le fournisseur officiel du laboratoire antidopage, se montre quant à lui très serein.

 

Une affaire toutefois à suivre de près !