Encore un scandale sanitaire en perspective, celui des prothèses mammaires, avec, à la clé, une note salée pour la Collectivité.
3 choses se télescopent dans ce type d’affaire :
- – Le marché (la possibilité de trouver des débouchés financiers rapidement rentables à des produits).
- – Le peu de recul en termes de test et d’études sur les effets de tel ou tel produit mis en circulation.
- – Et, dans le cas du créneau de la médecine esthétique, l’intérêt croissant du consommateur/client, friand de solutions anti-vieillissements ou esthétiques qui constitue, dans nos sociétés occidentales, une vrai demande d’un public non seulement de jeunes et de moins jeunes, mais aussi d’hommes et de femmes.
Le marché, c’est la rentabilité à court terme, les études concernant les effets de tel ou tel produit, c’est forcément du long terme : toujours la même antienne.
Que voulez-vous qu’ils naissent d’un tel cocktail ?
Des études biaisées pour accélérer la mise en circulation d’un produit, du lobbying forcené qui retarde, voire annule toute possibilité de prendre du recul et d’envisager un problème sérieusement. Et, au bout du bout, la mise devant le fait accompli.
D’un côté un business privé qui permet à un petit nombre d’entrepreneurs, d’experts et de politiciens bienveillants de gagner de l’argent, des électeurs, de l’autre une catastrophe sanitaire qui devient publique et coûte un saladier à la Sécu, à la société.
A vous et à moi.
Maxime, encore une fois vérifiée : privatisation des gains, mutualisation des pertes. On n’en sort pas !
Est-ce que ça existe des prothèse de cerveaux pour certains médecins qui en semblent dépourvus pour les implants d’éthique pas de solution actuelle, en attendant un peu de prison, 5 à 10 ans minimum?