Selon les agences gouvernementales concernées, un satellite-espion américain a décroché de son orbite et a commencé sa descente vers la Terre où il pourrait s'écraser vers la fin du mois de février ou au début du mois de mars.

Le satellite est désormais hors de contrôle et il semblerait qu'ils contiennent des matières dangereuses potentiellement nocives pour les populations vivant dans la région où il pourrait s'écraser. Pour l'instant, les responsables disent qu'ils sont incapables de prédire le point d'impact. Je pense qu'on peut leur faire confiance puisque, en 1978, lors de la chute du satellite soviétique Cosmos 954 qui contenait 50 kg d'uranium, personne n'avait pu prédire le lieu de chute. Heureusement, celle-ci eut lieu au nord du Canada dans une région désertique.

La même chose se produisit en 2002, avec la perte de contrôle d'un satellite scientifique de plus de trois tonnes qui, heureusement, s'est pratiquement complètement désintégré en pénétrant dans l'atmosphère terrestre, mais dont les débris sont tombés à plusieurs milliers de kilomètres de la zone prévue de leur chute.

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Tout le monde se souvient aussi de la chute de la station spatiale Skylab en 1979, et du satellite MIR en mars 2001 dont la zone de chute prévue des débris recouvrait une région large de 200 km et longue de 6000 km…

Ces difficultés de prédictions de la zone d'impact seraient dues aux variations de l'intensité de l'atmosphère et à l'impossibilité de calculer les frottements lors de la pénétration dans l'atmosphère, frottements qui peuvent ralentir l'objet céleste ou modifier son angle de chute.

Selon les responsables, le lieu d'impact de ce satellite-espion devrait se situer dans une région désertique ou peu peuplée puisque, statistiquement, ce sont ces zones les plus nombreuses.

Donc, il ne nous reste plus qu'à croiser les doigts pour que ce satellite ne nous tombe pas sur la tête.