Sartrouville : le calvaire d’une fillette de quatre ans.

L'horreur est indéscriptible, la barbarie humaine à son apogée. Les médecins de l'hôpital Necker sont abasourdis par le tableau clinique, que présente la fillette :

"Jamais une enfant si jeune n'a présenté un tel tableau clinique de sévices. La fillette aurait été "secouée" dàs l'age de six mois, ce qui a entrainé la perte d'un oeil.

La fillette, d'origine marocaine, a été adoptée par ce couple. Ce  qui laisse la tentation de me poser cette question :

Les services sociaux n'ont-ils pas un devoir de suivi lors d'une adoption ?

Je suis effaré en visionnant le tableau clinique de cette pauvre fillette, je n'ose imaginer les souffrances qu'elle a enduré, cela dépasse mon imagination :

Dents et cheveux arrachés, os fracturés, dépigmentations multiples dues à l'ingestion de produits corrosifs, ulcération de la langue et de l'oesophage, traces de morsures humaines sur les bras et de coups sur tout le corps…

 Le bilan est édifiant et consternant. Comment des êtres humains ont-ils pu se livrer a autant d'actes de barbaries, sur une fillette innocente. L'indifférence est également présente dans ce drame. Apparement la petite fille bénéficiait d'un suivi médical, qui me laisse bien perplexe. Les "parents" adoptifs racontaient à leur entourage, que la fillette était malade et n'allait pas tarder à mourir. Le fameux syndrome de Munchausen, une pathologie extrêmement rare, qui bien souvent s'identifie aux affabulations des parents.

Tous les deux sans emploi, le "père", agé de 46 ans est de formation, ingénieur agronome, actuellement sans emploi et Rmiste. La "mère", et elle agée de 40 ans, également sans emploi, d'origine algérienne. Le couple a déja un enfant (biologique), de deux ans l'ainé. La fillette a été adoptée, alors qu'elle avait trois mois, pour un calvaire de plus de trois ans…

Je ne critique pas l'administration concernée, le rapport établi sur les parents, les désignaient comme au-dessus de tous soupçons, et à l'excellente réputation. La perte de l'emploi ne justifie pas l'odieux traitemen, que la fillette a endurée. Il ne faut pas faire le procès du chomage, qui conduit à se livrer a des actes aussi barbares. Le nombre incalculable de sévices démontre bien le sadisme de ces actes, le problème est tout autre.

Il régne un véritable tabou sur les violences infantiles ou conjugales. La difficulté des services sociaux à pouvoir intervenir dans nombre de cas similaires est flagrante. Je ne jetterai pas la pierre sur ces personnes, tant la tâche est compliquée, entre les affabulations, les mensonges, la loi du silence, etc…

Notre socièté devient indifférente et se déshumanise au fil des siècles. L'égoîsme, l'individualisme dominent les faits et gestes de notre socièté de consommation. Nous sommes tous coupables, préférant touner le regard que d'affronter la triste réalité. Il est facile de critiquer les services sociaux, alors que nous étalons notre indifférence. Coupable d'avoir oublié les principes mêmes de la fraternité, la solidarité, prisonnier d'un système qui ne cesse de démontrer ses limites… 

 

 

 

 

 

7 réflexions sur « Sartrouville : le calvaire d’une fillette de quatre ans. »

  1. J’ai beaucoup de mal avec ce genre de nouvelle, je ne les lis jamais jusqu’au bout, ne souhaitant pas connaitre de détail dans ces affaires.

    Une autre affaire ignoble évoque un homme qui a abusé de sa fille (ou était-ce sa belle-fille? peut-être même les deux), et qui y a convié ses ouvriers aussi. Je crois me rapeler qu’elle n’était pas encore tout à fait adolescente, 13 ans je crois.

    Eh bien, je ne comprends pas. Il y a certaines brutalités que j’arrive à concevoir, comme l’alcoolique qui bat sa femme ou ses enfants, en me disant qu’il ne le fait pas tout à fait exprès, même si je ne l’excuse pas pour autant, au contraire, c’est ignoble! Mais il y a une cause à son geste, et on peut espérer que l’homme cessera de boire, et que cela empèchera le reste.

    Oui… Intolérable tout cela.

  2. Oui, une dernière précision, par rapport à cette autre affaire: je l’ai lu dans la presse, mais je crois que nous devons nous méfier de ce genre de nouvelle, parce qu’à moins d’être une personne tout à fait mauvaise, on ne peut que s’en offusquer sans chercher à savoir où est la vérité, et nous devons tout de même toujours nous méfier de ce qui parait dans la presse.

    Pour l’arche de Zoé, on ne peut que constater que l’imaginaire est galopant chez les Africains, qui s’imaginent que les enfants couraient des risques d’une certaine nature, même si cela n’était pas le cas.

    Au fait, certaines personnes de l’arche prétendent même que Cécilia Sarkozy devait venir en personne chercher les enfants avec l’association, avant que ses membres ne soient arrêtés… Cela me parait un peu étrange, tout de même… Mais les journaux africains le disent quand même!

  3. Connaître son métier
    Ca vous dérange pas de jouer au journaliste sans rien y connaître ?

    Honnêtement si ils sont coupables je suis le premier à leur cracher dessus et à demander le rétablissement de la peine de mort.

    Sauf que là le procès n’a pas eu lieu. Pour le moment la seule info est celle du procureur (l’accusation), mais no comment du juge d’instruction.
    Je vous rappelle qu’en France tant que le jugement n’a pas lieu c’est la présomption d’innocence. Car au final si ils étaient innocents vous imaginez le mal que de tels articles vont produire, et les marques indélébiles à toute la famille parent comme enfant.
    Il est heureux qu’un signalement ait été fait et qu’une enquête soit en cours (ils viennent d’être mis en préventive, ça signifie que l’enquête commence juste). Mais ne sautons pas aux conclusions avant le jugement, on sait le mal que cela a fait d’en d’autres affaires.

    Et pour les apprentis sorciers de la psycho, Munchausen c’est l’automutilation, quel rapport ici ?
    Par contre si vous parlez de Munchausen par procuration, oui c’est plus plausible, mais revoyez vos classiques avant d’écrire, le syndrôme ne touche pas « les parents » mais un des deux parents et souvent qui travaille dans le milieu médicale. Donc même dans ce domaine il faut prendre des pincettes et attendre des analyses fait par des professionnels.

    Jusqu’au tribunal le rôle de tout citoyen qui veut informer est de relater les accusations éventuellement, mais surtout de rappeler que l’enquête est en cours et que jusqu’au jugement prudence, pour le bien des enfants (je rappelle qu’il y a leur deuxième enfant de 6 ansqui pourrait entendre ce genre de choses)

  4. ridicule
    cela doit certainement être des stigmates, et je ne pense pas que leur incarcération a été dicté au Procureur de la République par une voix divine.
    Certes ils ne sont pas jugés et donc présumés innocents, la conclusion de faits établis s’étale un peu partout, alors il faut bien relire mes lignes, je n’établis pas d’accusations envers cette « famille »..je relate une maigre partie de leurs personnalités, ne te déplaise..
    Par contre arréte de lire gala, le syndorme de munchausen est une pathominie de troubles factices, entrainat les parents a commettre des sévices avant d’aller en consultation, également appelé syndrome de Meadow, je suis infirmière et connaissant bien ce chapitre, alors avant de vous lancer dans ca que vous croyez juste, renseignez vous, en aucun cas cela reléve de l’automutilation, je pense être bien mieux qualifiée pour aborder ce type de sujets, au vu de votre piètre analyse.
    Sylvie

  5. et le médecin ,pourquoi n’a-t-il rien dit ?
    Les services sociaux peuvent intervenir si ils sont prévenus : pourquoi , le médecin n’a -t-il rien signalé ? c’est affreux , mais c’est une pratique courante .

  6. Mais, ne faudrait-il pas, avoir de confier un(e) enfant à des parents adoptants, faire une enquête beaucoup plus poussée ?
    Ne pourrait-on pas donner plus de moyens et plus de pouvoirs aux services sociaux concernés ?

    Décidément, tant que les violences conjugales et infantiles seront des sujets tabous, on tombera dans l’insoutenable !

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