têtes de turc des médias.

 

Les médias accusés par Frédéric Lefebvre drapeau UMP au vent de vouloir détruire le chef de l’état. Depuis des mois le torchon brule contre ces têtes de turc qui écrivent sur Frédéric Mitterrand, Jean Sarkozy, David Douillet ce qui ne lui plait pas. Ces éditorialistes en ont pris plein le visage, comment ils désobéissent, serait-ce que le vent tourne et qu’il faille pour ces journalistes préparer l’alternance ?

Sarkozy, ne se serait pas privé lors d’un entretien qu’il aurait accordé aux journalistes du Figaro. A la fin de cet entretien mené par pas moins de 6 journalistes de bons soldats, Étienne Mougeotte, Gaëtan de Capèle, Philippe Goulliaud, Charles Jaigu, Paul-Henri du Limbert et Guillaume Tabard des gens aptes à écouter les bonnes paroles. Il n’a pas hésité a les déverser pour les remettre dans le droit chemin. Il est évident qu’il n’aime pas être contredit, et s’il peut avec ses ministres les inhiber, les rembarrer lorsqu’ils émettent des avis contraires à ses vues, l’histoire Jean Sarkozy en est la preuve, voir les états d’âme de la majorité. Il n’écoute que lui même bien que depuis mercredi 21 ou son fils Jean à renoncé à la présidence de l’EPAD, il semble s’être rendu à l’évidence qu’il commettait une lourde faute, il ne peut donc faire avec la presse ce qu’il fait avec ses ministres, les médias sont «virtuellement» libre d’expression bien qu’ils le soient de moins en moins depuis le Sarkozysme.

Alors les journalistes ferraient le travail de l’opposition s’ils viennent à écrire sur Frédéric Mitterrand, jean Sarkozy et David Douillet. Je n’écrirais pas comme le secrétaire national du PS chargé des médias que l’hyper président voit sa communication lui échapper, seulement une relation de cause à effet, on ne peut pas soutenir pour un média que la nomination de Jean Sarkozy à la tête de l’EPAD est une bonne chose sachant qu’elle est parachutée par son père. Le journal qui ferait une telle déclaration serait taxé de connivence, pas au grand jour quand même, d’autant que la presse est souvent cataloguée d’obédience au pouvoir en place. Les spiners de Sarkozy se sont concentrées sur deux grands absents Eric Fottorino le patron du Monde, et Christophe Barnier celui de l’Express considéré comme le rebelle en raison d’éditos mal digérés depuis l’an dernier. Pour Fottorino la colère serait plus récente. Le patron du Monde venait, en effet, de publier un édito, intitulé «Brouillage», le 13 octobre, qui n’a pas eu l’heur de plaire à Nicolas Sarkozy.

«Nul ne serait reprocher à un fils d’être le fils de son père, que ce fils ait conquis ses premiers lauriers politiques dans le fief paternel de Neuilly passe à la rigueur, encore qu’une victoire sur des terres moins naturellement favorables eût été plus probante».

Mais laisser Jean Sarkozy, 23 ans, toujours étudiant en droit, briguer la présidence de l’Établissement public de la Défense, voilà de quoi douter de l’impartialité du pouvoir en place, écrivait le patron du Monde avant d’ajouter, quelques lignes plus loin «Ce qui sidère, c’est moins l’appétit du fils que le laisser-faire du père». Et plus loin, il écrit, sommes-nous revenus dans une pratique de Cour si perverse que nul n’oserait dire au monarque qu’il se fourvoie ?  

Je crois que la bienveillance de ces journaux à l’égard de Sarkozy lors de son élection est suffisamment prouvée et qu’ils n’en veulent nullement à lui, mais il faut de temps en temps qu’ils fassent leur travail, c’est à dire l’information et dans ce cas ils sont en phase avec l’opinion publique. Martine Aubry a estimé mardi que les médias ne faisaient «que dire ce que pensent les Français». «Nous allons au mur et nous continuons à aller au mur. Il faudrait que Nicolas Sarkozy s’en rende compte», a-t-elle estimé. De même Ségolène Royal a jugé «paradoxal» que le porte-parole de l’UMP fasse de telles attaques. «Nicolas Sarkozy contrôle pas mal de médias», a-t-elle affirmé. «C’est quand même paradoxal que les médias qu’il contrôlent montent des complots contre lui», a estimé Ségolène Royal. «Je crois que ce n’est pas sérieux», a ajouté la présidente de la région Poitou-Charentes. AP.

Le pouvoir de la presse, lire ici, La presse est-elle malade de la presse et des médias ?

La haute main de Sarkozy sur les médias.

Coups de fil, conseils, pressions, et sans doute et aussi une bonne dose d’autocensure de la part des chaînes de peur de déplaire, l’ombre de Sarko plane sur les JT, il n’y a qu’a regarder avec des yeux clairs et des oreilles ouvertes pour constater sur le journal de la deux, qui par rapport à celui de la une n’a rien à lui envier, lire la suite sur Libération.fr.

Depuis le mois de janvier les dépenses publicitaires de l’État en presse écrite ont doublé sur un an et se sont élevées à 28,8 millions d’euros. «C’est la première fois depuis cinq ans que les investissements publicitaires de l’État en presse écrite sont supérieurs à ceux réalisés à la télévision» a précisé le directeur du Service d’information du gouvernement (SIG), Thierry Saussez, au Figaro. Ces neuf derniers mois, les dépenses publicitaires du gouvernement à la télévision ont représenté 26,5 millions d’euros. L’État avait annoncé dès le mois de février vouloir privilégier le volume des investissements de communication gouvernementale dans la presse écrite. Les dépenses se sont réparties entre 19,5 millions d’euros dans la presse quotidienne régionale et 9,3 millions d’euros dans la presse magazine et hebdomadaire. Avec un tel bilan publicitaire accuser les médias de vouloir détruire le chef de l’État c’est les accuser de couper la branche sur laquelle ils sont assis, voir Médias ici.

 Le grand et le petit, l’effet Douillet les yeux fermés,

Le bonheur n’ a pas de limites

Sarkozy et les médias

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