ligue 1 : Encore un petit effort…

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          Alors qu’une trève internationale se profile à l’horizon, match crucial des Bleus oblige, la Ligue 1 dispute ce week-end sa 13 ème journée. L’occasion pour les 20 équipes concernées de fournir un dernier effort avant le marathon de fin d’année. Tout le monde est sur le pont, car en haut comme en bas, on souhaite passer les deux prochaines semaines en paix.

Valenciennes-Montpellier ( samedi à 19h sur Foot + )

"Quand l’attaque VA, tout VA !"   Les saisons se suivent et ne se ressemblent pas toujours. Sixièmes avec 19 points, le maintien sera un objectif bien plus facile à atteindre que l’an dernier si les Valenciennois continuent sur une telle cadence. Eux qui habituellement aiment faire perdurer le suspense. Ce changement de rythme est donc pour le moins surprenant et fausse toutes les statistiques d’avant-saison. On peut tout de même mettre un nom sur ce fauteur de troubles: l’attaque. Avec 22 buts au compteur, VA est tout simplement l’équipe la plus prolifique de Ligue 1. Loin devant les Lisandro Lopez, Morientes et consorts. Un joli pied de nez au pognon ma foi! Le comble dans tout ça, ce sont les explications de Philippe Montanier pour dévoiler sa recette miracle: "Un coup de bol, avec un peu de vent pour faire entrer les ballons." Espérons pour lui et ses joueurs qu’une nouvelle tempête déferle samedi à Nungesser…

"Tarlouzes non acceptées."   Etonnant coleader au soir de la 9ème journée, le club de Loulou Nicollin connait un sérieux coup de mou ces dernières semaines. Quand on connait le franc-parler du président emblématique (de nouveau à l’oeuvre le week-end dernier), il serait mal venu pour les Héraultais de se reposer sur leurs lauriers. Il va leur falloir se ressaisir au plus vite car le programme concocté pour les prochaines semaines est plutôt corsé. Avec au menu Valenciennes, Lille, Monaco, Toulouse, Bordeaux et Lyon, les reins ont interêt d’être solides. Mais que les supporters Montpellierains ne se fassent pas trop de soucis. Car à Montpellier, comme tout le monde le sait, on n’accepte pas les "tarlouzes" ou autres "petits cons". Si vous êtes sceptique, allez donc le demander à Benoît. Lui vous le dira…

 

Paris-SG – Nice ( samedi à 19h sur Foot + )

"Totalement guéris?"   La cure de tamiflu et les prescriptions de Doc Kombouaré ont semblent-t-ils suffi à remettre sur pieds des Parisiens patraques durant les deux derniers mois (aucun match gagné). Les symptômes d’une nouvelle crise ont en tout cas disparu le week-end dernier à Sochaux  (victoire 4-1). Mais le traitement contre la défaite n’est pas pour autant terminé. Une nouvelle séance de thérapie a lieu samedi au Parc des Princes; Aux Parisiens de profiter de la présence dans leurs rangs de Docteur "Mamour" Erding  pour faire succomber des Niçois rétablis depuis 3 journées. Car avec ce chaud lapin, le PSG a remporté 80% des ses consultations, contre aucune sans lui…

"Voyage, Voyage…"   Si les Niçois savent recevoir comme il se doit (3 victoires consécutives à domicile), on ne peut pas en dire autant des équipes qui les reçoivent. Un seul des voyages organisés cette saison s’est soldé par une victoire (à St Etienne lors de la 1ère journée). Une offre promotionnelle sans doute. A quelques heures de visiter  l’une des plus belles capitales mondiales,  il est grand temps de changer de tour operator…

 

Lorient-Boulogne ( samedi à 19h sur Foot + )

"Lever l’ancre."   Il faut remonter jusqu’aux calendres grecques, et la saison 1976-1977, pour retrouver la trace d’une opposition entre les deux plus grands ports de pêche français. Une  confrontation qui a toujours eu lieu dans le bocal à poissons rouges des étages inférieurs. Ainsi, samedi on assistera à la première rencontre parmi l’élite entre les deux équipages. Les Merlus naviguent actuellement en eaux douces (8èmes avec 18 points) et avaient l’opportunité de prendre le courant menant vers le haut du classement le week-end dernier à Lens. L’occasion, sans doute trop belle, a été manquée (1-1). Avec pas grand chose à se mettre dans le ventre depuis 2 matches, les Lorientais retrouvent avec plaisir leur port d’attache. Le moment est venu de faire  tourner à nouveau les hélices à plein régime et assurer au plus vite sa place parmi l’élite maritime…

"Dur apprentissage."   Maintien, maintien, maintien…Ce mot est devenu une rengaine depuis près de 30 ans à l’AJ Auxerre. Maintien, maintien,maintien…Ce mot est devenu une obsession depuis le début de l’exercice 2009-2010 pour le nouvel arrivant en provenance de l’antichambre, Boulogne-sur-Mer. Empêtrés depuis des semaines dans le bas du classement (non relégables à la différence de buts), les Boulonnais savent qu’ils vont vivre une saison éprouvante et jouer leur survie jusqu’au finish. D’autant qu’entre décisons arbitrales litigieuses et une infirmerie digne de la série Urgences, ils ne sont pas aidés. En même temps, comme tout apprentissage professionnel, celui de la Ligue 1 n’est pas si différent. Le diplôme du maintien, ça se mérite…

 

Le Mans-Auxerre ( samedi à 19h sur Foot + )

"Duarte, parce que je le vaux bien."   Dans la Sarthe, le poste d’entraîneur a toujours été envisagé avec originalité. Et cette année encore, on ne déroge pas à la règle. L’arrivée cet éte du latin lover Paulo Duarte, a transformé le club Manceau en salon de coiffure. Malheureusement, l’équipe mancelle ne s’adapte pas aux exigences du spécialiste du soin du cheveu. Relégables, les Manceaux sont incapables d’obtenir un brushing depuis le 27 septembre. La solutionnappliquée ne semble pas avoir les effets escomptés. Il va donc falloir sortir l’artillerie lourde ce week-end. Sous peine de friser définitivement…le ridicule.

"La croisière s’amuse."   5ème succès consécutif et cinquième place au classement, meilleure série en cours. L’AJA a trouvé son rythme de croisière après son huitième match sans défaites samedi dernier. Après 11 journées, la barque Bourguignonne se retrouve parmi les paquebots de la Ligue 1. Avec à son bord un Jelen en pleine possession de ses moyens à l’image de son nouveau doublé en deux journées, l’armada ne semble pas prête à chavirer. "Maintenir le cap!", voilà donc le mot d’ordre du capitaine Jeannot "Stubing" Fernandez pour samedi.  Love, exciting and new…

 

Monaco-Grenoble ( samedi à 19h sur Foot + )

"Vaincre sans son prince."   La bataille qui attend le peuple Monégasque ce samedi n’est sans doute pas la plus facile de la saison. Et pour cause, il faudra empêcher la peste Grenobloise de festoyer pour leur première fois dans l’enceinte de Louis II. Privés de leur  prince hispano-brésilien Nenê, meilleur buteur du tournoi et suspendu pour ce week-end, les gentilshommes de Monaco devront faire preuve de prouesse. Et ainsi perpétuer la tradition de l’exercice en cours: "Tu ne donneras point au visteur des Alpes"…

"Le chat noir."   C’est désormais officiel, les Grenoblois ont déniché le responsable de tous leurs maux. A la recherche de leur premier point et bientôt de joueurs (tant ils sont touchés par les blessures et les suspensions), les hommes de Bazdarevic sont victimes d’un chat noir. La preuve? Samedi dernier, ils ont eut la surprise de croiser l’animal qui descendait de leur bus. On comprend mieux maintenant pourquoi le sort s’acharne autant sur cette équipe. Sauf que cette rencontre sogronue s’est produite avant la nouvelle défaite face à Lille (0-2), la onzième cette saison. C’est à se demander si le chat en question n’a pas laissé des petits. Sacré Félix…

 

Nancy- Saint-Etienne ( samedi à 19h sur Foot + )

"Modernité?"   Au même titre que l’OM, l’AS Nancy Lorraine est imprévisible. Auteurs d’un début de saison honorable (9èmes à 4 points du podium), le moment est venu pour les hommes de Correa de gagner en régularité. Surtout à domicile, où ils peinent à s’imposer. La faute à cette culture du Catenacchio trop ancrée. C’est à dire le positionnement réccurent de dix joueurs dans sa propre surface pour ne pas encaisser de buts, qui balancent à la moindre occasion le ballon au seul "Benny Oui-Oui" resté aux avants-postes. A lui de se demmerder ensuite pour marquer. C’est sans doute efficace ailleurs, mais pas à Marcel Picot. A une époque où l’on arrive à envoyer des touristes sur la Lune, il serait peut être temps d’innover…

"Mais où vont-ils?"   Battu une nouvelle fois le week-end dernier, pour la septième fois cette saison, St-Etienne s’enfonce à une vitesse grand V. On pensait pourtant les vieux démons de l’an passé chassés, mais c’était sans doute pour mieux revenir. Car la position des Verts (16èmes avec 1 point d’avance sur le premier relégable) inquiète et la zone rouge tant redoutée l’attend portes grandes ouvertes. D’autant que la poisse s’est invitée à la noce. Après les blessures et les suspensions, la grippe A est le nouveau convive. La trève arrive donc à point nommé, afin de récupérer le maximum de forces vives. En attendant, il faudra prendre des points, sous peine de laisser entrer un  invité bienconnu mais detesté: la crise…

 

Sochaux-Lens ( samedi à 21h sur Orange Sport )

"Gare au coup de froid!"   Après un début d’automne caniculaire (3 victoires consécutives), le froid et la neige pointent de nouveau le bout de leur nez du côté de Sochaux. La chute des températures est apparue dimanche dernier sur les alentours de 23h après la claque infligée par le PSG (4-1). Il va donc falloir de nouveau revêtir son costume de trappeur samedi soir à Bonal. Car si une avalanche n’est pas encore annoncée (6 points d’avance sur le premier relégable), ce n’est pas le moment de prendre un sérieux coup de froid…

"La malédiction du champion?"   Le mal Lensois n’est pas si profond que celui des Grenoblois. La preuve, ils ont des points eux! Mais quand bien même, on en vient à se demander si le cousin de Félix (le chat des Alpes) n’a pas trouvé refuge dans le Nord. Car en stoppant l’hémorragie de 4 défaites consécutives le week-end dernier contre Lorient (1-1), les Ch’tis n’ont pas pour autant déserté la zone de relégation. La malédiction qui touche le champion de France de Ligue 2 semble  donc se poursuivre. Le FC Metz et Le Havre, montés avec le titre en poche les deux dernières années passées, ont repris l’ascenseur dans la foulée. Bis repetita?

 

Toulouse-Rennes ( dimanche à 17h sur Foot + )

"L’arbre qui cache la forêt."   Dimanche après midi, les Rennais feront comme tous leurs collègues qui ont affronté le TFC: ils surveilleront plus particulièrement André-¨Pierre Gignac. L’an passé, le meilleur buteur du championnat avait attiré tous les projecteurs. Mais depuis cet été, il a été rejoint sur le devant de la scène par un de ses coéquipiers, Moussa Sissoko. Percutant milieu axial, il vient d’inscrire son 5ème but le wek-end dernier au Vélodrome. Le double de Dédé! Pour le récompenser de ce début de saison tonitruant, Raymond lui a ouvert les portes de la sélection. Alors avec ses deux internationaux, Toulouse la ville rose, n’aurait-elle pas tendance à tendre vers le bleu?

"Un seul être vous manque, et le jeu est dépeuplé."    C’est dans la douleur que les Rennais nous ont fait part, il y a 15 jours, de la blessure du tant regretté Jérôme Leroy. Car avec 2 buts marqués et une passe décisive, il pèse sensiblement dans les statistiques de son équipe. Mieux, il est le seul à parvenir à tisser un lien entre le mileu et l’attaque. Orphelin de son métronome jusqu’à la mi-décembre, Antonetti est devenu insomniaque depuis 15 jours. Et la déferlante Valenciennoise (0-3) n’a pas arrangé les choses. Le temps parait venu de procéder à des changements. Certains malheureux vont en faire les frais, les autres devront apprendre à jouer sans lui. Et au plus vite. Car comme on dit: "La vie continue.."

 

Lille-Bordeaux ( dimanche à 17h sur Foot + )

"Le LOSC tient sa bête de foire."   Quatre mois seulement après une rupture des ligaments du genou droit, Mickaël Landreau a retrouvé la L1 le week-end dernier et attire toutes les curiosités. Personne dans le monde du football n’a le souvenir d’un rétablissement si rapide. Serait-ce l’air frais du Nord ou les bienfaits d’une cure de maroilles? On ne le saura sans doute jamais. Une chose est sûre, amenez vos enfants ce dimanche à Villeneuve d’Ascq. Car la nouvelle vedette du Cirque Thiriez en vaut le détour…

"C’est qui le taulier?"   Meilleure défense (7 buts encaissés), seconde attaque (20 buts inscrits), meilleur joueur du championnat (Yoann Gourcuff), un Président comme entraîneur, première au classement du fair play…Qu’est-ce qui pourrait empêcher les Bordelais d’être leaders? Ils sont cette année encore le véritable patron de cette Ligue 1. Les futurs adversaires du champion en titre peuvent commencer à se faire dessus, car la marge de progression de cette équipe est encore grande. Les tauliers se déplacent ce week-end pour enfoncer le clou et ainsi creuser l’écart avec leurs poursuivants. Alors en dehors de la justice, je ne vois pas qui pourrait faire plonger le patron…

 

Lyon-Marseille ( dimanche à 21h sur Canal + )

"Ohé, Ohé, Capitaine abandonné!"   Le standard des années 80 tourne en boucle dans le vestiaire Lyonnais. La faute à une nouvelle frasque du récidiviste Sidney Govou. Quelques mois après avoir été chopé avec 2,6 grammes au volant de sa cylindrée en plein centre-ville, il a quitté de nouveau le village VIP du tournoi de tennis de Lyon la semaine dernière rond comme une queue de pelle. Ceci, 48h avant le match à St Etienne. Rattrappé par la patrouille Claude Puel, la sanction n’a pas tardé à tomber: confiscation du brassard de capitaine de soirée. Pour maintenir cette ambiance , la  maison de disques OL va tenter d’innover dimanche soir en placardant sur ses maillots le nouvel album de Kool Shen. Il va falloir suivre le rythme…

"L’intermittent du spectacle."   Décidemment, on ne sait vraiment plus sur quel pied danser avec cet OM 2009-2010. Incapables de battre samedi dernier de valeureux Toulousains, en infériorité numérique la quasi totalité du match (1-1), les Olympiens viennent d’étriller le FC Zürich ce mercredi (6-1). Ces quatre derniers jours résument à eux seuls le début de saison des Provençaux. Le constat d’une équipe qui souffle le chaud et le froid d’un match à l’autre, et parfois même durant la même rencontre. La faute à un système de jeu qui peine à apparaitre et une absence criante de maîtrise. Ils alternent ainsi brouillon et copie propre. Avec 7 points de retard sur Bordeaux , il va être temps d’endosser définitivement le bleu de chauffe. Cette proposition de contrat à temps plein n’est pas à négliger, surtout en cette époque de crise…