… dans leur vie quotidienne! vu sur Le Nouvel Obs
Sarkozy : "On n’a pas le droit de prendre en otage des gens qui n’y sont pour rien"
Il a aussi rajouté
"En prenant en otage l’économie, les entreprises et la vie quotidienne des Français, on va détruire des emplois. L’entreprise qui n’aura plus de fioul, qui n’aura plus de bitume alors qu’elle travaille dans les travaux publics, qui ne pourra plus avoir ses livraisons, elle va fermer. Et c’est encore une fois les petits qui vont trinquer pour les autres!"
Incroyable non!
Soit c’est un vrai naïf (ce dont je doute fortement) soit ses chargés de communication sont vraiment des maîtres dans l’art de la réthorique. Dans le même temps il ose dire ça" Je ne céderai sur rien" dans le Figaro le 22 septembre 2010.
Retraites : la confiance est de mise à l’Élysée
Mais ne serions-nous pas également pris en otage depuis cette fameuse élection de l’année 2008?
Travailler plus pour gagner plus, la Crise financière, les remboursements dont certains comme Bernard Tapis ne sont pas contre, si vous voyez ce que je veux dire…
Des réformes à tout va, discutées dans la précipitation, d’ailleurs la preuve en est que le gouvernement doit commencer à se dire que ça ne sent plus très bon en ce moment:
"Le gouvernement a demandé au président du Sénat, Gérard Larcher, d’accélérer les débats et, selon des sources parlementaires, les socialistes estiment avoir fait leur travail et n’entendent pas jouer les prolongations outre mesure.
Le vote devrait donc intervenir vendredi et une commission mixte paritaire (CMP) Assemblée-Sénat sera convoquée vraisemblablement lundi pour mettre au point un texte commun aux deux assemblées qui sera ensuite soumis aux députés et sénateurs pour un vote définitif mardi ou mercredi prochain." Source Reuters
Vite, vite petit Président, dépêches toi de faire voter cette réforme avant que le pays ne finisse à feu et à sang…
Et voilà, on sert de cette fameuse phrase, "on est pris en otage"!!! C’est bien cette phrase, ça passe partout!
Sauf que moi aussi j’ai l’impression d’être prise en otage par les dirigeants de mon pays.
On demande aux gens de bosser plus pour quelques clopinettes, c’est pas un peu de l’arnaque non?
En fait le mouvement qui s’impose face à la réforme des retraites dénonce également un grand malaise dans la Vie des français.
Il met au grand jour aussi notre dépendance au système, à la paranoia ambiante (pénurie d’essence, personnes qui dévalisent les supermarchés en moins de deux, jeunes "casseurs" comme on les stigmatise, gauchistes intolérants, umpistes choqués et scandalisés)
Et les salaires? Et les conditions de travail? Et l’avenir des enfants? Qu’advient-il de tout cela?
Comme le dit dans son article "Comment avoir une retraite supérieure à son dernier salaire ?", JP Bedol:
{youtube}UJqkX77U9kU{/youtube}
L’hypothèse en décallée…
Dans la famille Sarkozy, on aime bien "les vieux" en fait. Ah si si, j’vous jure!
Regardez, Guillaume Sarkozy est directeur du Groupe Malakoff-Médéric (Prévoyance santé), et un de ses autres frères, François a crée une web tv consacrée à améliorer la longévité…
Ah les "vieux"… ce sont les meilleurs…Les meilleures poules aux oeufs d’or qui puissent exister!et si on doit bosser plus longtemps on ira!
On s’attaque à du lourd là…
Allez, on remonte ses manches et au boulot!
A croire qu’en fait ils ont fait une erreur de frappe ou des oublis de mots, car ça pourrait donner ceci : Travaillez plus longtemps pour NOUS faire gagner plus vite)
INFO de dernière minute:
Extrait de l’article
Sevriena, l’entreprise sarkozyste de démolition des retraites
vu sur le site Politis
"Nicolas Sarkozy veut-il vraiment sauver le régime de retraite par répartition ? Plusieurs faits récents contredisent cette profession de foi présidentielle. Nicolas Sarkozy est arc-bouté sur le projet de loi réformant les retraites pour d’autres raisons : la future loi contient quelques articles destinés à booster la retraite par capitalisation [1] au détriment de l’actuel système par répartition. Du sur mesure pour les banques et sociétés d’assurance, en particulier Malakoff Médéric, un groupe issu de la fusion en 2008 de Malakoff et de Médéric, qui est devenu dès sa création le premier groupe paritaire de protection sociale en France, avec plus de 3 milliards d’euros de chiffre d’affaires.
Peu de citoyens en seront informés : les principales banques et sociétés d’assurance guettent avec impatience l’adoption définitive du projet de réforme des retraites, notamment parce qu’il contient un dispositif que Nicolas Sarkozy et le gouvernement se gardent bien d’ébruiter. En effet, si l’on examine attentivement le texte de la réforme, les préoccupations réelles de Nicolas Sarkozy sont très éloignées du sauvetage de l’actuel système de retraite. Les dernières pages du projet de réforme des retraites adoptés le 15 septembre à l’Assemblée nationale contiennent un « titre V » entièrement consacré à la retraite par capitalisation, comme nous l’écrivions dans Politis (numéro du jeudi 23 septembre 2010).
Certes, ce n’est pas le cœur de la réforme, mais cette partie du projet de loi, nommée : « Mesures relatives à l’épargne retraite », décline une série de mesures dans un article 32 de cinq pages, qui va profondément modifier la réglementation de la retraite par capitalisation, jurent les spécialistes de l’épargne retraite. Pour les assureurs et les banques, un grand pas est désormais franchi : cet article 32 permettra de dynamiter le système de retraite par répartition, un souhait depuis longtemps exprimé par le groupe mutualiste Malakoff Médéric du frère de Nicolas Sarkozy.
Pendant la procédure parlementaire accélérée, qui a débuté en juin 2010 par l’audition d’Eric Woerth à l’Assemblée nationale, dans un parfait timing, Malakoff Médéric a lancé avec la Caisse nationale de prévoyance (CNP) la nouvelle société d’assurance Sevriena."
C’est sûr qu’il vaudrait mieux prendre en otages des gens y étant pour quelque chose. Lui et sa famille, par exemple ?
Bonsoir Cinquièmevitesse,
Cette grève n’a rien changé dans mon quotidien et pourtant je trouve que de trop nombreuses personnes sont prises en otages.
Les infirmières libérales et leurs patients, les personnes qui se chauffent au fioul, les sociétés de livraison (chômage technique et licenciements), les personnes isolées des transports en commun, les personnes âgées isolées qui attendent leurs approvisionnements et soins, les hôteliers, l’économie de notre pays vacillante, le tourisme, etc etc etc…
Alors oui, pourquoi ne pas prendre en otage les bonnes personnes?
Pourquoi aucune égalité devant les retraites publiques et privées, sans parler des parlementaires et autres…?
Mais mais mais, j’ai aimé votre réflexion et votre article!
Ange
cinquieme vitesse,
Je me sens aussi de plus en plus prise en otage par notre president et ses sbires; parfois, je me demande meme si ce gouvernement realise combien ses actes sont irresponsables:
1/ vis à vis de sa jeunesse , qu’il doit proteger eduquer et non tabasser
2/ des PME de moins de 50 staff, ce poumon economique de la France qu’il asphyxie par cequ’il bacle une reforme faite sans concertation et sans intelligence, au profit du MEDEF, peut etre, de son frere surement
3/ des travailleurs du privé ou du public qui bossent de plus en plus dans un climat deletaire
4/ du deficit de de la securité sociale , qu’il creuse davantage en creant une section special handicap des plus de 60 ans
Mais consolez vous: pour Henri Proglio, ayant « cotisé pendant trente-huit ans dans l’entreprise, il est normal de bénéficier d’une retraite », a t-il expliqué pour justifier le million d’euros annuel de retraite chapeau (1) qu’il devrait recevoir à partir de cette année… à soixante ans et demi (il est né le 29 juin 1949). De son côté, Veolia — qui lui versera cette coquette somme — précise que « l’ensemble des retraites perçues par Henri Proglio est limité à 50 % de sa rémunération brute au cours des trois derniers exercices » (Les Echos, 4 février 2010).
La loi martial va bientôt s’instaurer aux USA !!!
[b]Paul Joseph Watson
Prison Planet.com
Jeudi 14 octobre 2010
LES TROUPES AMERICAINES QUI SONT FORMEES A PRESENT POUR POLICER LES COMMUNAUTES ET DIRIGER LES GOUVERNEMENTS LOCAUX SONT MISES SUR PIED AFIN DE SUPERVISER UNE AMERIQUE DE L’APRES-EFFONDREMENT, DANS LAQUELLE DES EMEUTES ET DES TROUBLES CIVILS, SIMILAIRES A CEUX QUI SONT EN TRAIN D’EXPLOSER EN EUROPE CONCERNANT LES MESURES D’AUSTERITE ET DE REDUCTION DES RETRAITES, RAVAGERONT LES ETATS-UNIS ET SERONT ABORDES AVEC LA POIGNE DE FER D’UN ÉTAT-POLICIER MILITARISE. [/b]
[b]Cinquième Vitesse,
Très bel article que je ne pouvais pas bien sûr manquer de venir commenter.
Dans cette histoire, tout le monde est pris en otage, mais pourtant tout le monde trouve que la prise d’otage gouvernemental est presque « normal »
Oui les non grévistes (pour diverses raisons) sont pris en « otage » par le mouvement social, que cela soit avec les blocages de raffineries, ou les barrages filtrants par exemple. « oui » les non grévistes n’ont pas à subir les choix et pensées des grévistes et personnes n’a le droit d’imposer aux autres ses idées.
La grève est un droit certes. Manifester est un droit. La liberté d’expression est un droit. Pour autant imposer ses idées de la sorte est une séquestration d’autrui.
La France est le pays d’Europe ou la retraite se fait le plus tôt et ou elle se fera encore le plus tôt.
Je comprend que les gens manifestent tel qu’ils le font. IL est normal que les acquis sociaux des années fastes soit défendus, pour autant, cela était plus que prévisible.
Pour rappel, toutes les réformes qui ont eu lieu jusqu’à présent, (ministère immigration, réforme carte judiciaire, ticket médical, retraites, etc…) sont des réformes qui étaient clairement et textuellement stipulées dans le programme électoral de notre président actuel lors de son élection, et malgré cela une majorité de Français à voté pour lui. Alors gens ne savaient ils pas lire? Les gens ne comprenaient ils pas ce qui était écrit?
Je sais que mes propos vont susciter la polémique, mais pour ma part, je ne suis pas surpris par ces réformes puisqu’elles étaient annoncées depuis très longtemps déjà.
Merci pour ce bel article
Très Amicalement
Tom[/b]
je suis tombée « par hasard » sur une analyse du Monde Diplomatique special retraites de fev 2010 que je copie goulument tellement elle est claire et vraie:
« En fait, les pouvoirs veulent enfermer le débat dans une alternative obligatoire : soit on augmente le temps de travail soit on baisse les pensions. En vérité, ils font les deux… sans que cela sauve les caisses de retraite. La France a connu trois vagues de réformes, en 1993, en 2003 et en 2007. L’âge légal de départ n’a pas été modifié (60 ans) mais la durée de cotisations a été allongée de 37,5 ans à 40 ans, puis à 41 ans, avant de grimper d’un trimestre tous les ans. La base de calcul a été modifiée, tenant compte des vingt-cinq meilleures années au lieu des dix précédemment. Au total, en quinze ans, le taux de remplacement (niveau de la retraite par rapport à son salaire) a baissé de 10 points. Et le risque de voir exploser le nombre des retraités pauvres (déjà 11 % des plus de 65 ans), comme a précédemment flambé le nombre des travailleurs pauvres, n’apparaît plus improbable. Les caisses, elles, sont toujours en déficit : 10 milliards d’euros attendus en 2010. Preuve que ce type de potion aggrave le mal au lieu de le résoudre. Et qu’il faut se méfier des fausses évidences. »
« Travailler plus puisqu’on vit plus longtempsfait partie de ces idées nimbées de bon sens. Pourtant, l’allongement de l’espérance de vie se conjugue avec l’allongement du temps non contraint … Et pas seulement en France : « Le Royaume- Uni, le Japon, les Etats-Unis et la Suède sont caractérisés par une diminution du taux d’emploi des 55-59 ans de l’ordre de 10 % par rapport à la classe d’âge précédente », note l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).
Rien ne justifie que, tout d’un coup, certains décident d’inverser la tendance. [b]D’autant que ceux qui parlent (dirigeants politiques, experts, ou journalistes) ne sont pas ceux qui subissent des conditions de travail les plus harassantes. Un ouvrier, lui, a une espérance de vie (à soixante ans) sept ans plus courte que celle des cadres.
[/b]Alors, n’écoutant que leur audace, les plus « progressistes » des faiseurs d’idées ou des politiques — comme la socialiste Martine Aubry —, proposent d’avancer (un peu) l’âge de la retraite pour une partie de ceux-là (ceux qui ont un emploi reconnu « pénible »), à condition de retarder celui de tous les autres. Comme ceux de France Telecom, dont le travail n’entre pas dans la catégorie « pénible » (on ne va pas ergoter pour vingt-sept suicides en deux ans, cinq depuis le début de l’année !). Cette fausse fenêtre est aussi vieille que la régression sociale : on prend à ceux qui ont un peu pour donner à ceux qui ont encore moins. En revanche, ceux qui ont beaucoup, et qui tiennent les rênes, sont toujours épargnés. »
[b][/b]
Retarder l’âge de départ, donc ? Encore faudrait-il avoir du travail. Actuellement, moins d’une personne sur deux occupe un emploi au moment de faire valoir ses droits à la retraite. Les autres sont au chômage ou touchent des aides sociales. Dans la plupart des cas, elles ont été chassées de leur entreprise au nom d’un « plan de modernisation » ou autre plan dit social. Le taux d’emploi des 55-59 ans n’est que 56,3 %. Pas un jour sans que l’on n’annonce des licenciements et des suppressions de postes, les cinquantenaires étant massivement touchés et pratiquement sans espoir de retrouver un emploi. Comment peut-on affirmer qu’il faut travailler plus longtemps alors que l’on est incapable d’interdire ces licenciements sans reclassement ? Du reste, s’ils ne sont pas en retraite, ces travailleurs seront au chômage (avec indemnités, elles aussi, de plus en plus réduites). Ce que l’on est censé gagner en pension, on le perdra en allocations… Curieux calcul.
Allonger le temps de cotisations ?Comme l’entrée dans la vie active se fait de plus en plus tardivement pour cause de formation notamment (fin d’études vers 22 ans, en moyenne), comme les femmes ont souvent des carrières en dents de scie, toute augmentation du nombre d’annuités se traduira mécaniquement par un départ à la retraite plus tardif, si l’on veut bénéficier d’une pension à taux plein, ou par l’acceptation d’une amputation de ses revenus, si l’on veut partir à 60 ans… A moins de cumuler retraite et emploi pour éviter une chute de son pouvoir d’achat. Le gouvernement de M. Fillon et la majorité parlementaire ont d’ailleurs fait sauter le verrou, et instauré des sortes de « contrats seniors » sur le modèle de ceux en vigueur pour les jeunes. Les employeurs bénéficient alors d’une main d’œuvre moins chère (salaires réduits, cotisations parfois partiellement exonérées) et qualifiée. Les jeunes, eux, resteront un plus longtemps aux portes de l’emploi. Quant à ceux, jeunes ou non qui ont des moyens, ils souscrivent des systèmes complémentaires (plans d’épargne retraite souvent défiscalisés — autrement dit aidés par l’Etat)…. « [b]l’Etat (ou l’ensemble de la collectivité, de la solidarité) paye donc de maniere indirecte, en defiscalisant, le complement de retraite des salariés aux revenus les plus hauts
[/b]
« Créer un système de comptes individuels notionnels, à la mode nordique ? C’est la nouvelle recette-miracle avancée. Le terme est technique à souhait, le système tout autant. Pour résumer, les sommes cotisées au cours d’une carrière constituent un « capital virtuel » (retraite à points) ; le montant annuel des pensions est calculé en divisant cette somme par l’espérance de vie de la génération à laquelle appartient le retraité. Plus on liquide ses droits tardivement, plus la pension est élevée. Mais on reste dans un système de répartition, comme aujourd’hui.
Selon un schéma classique, les partisans de ce système partent d’une réalité : les inégalités de traitement — les ouvriers, qui vivent moins longtemps, paient proportionnellement plus que les autres —, mais au lieu de remonter l’âge de départ pour ceux-là, on pousse les autres à rester en place ou à renoncer à une bonne retraite. Ainsi, avec ce système notionnel, un ouvrier pourrait sans doute toucher (un peu) plus qu’aujourd’hui, mais une caissière, un l’employé ordinaire ou un cadre moyen toucheraient moins, sauf s’ils décidaient de partir plus tardivement. Et ceux nés en 1980 par exemple auraient de toute façon moins que ceux nés en 1970 (dont l’espérance de vie est un peu plus courte). Au total, « Le régime verserait des pensions en moyenne moins élevées »,note l’étude du Conseil d’orientation des retraites (COR), dans son dernier rapport. Mais les travailleurs auraient l’impression de faire eux-mêmes le « choix ». L’autosacrifice, c’est politiquement plus confortable qu’une annonce faite d’en haut.
M. Sarkozy n’est d’ailleurs pas insensible à l’argument. Mais il veut une baisse rapide des pensions alors que le passage d’un système à l’autre demande du temps. Le Parti socialiste, lui, en a fait un élément fort de son programme. Pourtant d’autres voies peuvent être empruntées, mais elles réclament quelque courage politique — assez rare par les temps qui courent.
Relever les cotisations et élargir leur assiette. Dès que l’on parle d’augmentation de cotisation, le patronat sort son revolver. Pourtant remonter immédiatement d’un tiers de point (ce qui est urgent) ne conduirait pas à la catastrophe. Selon l’Insee, la part des « charges sociales employeurs dans la valeur ajoutée des entreprises non financières » est passée de 19,8 % en 1982 à 16,1 % en 2007. Soit une baisse de 3,7 points en quinze ans (lire Jean François Couvrat, « Partage des profits, confusion des esprits », février 2009). [b]cela n’a pas empêché le chômage de rester à un très haut niveau, les investissements de stagner et les exportations françaises d’être anémiques. La différence est allée dans la poche des actionnaires, pour l’essentiel.[/b] On pourrait donc sans dommage prendre le chemin de la reconquête.
[b]Bien sûr, la situation d’une petite entreprise industrielle n’est pas à comparer avec celle de cabinets de traders ou de conseillers fiscaux ni avec celle des multinationales. C’est la raison pour laquelle des économistes ont proposé de revoir la base de calcul en tenant compte du poids de la masse salariale dans la valeur ajoutée.[/b] Avec la volonté de moduler les cotisations, en fonction de l’emploi et des salaires, et de pénaliser les entreprises qui font des postes de travail une variable d’ajustement.
En finir avec un système reposant sur les 30-50 ans.Comme d’habitude, les chiffres les plus effrayants sont brandis pour faire accepter l’inacceptable. En 1960, nous dit-on, il y avait 4 actifs pour 1 retraité ; en 2000, 2 actifs et en 2020, 1,5. C’est vrai. [b]Mais d’ores et déjà, les deux actifs produisent une fois et demi plus que les quatre d’il y a soixante ans (en raison de la productivité du travail). A l’horizon 2020, un actif produira plus que les deux d’aujourd’hui.[/b] Donc il y aura autant de richesses disponibles pour les retraités. A condition que tous ceux qui devraient être « actifs » puissent l’être. Autrement dit que ceux qui veulent travailler normalement le puissent.
[b]Ce n’est le cas ni pour les jeunes, qui passent de stages (non rémunérés et donc sans cotisation) en contrats précaires (sous payés et parfois avec des cotisations patronales réduites) ; ni pour les plus de cinquante cinq ans éjectés de leur travail ; ni pour une part importante des femmes cantonnées dans des emplois à temps partiel.[/b] Le système actuel assis sur le travail n’est évidemment pas viable s’il ne s’appuie que sur une frange de la population — les 35-50 ans, seuls reconnus aptes à travailler à plein temps.
En décembre 2008 (dernier chiffre connu), le nombre de personnes à temps partiel souhaitant un travail à temps plein — ce que l’on appelle le sous-emploi — s’élevait à 1,2 million, [b]soit 4,8 % des actifs dont les trois quarts sont des femmes. Quand on sait qu’un million d’emplois à plein temps supplémentaires représentent 20 milliards d’euros de cotisations vieillesse de plus en moyenne, [/b]on comprend qu’avant de faire travailler plus longtemps ceux qui ne veulent pas, il serait souhaitable d’aider à faire travailler ceux qui le veulent.
Le droit à la paresse.En France, [b]la retraite à 60 ans est un droit — que l’on peut ou non exercer. Il ne s’agit en rien d’une obligation. Donc changer la loi pour permettre à ceux qui le veulent de poursuivre leur activité n’est pas nécessaire. Il est évident que lorsque que le travail est une source d’épanouissement et un plaisir, le salarié peut rester dans son poste (jusqu’à 70 ans, désormais)[/b]. Et on le comprend. Mais ce n’est pas le cas pour la grande majorité des travailleurs . Fuir l’entreprise devient alors une opération de survie. C’est donc toute la chaîne du travail qu’il faut impérativement revoir (une entrée des jeunes dans la vie active plus précoce, mieux rémunérée, une organisation du travail plus humaine, une formation tout au long de sa vie — même après 50 ans…).
[b] Aujourd’hui, c’est tout juste si l’on n’accuse pas les retraités (et les préretraités qui n’y peuvent rien) de jouer « perso » au détriment des futures générations. Un comble.[/b] Rappelons que les plus de 60 ans sont aussi des consommateurs (qui font tourner la machine économique), qu’ils sont plutôt plus présents dans les associations que les plus jeunes (alors qu’on ne cesse de palabrer sur le « lien social », le « devenir de la cité »), qu’ils peuvent aider leurs enfants (en gardant les petits-enfants…). . Bref, les retraités ne sont pas un poids mort. Au contraire.. »
Donc, messieurs et mesdames les retraités, arretez de raler à propos de ces manifs; songez à vos enfants et petits enfants, à leur condition de travail actuelle ou future.
quand je vois les conditions de travail de mon equipe, de jeunes ingé, dits privilégiés mais aux conditions de trvail proches de celles decrites par cinquieme vintesse, je realise ma chance d’avoir vécu et herité du meilleur et de n’avoir transmis que ma passion, pas mes acquis.
et pour ceux qui voudraient savoir ce qui se passe en Europe, qui croieraient à tord que les salaris français sont les vilains canards de l’Europe
[url]http://www.monde-diplomatique.fr/2007/12/REMOND/15438[/url]
ma source:http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2010-02-16-retraites#nh1
Seul un mouvement armé du peuple pourrait permettre de faire appliquer l’article 68 de la constitution de la cinquième république.
Bonjour Jeff,
J’apprécie votre humour!!!
[quote]C’est sûr qu’il vaudrait mieux prendre en otages des gens y étant pour quelque chose. Lui et sa famille, par exemple ? [/quote]
Ben faudrait réunir pas mal de monde, car ils sont nombreux dans la famille!!!! 😉
Oui, restons solidaires, et continuons à le montrer à travers la presse et dans la rue, car la république apparient aux citoyens et non à l’élite dominante. Si la loi est votée c’est encore une preuve que nous en sommes dépossédés, puisque ni les gouvernants ni les parlementaires ne nous représentent! Pourtant le gouvernement veut faire croire que nous ne sommes qu’une minorité à nous plaindre des malaises de la France!
Alors nous n’avons pas le choix, soit encaisser comme des moutons pour recevoir encore pire demain, soit faire blocus pour paralyser le pays.
Sinon M Sarkosy pourrait avoir une idée démocratique? Un référendum sur la retraite à 60 ans par exemple? Ça règlerait le problème des retraites mais pas celui de la démocratie libérale. Là il y a du travail à faire, partager plus pour gagner plus. Prendre l’argent chez les riches de la finance du sport et du show business, pour rembourser la dette et augmenter nos salaires, par exemple.
Bonjour Ange,
Merci pour votre passage!
[quote]Cette grève n’a rien changé dans mon quotidien et pourtant je trouve que de trop nombreuses personnes sont prises en otages.
Les infirmières libérales et leurs patients, les personnes qui se chauffent au fioul, les sociétés de livraison (chômage technique et licenciements), les personnes isolées des transports en commun, les personnes âgées isolées qui attendent leurs approvisionnements et soins, les hôteliers, l’économie de notre pays vacillante, le tourisme, etc etc etc… [/quote]
Oui c’est sûr, mais peut-être faut-il parfois quelques « sacrifices » pour que nos conditions de vie s’améliorent?
Après tout ça ne fait que deux semaines que le mouvement est vraiment important!
Deux semaines? C’est quoi dans la vie pour améliorer son futur et celui de nos enfants et nos vieux?
Concernant ce mouvement, je trouve qu’il y a une citation qui colle parfaitement au contexte:
« Qui ne dit mots consent! » et voilà sur quoi s’appuie le gouvernement, l’acceptation, le contentement des masses!
Mais mais mais, j’ai adoré votre dernière phrase…
[quote]Mais mais mais, j’ai aimé votre réflexion et votre article!
[/quote]
Bien à vous!
Mon entreprise est prise en otage personnellement.On a du tout arrêter et prendre des conges forcer. Sans compter qu’on nous empeche d’atteindre notre travail. Donc pas de noel en famille et ça ça me fait c… (un peu trop loin et pas assez de congés pour profiter vu qu’on a pas le choix que de les prendre maintenant, c’est pour ça que je peux ecrire sur ce site). Sans parler des risques de chomages partiel alors que j’en avais pas besoin et j’ai pas eu le choix. Qu’il manifeste c’est un droit, qu’ils empechent les gens qui veulent ou ont besoin de travailler comme c’est le cas de la majorité du personnel, ce n’est pas normal et c’est une atteinte à la liberté. La CGT (pourquoi on voit qu’eux d’ailleurs ?) parle que l etat ne respect pas la constitution sous prétexte du droit de grève mais la CGT viole le droit de liberté de chacun en voulant imposer « leur » choix de bloquer. Meme si j’ai pas envie de travailler plus longtemps, pourquoi ne font il pas que manifester sans emmerder les gens ? La CGT n’est pas la France !!! Elle n’a pas le droit de priver les gens de travailler s’ils ne l’ont pas choisi. C’est de la dictature selon moi d’un syndicat. Les autres font les choses correctement sans entrave au droit de greve. Que penser des interimaires qui perde leur job et qui ont une famille à nourrir ? S il n’ont pas choisi de faire greve, est normal qu’il en patisse ? surtout avant l’hiver. Il y a eu des blessé à grand puy ce matin mais c’est ce qu’ils attendent devant les cameras pour se plaindre après devant les medias (bonne source d un syndicat CFDT) alors que sur la vidéo c’est un gendarme qui relevé tranquillement la pauvre femme bousculer un peu trop fort par des gendarmes qui font leur travail … où sont ses collègues d’ailleurs? Quel solidarité. De mon coté je risque d être en chômage partiel alors que j’ai rien demandé et pas besoin en ce moment. Et ça ce n’est pas normal de m empêcher de travailler. Les actions de la CGT sont plutot une maniere d’imposer leur choix en emmerdant des gens qui y sont pour rien. Ils feraient mieux d aller directement manifester devant l’elysee, matignon, … . Ils se feront mieux ecouter par les gens qui peuvent agir (le gouvernement)
Un otage est une personne retenue prisonnière par un preneur d’otage, et dont la vie sauve et la libération dépendent d’une exigence à remplir par une tierce partie. (wikipedia)
Bonjour Agnès,
Merci pour cet article bien choisi pour continuer le débat.
[quote]Rien ne justifie que, tout d’un coup, certains décident d’inverser la tendance. D’autant que ceux qui parlent (dirigeants politiques, experts, ou journalistes) ne sont pas ceux qui subissent des conditions de travail les plus harassantes. Un ouvrier, lui, a une espérance de vie (à soixante ans) sept ans plus courte que celle des cadres.[/quote]
Ce passage est troublant de vérité.
Mais ils ne sont pas fous ces filous.
Plus de 10 millions de retraités prochainement!
Vous voyez le topo…
[img]http://static.blogstorage.hi-pi.com/photos/dans-le-meilleur-des-mondes.blogspace.fr/images/gd/1221030995/Vous-avez-vu-la-PoUle-AuX-oEuFs-d-OR.jpg[/img]
Salut Tom,
[quote]Pour rappel, toutes les réformes qui ont eu lieu jusqu’à présent, (ministère immigration, réforme carte judiciaire, ticket médical, retraites, etc…) sont des réformes qui étaient clairement et textuellement stipulées dans le programme électoral de notre président actuel lors de son élection, et malgré cela une majorité de Français à voté pour lui. Alors gens ne savaient ils pas lire? Les gens ne comprenaient ils pas ce qui était écrit? [/quote]
Moi j’appelle cela de « l’espoir »?
Les gens y ont cru, ils avaient de l’espoir… mais c’est normal derrière les politiques se cachent des personnes qui ont pour mission de « vendre des idées » comme on vend des chaussures, ou des tv, ou ce que vous voulez… et ça marche!
Sinon,
[quote]Pour autant imposer ses idées de la sorte est une séquestration d’autrui. [/quote]
Le mot « séquestration » est peut-être un peu fort non?
On est pas non plus en état de guerre, ou en blocus national!!!
Oui nos petites habitudes sont bousculées, mais on est pas en sucre non?
Je me dis que ça a dû être vraiment dur pour nos aînés de défendre des mouvements qui ont améliorer les conditions de vie de chacun avec tout le monde contre soi…
Heureusement que esclavagisme n’existe plus… 😮
[b]Cinquième Vitesse,
bien sûr que nous ne sommes pas en guerre et heureusement..Quoi que si nous écoutons le discours de certains syndicalistes, nous sommes presque en guerre…sourires..
Oui nos anciens ont du avoir bien du mal à faire passer leur idées je suis parfaitement d’accord, mais à la différence de nous maintenant, c’est que eux n’avaient pas peur de la police et des autres institutions d’état. Tu vois avant hier je suis passé zone sud ou il y avait le blocage notamment des comptoirs modernes et des entreprises de la route de la foucaudière..la veille pleins de barrages de manifestants qui bloquaient les routes avec des palettes en feux, des camions entassés qui étaient bloqués de force et qui n’avaient le droit de passer. Quand j’y suis passé avant hier, 5 cars de CRS étaient arrivés et les Manifestants quittaient tout tranquillement la zone sans rien dire..les camions reprenaient la route des dépots de livraisons,etc..
Tout cela pour dire que en France maintenant les manifestants (ceux qui bloquent) veulent faire croire qu’ils sont prèt à tout mais lorsque la police arrive, tout le monde part sans broncher.
Autre exemple de débordements hier à Rennes, ou les manifestants bloquaient certains passage stratégique et monnayaient le passage des voitures..
Manifester pacifiquement dans les rues je suis d’accord c’est important, mais agir en bloquant ainsi, soit on le fait à fond, soit pas du tout..non?
Très très amicalement
Tom[/b]
Tom,
[quote]Tout cela pour dire que en France maintenant les manifestants (ceux qui bloquent) veulent faire croire qu’ils sont prèt à tout mais lorsque la police arrive, tout le monde part sans broncher. [/quote]
[quote]Manifester pacifiquement dans les rues je suis d’accord c’est important, mais agir en bloquant ainsi, soit on le fait à fond, soit pas du tout..non? [/quote]
Je pense que c’est « une stratégie » que de réagir comme ça.
En effet, pour contrer les médias qui sauteraient sur l’occasion pour peut-être parlé d’insurrection… voilà du spectacle à donner au 20 h non? alors qu’avec leur technique, ils les laissent sans sujets vraiment croustillants!!!
Moi je trouve cela plutôt pas mal.
[quote]bien sûr que nous ne sommes pas en guerre et heureusement..Quoi que si nous écoutons le discours de certains syndicalistes, nous sommes presque en guerre…sourires..
[/quote]
Oui ou de certains politiques… promis je ne citerais pas de noms!
[quote]Oui nos anciens ont du avoir bien du mal à faire passer leur idées je suis parfaitement d’accord, mais à la différence de nous maintenant, c’est que eux n’avaient pas peur de la police et des autres institutions d’état. [/quote]
Oh si je pense qu’ils avaient peur, attends les baïonnettes c’était pas rien!!!!
Mais oui la différence c’est le côté matérialiste du confort que les gens n’avaient pas encore acquis.
Comme vient de me dire Dario ailleurs, les gens manifestent et courent faire un crédit pour acheter un écran plasma…
Le confort matériel est vicieux, car il corrompt un temps soit peu nos civilisations et nos rapports humains.
Salut Poisson Rouge,
Pouvez-vous détaillé votre idée? Je ne comprends pas pourquoi vous dites qu’il faudrait un mouvement armé pour faire appliquer l’article 68? Pensez-vous que cela ne soit pas possible autrement? Dans ce cas sommes-nous réellement en Démocratie?
[quote]Seul un mouvement armé du peuple pourrait permettre de faire appliquer l’article 68 de la constitution de la cinquième république. [/quote]
Bonjour Nadja,
Oui 100% d’accord surtout avec la fin de ce que tu dis…
[quote]Oui, restons solidaires, et continuons à le montrer à travers la presse et dans la rue, car la république apparient aux citoyens et non à l’élite dominante. Si la loi est votée c’est encore une preuve que nous en sommes dépossédés, puisque ni les gouvernants ni les parlementaires ne nous représentent! Pourtant le gouvernement veut faire croire que nous ne sommes qu’une minorité à nous plaindre des malaises de la France!
Alors nous n’avons pas le choix, soit encaisser comme des moutons pour recevoir encore pire demain, soit faire blocus pour paralyser le pays.
Sinon M Sarkosy pourrait avoir une idée démocratique? Un référendum sur la retraite à 60 ans par exemple? Ça règlerait le problème des retraites mais pas celui de la démocratie libérale. Là il y a du travail à faire, partager plus pour gagner plus. Prendre l’argent chez les riches de la finance du sport et du show business, pour rembourser la dette et augmenter nos salaires, par exemple. [/quote]
[b]Fanny,
Tu as raison de me reparler mon omission lorsque tu me signales que les politiques parlent de cette manifestations comme d’une « guerre » eux aussi..
Maintenant « oui » je suis parfaitement d’accord avec Dario concernant le matérialisme et avec toi lorsque tu dis que ce confort matériel détruit les velléités de l’Homme.
Les médias sont à l’affut des moindres débordements, mais en même temps c’est logique étant donné que ces médias sont à la botte de l’Etat roi..Tout les médias ou presque sont supervisés par l’état Français et dès lors qu’une information déplait à nos seigneurs élyséen, celle ci passe à la trappe ou alors le journaliste responsable est placardé durant un temps..Ne pas se fier aux médias tel pourrait être une philosophie mais nous n’avons pas vraiment le choix car il ni a qu’eux pour nous « informer »
Très Amicalement
Tom[/b]
Tom,
[quote]Ne pas se fier aux médias tel pourrait être une philosophie mais nous n’avons pas vraiment le choix car il ni a qu’eux pour nous « informer » [/quote]
On a aussi le choix de choisir -sourires- les médias qu’on consulte.
Est-ce un hasard si certains journalistes ou journaux sont sur la sellette? des journalistes mis sur écoute?
Mediapart, Le Canard enchainé, Marianne, Bakchich, Rue 89…
Étrangement ils se prennent plein de bâtons dans les roues…
Alors qu’au Figaro, sur TF1, ils ont moins de soucis…
On a le choix d’éplucher ses patates ou de les achetés prêtes à cuire….
[b]Fanny,
Nous sommes Complètement d’accord, tu as vu d’ailleurs pour Rue 89 la dernière plainte qu’ils ont sur le dos et ce qu’ont leur demande..c’est vraiment n’importe quoi….
Tom[/b]
Oui c’est assez hallucinant!!!
Et s’il y avait qu’eux!!!
Mediapart a eu pas mal de gros problèmes aussi!!!!
[i][b]Un conseiller de Woerth réclame 5 millions d’euros à Rue89[/b][/i]
[url]http://www.rue89.com/making-of/2010/10/20/un-conseiller-deric-woerth-reclame-5-millions-deuros-a-rue89-172285[/url]
[b][i]Affaire Bettencourt : la justice donne raison à Mediapart[/i][/b]
[url]http://www.rtl.fr/actualites/article/affaire-bettencourt-la-justice-donne-raison-a-mediapart-5945967136[/url]
[b]Si cela ce n’est pas de censure à peine dissimuler..sourires..
Depuis le temps que je dis que les médias Français sont dirigés de main de maitre par le gouvernement..
Tom[/b]
Bonjour Marcel,
Merci pour votre témoignage.
Dans quelle branche travaillez-vous? Ça serait intéressant de le savoir!
Vous savez c’est « marrant », mais je crois que finalement nous ne sommes jamais contents.
Il y en a qui veulent aller bosser et qui ne peuvent pas, et il y en a qui aimeraient faire grève et qui ne peuvent pas….!!!!
Allez savoir…
En tout cas je suis entièrement d’accord quand vous dites
[quote]Ils feraient mieux d aller directement manifester devant l’Élysée, matignon, … . Ils se feront mieux écouter par les gens qui peuvent agir (le gouvernement) [/quote]
Alors là oui, ça serait une action vraiment intéressante!
Sinon vous savez je pense que tous les mouvements sociaux qu’il y a eu depuis l’Antiquité n’ont jamais été le choix de tout le monde.
Le truc c’est que quand l’effervescence a atteint son paroxysme, les gens ont beau dire qu’ils se sentent être pris en otage, ils ne peuvent pas arrêter ce qui deveient inévitable.
Alors je ne sais pas, pourquoi ne pas tenter der ester encore un peu positif, après tout ça ne fait pas si longtemps que ça que le mouvement a pris de l’ampleur!
Oui, essayer de rester positif en se disant que si ça marche, ben finalement ça fera pleins d’heureux!!!!!
Cinquième vitesse,
Si effectivement cela mène au bien commun, il n’y a rien à redire et dans ce cas, quelques sacrifices sont une étape « logique » dans le cheminement de la contestation.
Malgré tout (et cela n’engage que moi) je suis persuadée que c’est reculer pour mieux sauter.
De nombreux pays ont un départ en retraite beaucoup plus tardif que le notre. Et il me semble assez inévitable que cela soit mis en place en France. Partant de là, si nous ne réformons pas les retraites maintenant, ce sont les jeunes d’aujourd’hui qui en payeront les conséquences plus tard.
Ou d’autres formes de taxes apparaîtront pour compenser, telles que l’augmentation des impôts, un recul du nombre de jours de congés, la disparition de la caisse d’assurance maladie, ou je ne sais quoi d’autre!
Comment voyez vous les choses? Comment pensez vous que nous pourrons combler les caisses (hormis la très belle poule aux œufs d’or ou Merlin l’enchanteur et sa baguette magique;))?
Parce qu’à force d’élever la voix, nous ne sommes plus trop crédibles aux yeux des dirigeants, et il faut aller de plus en plus loin pour faire reculer le gouvernement.
Ce qui est dommage dans tout ça, c’est le manque de communication (des deux côtés). Tout le monde fait la sourde oreille et reste sur ses positions. Alors qu’une bonne discussion pourrait peut être sauver les meubles. Si chacun accepte de faire des compromis…
Je suis tout à fait favorable aux changements, seulement si ceux-ci sont justes, équitables et justifiés. Bon, il y a du boulot, un gros chantier chez nous, mais je ne suis pas certaine que le prochain sur le « trône » arrivera à redresser complètement la barre. Pour cela, il faut du changement, et beaucoup de Français sont « routiniers ».
Ne voyez rien contre qui que ce soit dans mes propos. J’essaye de comprendre tout le monde : les pour et les contre la réforme. Je cherche à y voir plus clair et tente d’y trouver une solution. Malheureusement, je n’ai vu et entendu que des positions inflexibles et aucune véritable solution qui pourrait satisfaire tout le monde… car il n’y a finalement pas que les retraites qui posent problème. Les casseurs sont également le reflet d’autres maux.
Et je suis assez curieuse de connaitre votre avis sur ces questions, car la réflexion de votre article est pertinente!
Ange
Cela fait bientôt 3 ans que notre gouvernement prend les français en otage et çà n’a pas l’air de le gêner plus que çà. La presse aux 3/4 est « aux ordres », ce n’est pas non plus une prise d’otages. En fait ce qu’on nous demande c’est de nous laisser amener à l’abattoir. A quand la réforme des retraites de nos élus et la fin de leur statut privilégié ? Pourquoi ne pas la réformer de suite dans la foulée et faire en sorte de la rapprocher du régime général de retraite. Au nom de l’exemplarité ce serait un beau geste et les français auraient moins l’impression d’être les dindons de cette farce sarkozyste.
Aujourd’hui, [b]l’état Sarkozyste a procédé à la réquisition d’employés de la raffinerie de GrandPuis[/b] sous prétexte du code de défense.
Une réquisition [b]totalement illégale[/b], en totale violation du droit de grève, puisque nous ne sommes ni en état de guerre, ni en état de siège.
Réquisition distribué par le préfet de Seine-et-Marne, Michel Guillot, [b]au mépris total des lois de la république[/b] qu’il est pourtant censé faire respecter.
Soulignons qu’il avait bien le droit de faire débloquer le site de force, mais pas de réquisitionner les grévistes.
Il est amusant de signaler que, dans le même temps, un certain Vaneste, député Sarkozyste, s’est déclaré favorable à un rapprochement avec le FN.
Tiens tiens, certains députés commencent à se « dévoiler »…
J’espère que cela n’etonnera pas grand monde… et que les oeillères de certains vont tomber.
De toute façon, cela deviendrait presque une habitude de passer en force depuis quelques années… Mot d’ordre : la répression est plus efficace que la prévention. Tel aurait dû être le slogan électoral.
Et les Français dans tout ça… on s’en fout??? On piétine leurs convictions et leurs maux???
Finalement, cette rébellion aura de bon de faire sauter les masques, pour ceux qui n’auraient pas encore compris…!
Ange
Ange,
Voilà un commentaire bien développé, bien posé, bien réfléchit!
[quote]De nombreux pays ont un départ en retraite beaucoup plus tardif que le notre. Et il me semble assez inévitable que cela soit mis en place en France. Partant de là, si nous ne réformons pas les retraites maintenant, ce sont les jeunes d’aujourd’hui qui en payeront les conséquences plus tard. [/quote]
Oui, c’est vrai.
Mais quelque part toute l’Europe est en « crise morale ».
Réformer les retraites c’est comme tu dis « à faire », mais pas comme ça!
Pas dans la précipitation, pas dans la sourde oreille et surtout pas dans cette injustice!
(pour la disparition de la caisse d’assurance maladie, pas d’inquiétude Guillaume Sarkozy a tout prévu !!!)
[quote]Comment voyez vous les choses? Comment pensez vous que nous pourrons combler les caisses (hormis la très belle poule aux œufs d’or ou Merlin l’enchanteur et sa baguette magique[/quote]
Oula, ça se complique!!!
Je ne sais pas si j’ai assez de compétences en économie pour émettre un plan!
C’est la redistribution des richesses qui est mal faite en France (comme dans de nombreux pays d’ailleurs).
Les écarts de salaire aussi… que certains économistes conseillent de le ramener de 0 à 20 et non de 0 à 400 comme on le vit aujourd’hui…
[b][i]Les écarts de salaires en FRANCE la grande escroquerie[/i][/b]
[url]http://www.paperblog.fr/3020693/les-ecarts-de-salaires-en-france-la-grande-escroquerie/[/url]
[b][i]Les écarts de salaires en France [/i][/b]
[url]http://tribouilloyterminales.over-blog.com/article-32583673.html[/url]
Je vais creuser un peu tout ça pour essayer de proposer des solutions.
1
[b]Pas facile de venir crier son opposition à cet article, et pourtant….
je commencerai par dire que je suis entièrement d’accord avec les premiers commentaires de Supertitom.
Manifestaions, droit de grève : OUI
Mais blocage de l’économie au risque de voir des PME des artisans, fermer leurs portes, faute de carburants, et de matière première, où de produits finis.
NON, je suis radicalement CONTRE la prise d’ôtage de ceux qui fournissent encore du travail à la population.
C’est la destruction des emplois que vous voulez ?
Alors que l’on sait parfaitement que le prochain gouvernement quel qu’il soit fera la même chose.
je lui souhaite un peu plus de savoir faire dans la communication, c’est ce qui a manqué au candidat Sarkozy, pour faire passer les Réformes prévues dans son programme de campagne.
OUF, j’ai osé
Sophy[/b]
[quote]Parce qu’à force d’élever la voix, nous ne sommes plus trop crédibles aux yeux des dirigeants, et il faut aller de plus en plus loin pour faire reculer le gouvernement. [/quote]
Je pense au contraire que c’est bénéfique.
Justement, les Français s’enflamment aussi vite qu’ils s’éteignent.
Le gouvernement le sait, il attend sagement que la discorde entre français fasse le boulot à sa place!
Si nous restons solidaires entre nous, ils seront bien déroutés pour une fois!
[quote]Je suis tout à fait favorable aux changements, seulement si ceux-ci sont justes, équitables et justifiés. Bon, il y a du boulot, un gros chantier chez nous, mais je ne suis pas certaine que le prochain sur le « trône » arrivera à redresser complètement la barre. Pour cela, il faut du changement, et beaucoup de Français sont « routiniers ».[/quote]
Entièrement d’accord avec ce paragraphe. Pour briser la routine il faut se forcer à faire des choses qu’on a pas l’habitude de faire, ou bien faire des choses que l’on fait machinalement dans les désordres!
S’étonner en bref!!!
2
[quote]Malheureusement, je n’ai vu et entendu que des positions inflexibles et aucune véritable solution qui pourrait satisfaire tout le monde… car il n’y a finalement pas que les retraites qui posent problème. Les casseurs sont également le reflet d’autres maux. [/quote]
Hélas moi non plus!
Rien vu, rien entendu!
C’est vrai que l’on reste dans la plainte et qu’on propose pas grand chose!
Je suis sincèrement contente de lire « les casseurs sont le reflet d’autres maux »!
En ce qui me concerne,(et je ne sais pas si j’arriverai à répondre à vos attentes)je ne sais pas si je suis encore assez mûre pour proposer de réelles solutions. J’y réfléchis, je lis, j’écoute, je regarde, mais en effet c’est dur de penser combler la vie de chacun. Je ne suis qu’une humaine comme tout le monde sans réel pouvoir quelconque.
Si j’aimerai bien créer un parti politique, mais mes idées ne sont pas encore assez claires et sachant que « Tout ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, et ainsi les mots arrivent aisément! » mes mots n’arrivent pas encore aisément.
Tiens je repense à votre question sur les solutions pour renflouer les caisses.
Et bien je vous dirai que c’est comme à l’époque des rois, avant de renflouer pensons déjà à moins dépenser.
Revoyons nos priorités!
Ce n’est pas le social qui nous coûte le plus cher…
Par exemple est-ce que le budget de l’armement est si important?
Ça n’a rien à voir, mais est-ce qu’un député, un ministre, ou je ne sais quel « gradé » a-t-il sincèrement besoin d’un logement de fonction de 80 m² et 20m² supplémentaire par enfant?
A-t-il vraiment besoin d’un salaire si élevé? Peut-être d’ailleurs si leurs salaires étaient moins élevés ils réfléchiraient un peu mieux????
Je n’ai pas encore calculé ce que coûte les salaires, retraites et traitements des dirigeants, mais je pense qu’on deviendrai tous blanc à la vue des chiffres!
Voilà donc pour moi un point essentiel.
C’est comme les plans d’austérité…
Austérité oui, pour les dépenses de l’Etat. Ne serait-ce que le coût des repas à l’Elysée, je voudrais bien voir la facture chaque fin de mois…
J’espère Ange, que j’ai pu t’apporter plus de précisions, si tu a d’autres questions ou si tu veux continuer à discuter… ça me ferait bien plaisir!
3
Ange, désolée, je m’y suis perdue entre vouvoiement et tutoiement… 😛
Cinquièmevitesse,
Pour remplir les caisses de l’état, lisez ceci :
[url]http://economistes-atterres.blogspot.com/[/url]
Vous y trouverez la démonstration que le système ultra-libéral prôné par Sarkozy est voué à l’échec.
Je pense maintenant que plus grand monde ne doute que la politique Sarkozy est un échec sur toute la ligne.
Je propose donc au président de la république de faire une chose de bien dans sa vie, en tout cas dans son mandat, c’est sa sortie.
Naturellement, je ne vous demande pas, monsieur le président, de démissionner comme ça, en avouant votre incompétence.
Non, je vous propose de soumettre le texte de la réforme des retraites à référendum et de déclarer que c’est la mesure phare de votre fin de mandat et qu’en cas de rejet, il vous sera impossible de continuer à assumer les fonctions de président de la république.
A la De Gaulle.
Cet homme que vous admirez tant.
Vous vous voyez, vous et votre égo, partir de l’Élysée dans la voiture, sous les huées de la foule, par la petite porte ?
Alors vous comprendrez que c’est une porte de sortie honorable que je vous indique.
J’y cours Poisson Rouge!
[quote]Naturellement, je ne vous demande pas, monsieur le président, de démissionner comme ça, en avouant votre incompétence.
Non, je vous propose de soumettre le texte de la réforme des retraites à référendum et de déclarer que c’est la mesure phare de votre fin de mandat et qu’en cas de rejet, il vous sera impossible de continuer à assumer les fonctions de président de la république.
A la De Gaulle.
Cet homme que vous admirez tant.
Vous vous voyez, vous et votre égo, partir de l’Élysée dans la voiture, sous les huées de la foule, par la petite porte ?
Alors vous comprendrez que c’est une porte de sortie honorable que je vous indique.[/quote]
Excellent!!! 😉
J’ai adoré!!!
Non mais Sarkozy n’a pas l’étoffe de De Gaulle! Il ne pourrait même pas faire ça!!!
Pis tiens j’en profite pour mettre un lien sous votre article:
[i][b]Grèves : Sarkozy ne cèdera pas…[/b][/i]
[url]http://www.come4news.com/index.php?option=com_content&task=view&id=39013[/url]
Poisson Rouge,
Un certain Radiopirate vient de me laisser vers cet incroyable article:
[i][b]Sevriena, l’entreprise sarkozyste de démolition des retraites[/b][/i]
[url]http://www.politis.fr/Sevriena-l-entreprise-sarkozyste,11865.html[/url]
Ça rejoint ce que je dis dans mon hypothèse décalée!
Extrait:
[i] »Sevriena, une nouvelle société d’assurance spécialisée dans la retraite par capitalisation, créée par Guillaume Sarkozy, entend bien profiter de la réforme des retraites. Histoire d’une opportune naissance destinée à rafler un juteux pactole compris en 40 et 110 milliards d’euros.
« Je garantirai la pérennité du régime de retraite… Je ne changerai pas le régime par répartition (…) par un régime où chacun épargnerait de son côté… Il faudra que tout soit mis sur la table : l’âge de la retraite, la durée de cotisation et la pénibilité. La seule piste que je ferme tout de suite, c’est celle de la diminution des pensions… La réforme des retraites concernera tout le monde… Les pensions sont trop basses… » Nicolas Sarkozy sur TF1 le 25 janvier 2010.
Nicolas Sarkozy veut-il vraiment sauver le régime de retraite par répartition ? Plusieurs faits récents contredisent cette profession de foi présidentielle. Nicolas Sarkozy est arc-bouté sur le projet de loi réformant les retraites pour d’autres raisons : la future loi contient quelques articles destinés à booster la retraite par capitalisation [1] au détriment de l’actuel système par répartition. Du sur mesure pour les banques et sociétés d’assurance, en particulier Malakoff Médéric, un groupe issu de la fusion en 2008 de Malakoff et de Médéric, qui est devenu dès sa création le premier groupe paritaire de protection sociale en France, avec plus de 3 milliards d’euros de chiffre d’affaires.
Ce groupe dirigé par Guillaume Sarkozy, frère du chef de l’État, a le vent en poupe et a misé gros sur l’adoption de la réforme des retraites. Car il a récemment créé avec la Caisse nationale de prévoyance (CNP Assurances), premier assureur de personnes en France avec un chiffre d’affaires de 31,5 milliards d’euros en 2007, une société d’assurance du nom de Sevriena dont le destin programmé consiste à développer massivement la retraite par capitalisation. Cette société a déjà prévu une forte croissance de ses résultats : un document confidentiel (voir plus bas) estime le potentiel de création de valeur de cette entreprise à 634 millions d’euros dans 10 ans et à 1,2 milliards dans 20 ans. »[/i]
Coucou Sophy,
Contente de ta présence sous mon article!
Il faut peut-être parfois passer par des étapes pour que la vie évolue.
Serons-nous obliger d’atteindre la limite du supportable pour voir du changement alors que nous avons le pouvoir aujourd’hui d’agir!
Encore une fois l’Homme attendra t-il d’atteindre les extrêmes pour comprendre que ce qui lui arrive n’est pas bon pour lui?
L' »âme » du monde est bien triste Sophy, et je ne pense pas qu’elle va à aller en s’arrangeant…
Commentaire de [b]litaudonp[/b]
Vu sur la Tribune de Genève
[b][i]Retraites: Sarkozy veut mener la réforme à «son terme» [/i][/b]
[url]http://www.tdg.ch/retraites-sarkozy-veut-mener-reforme-terme-2010-10-20[/url]
Ce qui serait beau, ce serait une grève de la police maintenant en France…
Les français relèvent leur tête, luttent pour leur dignité , et montrent la voie aux européens, qui se font tous tondre au bénéfice de la grande finance et de ses serviteurs.
Même les gens qui ont voté pour Sarkosy ne voulaient pas de cette réforme, mais lui, il faut qu’il se presse de faire encore plus de cadeaux aux riches avant de se faire éjecter. C’est pour cela que la bourgeoisie l’a mis à ce poste.
Son frère Guillaume Sarkosy(eh, oui, encore une affaire de népotisme, comme quoi quand on est dégueu on l’est jusqu’au bout), lorgne déjà sur le juteux pactole compris en 40 et 110 milliards que représente le passage de la retraite par répartition à la retraite par capitalisation, que cette réforme favorise, via sa nouvelle société d’assurance Sevriena.(il y a plein d’infos là dessus sur le net)
Mais les enjeux vont bien au delà de la retraite, et d’ailleurs la contestation se nourrit de bien d’autres revendications et contestations les unes plus légitimes que les autres. Les gens en ont ras le bol de ces réformes qui ne vont jamais dans le sens d’un mieux être. De produire, de travailler comme des malades, de s’en rendre malades, seulement pour accroître le capital de quelques uns.
L’enjeu dépasse même le cadre territorial français, car la rapacité des marchés rend la vie difficile à des millions d’européens qui travaillent, et qui travaillent dur.
Si le Sarkon ne passe pas en force, cela donnera des idées aux autres pays européens, tout le monde est attentif, malgré le fait que la plupart des médias tentent de les distraire et de faire passer l’idée d’un esclavage inéluctable, un « enchinoisement » obligatoire.
Bonsoir le peuple!
Ben puisque les grévistes et quelles que soient leurs revendications n’ont comme le titre de cet article le stipule pas le droit de prendre qui que se soit en otage,expression qui me fait rire,y a qu’a flinguer les grévistes !!! Comme on l’a connu au dix neuvième siècles tant qu’a faire!!! Démocratie,rien que ce mot me débecte!!!
Marche ou crève quoi,la continuité de l’ordre indispensable pour que ce pays soit toujours reconnu comme terre de liberté dans tous les sens du terme !!!
La connerie n’a pas de limites dans cet hexagone !!!
Bye et bonne soirée le peuple.
La réforme vient d’être votée au Sénat avec 177 votes pour et 153 contre, aucune surprise.
Eric Woerth est au anges. Il exulte de la victoire de sa réforme avec ses petites phrases triomphantes qui ne sont prononcées que pour rajouter à la provocation dont il est coutumier.
INFO DE DERNIÈRE MINUTE RAJOUTÉE A LA FIN DE L ARTICLE!
Salut Réaction-Pascal,
Merci de votre passage et commentaire!
[quote]Marche ou crève quoi,la continuité de l’ordre indispensable pour que ce pays soit toujours reconnu comme terre de liberté dans tous les sens du terme !!!
La connerie n’a pas de limites dans cet hexagone !!! [/quote]
Et dire que tout ne dépend que de nous!!!
…
Bonsoir le peuple.
La gueule de cons de ces soi disant représentants du peuple !!!
Qu’on les arrête ces fachos ,ces vieux escrocs,qu’on les foutes dans des wagons plombés et direction les mines a charbon par exemple au Chili !!Ils seront ce que sait de cotiser pour entretenir ce système miteux qu’est le notre,la pénibilité du boulot,la privation,la vie tranquille quoi,cela leurs donneraient a réfléchir a tous ces nantis !!!
Bonne soirée le peuple.
Oh de sacrés escrocs Réaction, de sacrés escrocs…
Plus je cherche et plus je me dis qu’il y a une occultation de ce [u][b]DETAIL[/b][/u] qui me semble si flagrant!!!
« Le Pôle Emploi, né de la fusion de l’ANPE et de l’ASSEDIC sur une idée de Nicolas Sarkozy, compte 50.000 employés. La Sécurité Sociale, comprenant l’Assurance Maladie, l’Assurance Vieillesse et les URSSAF compte 120.000 employés. Ces deux organismes ont été concernés par une réforme récente concernant les complémentaires santé. Ainsi, depuis le 1er janvier 2009, 170.000 employés ont été contraints de résilier leurs contrats avec leurs mutuelles pour adhérer à une « mutuelle employeur obligatoire ». Ceux qui ont des enfants ont également été obligés d’inscrire ces derniers sur le nouveau contrat (sauf s’ils étaient déjà ayant-droits sur le compte du conjoint via une mutuelle employeur obligatoire). On peut appeler ça du passage en force. C’est une conséquence de la loi Fillon de 2003.
Ce qui est encore plus étonnant, c’est de constater que c’est le même organisme qui a remporté les deux marchés. Je ne connais pas les modalités des appels d’offre mais je m’étonne de voir que c’est le groupe Malakoff-Médéric qui a raflé la mise, obtenant d’un coup, d’un seul, 170.000 adhérents supplémentaires, sans compter les ayant-droits. Ajoutez à cela les 800.000 salariés CHR (café-hôtellerie-restauration) qui rentreront dans le dispositif en janvier 2011… c’est encore Malakoff Médéric qui a emporté le marché. Revenons donc sur l’histoire de cette compagnie d’assurance et de prévoyance pour comprendre un peu mieux les enjeux. »
[i][b]Les 3 frères[/b][/i]
[url]http://lociol.wordpress.com/2010/09/30/les-3-freres/[/url]
Salut Joker,
Merci pour avoir transmis l’info…
Gardons espoir, rien n’est terminé!
Il faut reconnaître une chose : la France a encore une justice indépendante.
Il convient de saluer la rapide, courageuse et juste [b]décision du tribunal administratif de Meulin[/b], qui a donné raison à nos compatriotes de la raffinerie de Grandpuits, injustement réquisitionnés par l’état Sarkozyste, par l’intermédiaire de Michel Guillot, préfet de Seine et Marne -que la honte soit sur lui.
Fort heureusement, et grâce aux quelques magistrats qui résistent encore à la corruption et aux menaces des organisations Sarkozystes, les lois de la république s’appliquent encore parfois dans ce pays.